Westworld – Saison 1 : Le Labyrinthe de Jonathan Nolan

Westworld – Saison 1 : Le Labyrinthe de Jonathan Nolan & Richard J. Lewis

Acteurs : Evan Rachel Wood, Thandie Newton, Angela Sarafyan, Shannon Woodward, Ben Barnes
Réalisateurs : Jonathan Nolan, Richard J. Lewis, Neil Marshall, Vincenzo Natali, Jonny Campbell
Audio : Anglais (DTS-HD 5.1), Portugais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1), Espagnol (Dolby Digital 5.1)
Sous-titres : Norvégien, Danois, Portugais, Espagnol, Castillan, Finnois, Suédois, Français, Néerlandais
Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 1.78:1
Nombre de disques : 3
Studio : HBO
Date de sortie du DVD/Blu-ray : 8 novembre 2017
Durée : 450 minutes
Nombre d’épisode : 10
De quoi ça parle ?

A Westworld, un parc d’attractions dernier cri, les visiteurs paient des fortunes pour revivre le frisson de la conquête de l’Ouest. Dolores, Teddy et bien d’autres sont des androïdes à apparence humaine créés pour donner l’illusion et offrir du dépaysement aux clients. Pour ces derniers, Westworld est l’occasion de laisser libre-cours à leurs fantasmes. Cet univers bien huilé est mis en péril lorsqu’à la suite d’une mise à jour, quelques robots comment à adopter des comportements imprévisibles, voire erratiques. En coulisses, l’équipe, qui tire les ficelles de ce monde alternatif, s’inquiète de ces incidents de plus en plus nombreux. Les enjeux du programme Westworld étant énormes, la Direction ne peut se permettre une mauvaise publicité qui ferait fuir ses clients. Que se passe-t-il réellement avec les androïdes ré-encodés ? Adaptation du film éponyme (1973) de Michael Crichton avec Yul Brynner et James Brolin.

La Bande Annonce de la série

Mon avis

Indéniablement, Westworld saison 1 : le Labyrinthe, fut mon grand coup de cœur série TV de l’année 2017. Une belle claque visuelle avec un bon scénario qui tient la route, comme je les aime. Un de ceux qui vous font travailler les méninges.

Bon, il est sûr, qu’il ne faut pas le voir en faisant autre chose ou être à moitié endormi (quel gâchis !) car Westworld se savoure. Et surtout, il serait dommage de louper la moindre information essentielle pour la bonne compréhension de l’histoire.

À vrai dire, au début, on ne sait pas trop où l’on va. J’ai mis bien trois voire quatre épisodes pour pouvoir me situer et dire si j’aimais ou pas.

Au début, nous suivons deux jeunes hommes, des partenaires en affaire et futurs beaux-frères qui vont s’amuser dans un drôle de parc d’attractions récréant le Far West sauvage – Un parc ou l’être humain va montrer toute sa bestialité et son inhumanité. Tout lui est permis : meurtre, viol, vol, torture… Parce que les « habitants » du parc sont des robots. Petite parenthèse, mais Westworld s’appuie sur le film éponyme de 1974 avec Yul Brunner, pour les connaisseurs.

En parallèle, nous faisons connaissance avec la jolie Dolores au sort funeste, qui semble revivre plusieurs fois les mêmes évènements… Et pour cause… Dolores est un robot et suit un plan bien précis.

Le scénario de Westworld prend son temps à mettre en place la trame principale, le fil conducteur qui nous permettra d’accrocher. Il faut vraiment suivre pour y prendre plaisir. Nous suivons plusieurs personnages : les joueurs dans le parc d’attractions, mais aussi le personnel interne ainsi que les concepteurs.

Un symbole se trouvant sur les différents robots du parc, semble revenir et est l’objet d’une traque sanglante par l’un des joueurs, un peu zélé, et qui semble bien connaître les tenants et les aboutissants de ce jeu à échelle humaine.

Au fur et à mesure que l’intrigue avance, le spectateur pense saisir à peu près les enjeux du récit jusqu’à ce qu’un nouvel élément vienne tout chambouler, et ce… Jusqu’aux révélations finales aussi brutales qu’inattendues. Je dois dire que la fin est magistrale, elle nous laisse haletants et… sur les fesses ! Oui, j’ose le dire.

Cela faisait longtemps qu’une série ne m’avait pas tant embarquée dans son histoire, que je n’avais pas pris autant de plaisir à suivre les différentes trames jusqu’à ce que les éléments finissent par récoler un semblant de puzzle en place.

La série joue sur les non-dits, les mystères entourant certains personnages comme le collègue et ami du créateur des robots, brillamment interprété par Anthony Hopkins. Chaque personnage joue son rôle avec brio et je salue les performances de chaque acteur.

Pour ne rien gâcher, je trouve le générique magistral, prégnant et magnifiquement fait. Un vrai régal qui annonce déjà la sauce.

Indéniablement, Westworld est LA suite de séries que j’attends le plus pour 2018. La première saison fut un enchantement à mes yeux.

Ce fut un véritable plaisir que de la revoir en format Blu-Ray. La qualité de l’image est juste superbe.


Westworld - Saison 1 : Le Labyrinthe de Jonathan Nolan

37.55€
9.3

Scénario

9.1/10

Visuel

9.5/10

Originalité

9.0/10

Personnages

9.5/10

Les plus :

  • Les visuels magnifiques
  • Les personnages
  • Les révélations qui rythment la fin de la saison

Les moins :

  • L'histoire prend son temps à se mettre en place

Artemissia

Artemissia🦋 Je m'occupe du blog Songe d'une nuit d'été depuis 15 ans. J'aime la littérature sous toutes ses formes ainsi que tout un tas d'autres choses dont les mangas (passion depuis plus de 30 ans)💖 J'ai aussi un compte Instagram : @addict.passion

3 Commentaires

  1. Scénario

    9

    Visuel

    10

    Originalité

    10

    Personnages

    9

    Je rejoins entièrement ton avis et je me retrouve complètement dedans ! ♥

    J’ai commencé Westworld l’été dernier car je cherchais une nouvelle série, un truc qui me sorte de ma zone de confort (et des sitcoms que je dévore encore).
    J’ai été convaincue après avoir regardé la bande-annonce de la série. En tant que grande fan de Anthony Hopkins, je ne pouvais pas passer à côté.

    Ça a été au delà de mes espérances. Je me suis prise de passion pour ce parc d’attraction hors-du-commun, pour ces personnages, ces humains, ces robots. On est immédiatement plongé dans ce monde inédit et malsain, il faut le reconnaître.
    J’ai, plusieurs fois, été effrayée (j’ai un petit coeur tu le sais), étonnée, surprise, bouche-bée tant la construction du scénario est épatante. J’ai pleuré aussi (hyper émotive et sensible que je suis).
    Même si j’avais deviné certaines destinés concernant quelques personnages, je n’avais pas vu venir l’Homme en Noir.

    Les révélations finales nous laissent sur les fesses, tu as entièrement raison. Et sincèrement, j’ai hâte de découvrir la saison 2 ! 😀

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