Love in the Darkness – Chapitre 28 : Oui, je l’ai dit.

Caroline Klaus

[Point de vue Caroline]

J’étais définitivement nulle pour peindre. Pendant que Klaus, en quelques coups de pinceau, réalisait un véritable chef-d’œuvre, mon tableau ressemblait à un gribouillage d’enfant. Excédée, je soupirais et jetais à l’eau mon pinceau avec un peu trop de force ce qui vit valser le verre. Klaus se mit à rire et tourna le regard vers moi.

« Si tu dis quoique ce soit je t’arrache la langue » grognais-je

« Oh ce n’est pas si mal » me taquina-t-il

« Un gosse de cinq ans ferait mieux, on n’a pas tous ton talent » me désolais-je

Il s’approcha de moi pendant que je regardais mon tableau, il s’arrêta si près de mon dos que lorsqu’il se pencha pour me parler, son souffle déclencha mes frissons.

« Tu n’y met pas du tien amour. L’art exprime ce que tu ressens : joie, tristesse, jalousie, colère, amour, solitude… »

« Ok, alors qu’est-ce que je ressens ? » Demandais-je septique à la vue de mon dessin

« Hum j’admets que c’est assez difficile à dire étant donné que tu es partie défaitiste. Je dirais soit que tu manques énormément de motivation soit…tu peins comme une enfant » s’amusa-t-il

Je lui lançais un regard noir. Klaus sourit et fit de son mieux pour retenir son hilarité. Je me renfrognais et il se mit à sourire d’avantage. Énervée je me levais de mon siège prête à le laisser seul avec son sourire moqueur. Je n’eus pas le temps de faire un pas que Klaus m’attrapa par la taille, m’attira à lui et posa ses lèvres contre mon cou. Aussitôt le temps sembla s’arrêter autour de moi. Je ne l’avais jamais vu ainsi, il s’amusait, semblait heureux. Quant à moi mon cœur s’envola par ce geste de tendresse inattendu.

C’était le moment ou jamais de profiter de l’occasion. Avec sa propre méthode, j’allais essayer d’en savoir d’avantage sur ses potentielles idées avec moi.

« Aller moques-toi de moi si ça te fait plaisir, à mon tour de voir ce que tu ressens » sourie-je

Je me plaçais face à son tableau. Aucune formes particulières n’étaient représentés, simplement des couleurs qui se mélangent, se disputes, s’enlacent, s’unissent…

« Que vois-tu ? »

« Et bien je peux déjà dire qu’il y a beaucoup de contraste, des endroits bien lumineux et tendre je dirais ainsi que d’autres plus sombre et vide »

« Inutile de préciser à quels moments du tableau tu étais présente à mes côtés » s’amusa-t-il

Depuis que Klaus avait commencé à essayer de me courtiser si je puis dire, ce n’était que cela, des allusions mais rien de concret.

« Je ne peux plus continuer comme ça » dis-je brusquement

« Pardon ? »

Je me tournais vers lui et m’approcha si près que je posais mes mains sur son torse et mon front également. Soudain inquiet, il releva mon menton et me demanda ce qu’il se passait. Klaus m’enlaça la taille et je plantais mes yeux dans les siens.

« J’ai besoin de savoir Klaus. Ça me hante depuis un long moment et je n’en peux plus. J’adore ces moments avec toi, cette complicité, cette amitié si je puis dire mais… »

« Mais tu n’as pas tourné la page avec Tyler ou bien tu ne me trouve finalement pas si intéressant que tu ne te l’était imaginé ou bien… »

« Quoi ? Non !! Ce n’est pas ça, absolument pas ! »

Pourquoi parlait-il de Tyler ? Voulait-il que je retourne avec lui ? Ne voyait-il pas où je voulais en venir ? Je ne pouvais plus nier qu’à chaque seconde près de lui j’en tombais d’avantage amoureuse. C’était trop, ça devait sortir, je devais avouer et soulager mon cœur peu importe les conséquences !

« C’est trop tard pour Tyler. Trop de choses se sont brisées et tant d’autre se sont construite avec toi et j’en veux plus encore, tellement plus. Peu importe si tu me prends pour une cinglée ou si tu te moque de moi ou même si tu me rejette. J’aime passer des heures à parler de peinture alors que je n’y connais rien, j’aime te regarder dessiner ou t’entendre fredonner des chansons qui datent d’un millénaire, j’aime la façon dont tu rends le monde plus vaste et accessible, j’aime être près de toi, j’aime tout de toi, je…Je t’aime Klaus ! » Déballais-je à toute vitesse sous l’émotion

Je remarquais que Klaus avait fait un pas en arrière, il avait une expression indéchiffrable sur son beau visage.

« Tu…Tu peux répéter ? »

Oh non !! Comment avais-je pu laisser ces mots-là m’échapper ? Jamais je n’aurais dû les prononcer à haute voix. Ces mots étaient naturels chez moi. A partir du moment où je les ressentais, je les disais sans hésitation. Klaus n’était pas comme ça, pas de sentiments, j’allais le faire fuir, le perdre… Rien qu’à cette pensée mon estomac se retourna.

« Je suis désolée, mais c’est comme ça, il y a des choses que je ne peux plus nier et Tyler se fera une raison. » esquivais-je en me dirigeant vers son bureau, au lieu de ça, je me cognais la tête contre le torse de Klaus qui s’était mis sur mon chemin

« Caroline, je ne parle pas de ça ! » S’impatienta-t-il

« Je sais ! Je sais exactement ce à quoi tu fais référence et oui, je l’ai dit. Aussi conne que je puisse être sachant comment tu es toi, je l’ai dit malgré tout. Et alors ? Ca ne te plait pas ? Ca ne faisait pas parti de tes projets M’énervais-je

Le visage de Klaus fut traversé par diverses et indéchiffrables expressions. Il retint son souffle et ferma les yeux, il semblait effrayé ? Déçu ? Je ne savais pas… Je m’approchais doucement de lui et pris sa main. J’avais tellement peur qu’il disparaisse après mon trop grand débordement d’amour et de sincérité.

« Je suis désolée, je ne voulais pas te dire ça comme ça, même te le dire tout court mais… » Soupirais-je les larmes aux yeux

« C’est vrai ? »

« Quoi? »

« Que tu m’… Ce que tu as dit, c’est vrai ? »

« Évidemment, sinon je ne l’aurais pas d… »

Il plaqua ses lèvres contre les miennes avec force. Le temps s’arrêta aussitôt de tourner et mon corps se figea. Il m’embrassa plus intensément que la dernière fois. Ses mains descendirent le long de mon dos jusqu’à trouver ma taille, me serrant très fort contre lui. Il caressa mes lèvres du bout de sa langue, m’incitant à ouvrir la bouche. La chaleur monta en flèche dans mon corps quand nos langues se trouvèrent. Cela faisait si longtemps que j’attendais qu’il redevienne ce Klaus là. J’étais en flamme, je me sentais fondre entre ses mains. Une vague d’énergie et de plaisir me submergea et je serais mes bras autour de son cou en lui rendant son baiser avec passion. Les mains de Klaus se faisaient de plus en plus pressantes. Immédiatement, je sentais que j’avais besoin de plus. Je collais mes hanches aux siennes, et sentis que son corps me désirait autant…
Nos regards se croisèrent et Klaus me porta puis je me retrouvais allongée sur le lit, Klaus allongé sur moi, à m’embrasser dans le cou. Ses mains passèrent sous son débardeur, remontèrent sur mon ventre et il me le retira. Je retirais alors son t-shirt et m’extasia devant son corps parfait. Je gémis de bien-être.

« Ma douce, ma sublime Caroline… » Susurra-t-il en embrassant ma peau

Je souris à ce surnom et me colla à lui.
Je sentais son désir pour moi contre le bas de mon ventre et je ne pus m’empêcher de gémir de plaisir. Une fois nos corps unit, ne bougeâmes pas, mais savourions l’instant présent et les sensations qui défilaient dans nos corps. Il n’était plus l’Originel, mais juste Klaus, un homme séduisant et solitaire qui n’avait jamais semblait aussi captivant et magnifique. Je n’étais plus Caroline, j’étais plus que ça, j’étais son cœur, son trésor, sa douce et sublime Caroline, peu importe, j’étais celle qu’il voulait que je sois.

« Klaus… » Murmurais-je, envoûtée par ses caresses

« Chut mon amour, laisses-moi te montrer que tu n’es pas la seule à ressentir ça… »

Klaus prit rapidement possession de tout mon corps pour mon plus grand plaisir et ce durant la nuit entière.

Lorsque j’ouvris les yeux, j’étais dans ses bras. C’était surréaliste, un rêve… Mais tellement parfait. Une nuit incroyable, jamais je n’avais ressenti pareil plaisir. J’avais encore la tête pleine de souvenirs. Je sentais encore mon cœur décoller sous ses mots tendres et sa voix suave, je me souvenais de chaque frisson, chaque caresse, chaque va et viens…
Je fis courir mes doigts sur le torse nu de Klaus me délectant de la douceur de sa peau et de la vue de son corps parfait. Je sentais son souffle dans mes cheveux et une sensation des plus agréables m’envahit. Je me sentais complète, entière, comblée…
Je levais les yeux sur son visage détendu et sublime. Doucement je posais mes lèvres sur les siennes, légère comme le vent. Je ne savais pas comment cela se passerait lorsqu’il ouvrirait les yeux. Cela serait soit le pire jour de ma vie s’il me rejette après avoir eu ce qu’il voulait, soit le plus beau s’il m’aimait autant que moi j’étais folle de lui.
Evitant de me faire trop de film, je me blottis contre mon amant de cette nuit et replongea dans mon sommeil.

Petit mot de moi : Me revoici avec un nouveau chapitre. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais une nouvelle auteur écrit une fanfic (mardi-dimanche) du coup la mienne ne sera plus que le samedi et mercredi. J’aurais aimé pouvoir vous prévenir dimanche mais je n’ai pas pu :/
Bref, comment avez-vous trouvé ce chapitre ? 1000000% Klaroline ♥

Disclaimer : Rien ne m’appartient, je m’amuse juste avec les personnages déjà existants des livres de LJ Smith et de la série de Julie Plec.

8 Commentaires

  1. juste : wahouuuuuuuuuuuu !!! j’attendais ça depuis samedi , et faut dire que là , je suis comblée 🙂 merci à toi !

    1. Merci beaucoup Lize 😀

      Je pense que Klaus et Caroline avait bien besoin de ça, et c’est loin d’être fini. 😉

  2. Whalala!!! Comme tu dis, c’est vraiment du 10000 % Klaroline!! ^^ Ce chapitre est sublime 😉 Merci et vivement la suite!!

  3. j’aime beaucoup ta facon d’écrire! je suis trop fan quand je vois qu’un nouveau chapitre est sortie! continue comme ca! et merci pour cette scene entre caro et klaus! j’aimerais que ca se passe ainsi dans la série ^^

  4. Olalalalala !!! 1000 merci ma laura, depuis le temps que j’attendais ça … je suis ravie. Vivement samedi. Xoxo

  5. Je lis plusieurs fanfictions en ce moment, des Klaroline en fait. Mais tu es la fic que j’attends toujours avec le plus d’impatience. Chaque chapitre est un vrai plaisir!!! Et ce chapitre est une pure merveille! J’AIME! J’AIME! J’AIME!
    Vivement samedi!!!!
    Continue comme ça, c’est un plaisir de te lire 😉

  6. je sais que je commence par la fin mais je suis plutôt bien tombée en fait :p . Ça me donne envie de me mettre à la peinture tout ça

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