Japon, époque Sengoku, période de guerres successives où la cruauté et la famine font des ravages. Tamonmaru, jeune orphelin, rêve de créer un pays où le vol ne sera plus une nécessité, mais il disparaît aux prémices de sa grande œuvre, victime de chasseurs de brigands. Kuhé, Jinsuke et Hinata, seuls survivants du clan Matsunaga créé par Tamonmaru, héritent de sa volonté. Ils trouvent refuges dans un temple qui semble être un véritable havre de paix. Malheureusement, les troubles de la guerre ne sont jamais loin et en ces temps tumultueux, il ne faut faire confiance à personne.
Mon avis :
Le premier tome m’avait bien plu alors c’est avec plaisir et confiance que j’ai entamé le deuxième dès qu’il est sorti. Les dessins continuent de me ravir et je dois admettre que le coup de crayon de Kouji Megumi me fait toujours un certain effet. Quant à l’histoire, je la trouve aussi prenante que pour le premier tome. Sans vous spoiler (je n’oserais pas), sachez que nos héros vont continuer à se battre pour un Japon meilleur et une justice plus… juste. Malheureusement, les traitres et les embuches sont légion à cette époque du Japon.
Suite à une mission ratée à cause de la traitrise de certains, Kuhe, son frère et Hinastu sont recueillis par des moines. Kuhe n’a pas confiance en eux après ce qu’il a vécu par le passé et ces derniers semblent d’ailleurs louches. Notre héros, malgré tout, va continuer à se battre pour ses convictions et réaliser le rêve de Tamonmaru.
Savoir que cette série est en cinq tomes m’attriste un peu parce que je trouve quand même le scénario sympa bien que peut-être un brin superficiel sur certains aspects (mais je pinaille un peu).L’ambiance médiévale est prenante et j’aime voyager avec nos héros dans ce Japon d’un autre temps si violent et sombre à la fois. Et comme je le disais un peu plus tôt, le graphisme et sa mise en page savent parfaitement mettre en valeur l’histoire de Kuhe et son frère !
Bref. J’ai une nouvelle fois passé un bon moment de lecture avec ce nouveau tome.
