Toujours en voyage scolaire dans la région du Kansai, Taison Maeda et ses potes accumulent les problèmes, notamment en s’attirant la haine de Tatsuyoshi, le caïd du lycée Kyokutô. En parallèle, commence à se poser la question de la succession du temple familial, car Yôkô, le petit frère de Taison, n’a pas envie de reprendre le flambeau. Alors que la situation semble sans issue, Yôkô se fait enlever par Tatsuyoshi. Mais s’en prendre à la famille de Taison Maeda n’est pas sans risque…
Mon avis :
À Osaka, le passé de notre cher Maeda Taison continue de se rappeler à lui. Entre son jeune frère qui en veut à mort à ses deux aînés d’avoir fui la maison familiale pour ne pas reprendre le flambeau de leur père ou encore les anciens ennemis de notre « bon à rien » (enfin juste à se castagner) préféré. C’était assez fun, je dois dire, il y a pas mal de moments qui m’ont fait sourire et bien sûr, nous avons droit, comme d’habitude à notre lot de baston. Et ça frappe très dur !
En plus de tout cela, se mêle ici de la romance avec l’arrivée d’une jeune fille qui en veut à Taison d’être parti sans lui dire. Et là encore, Chiaki m’a prodigieusement gonflée. Je crois que je ne supporte pas son caractère de pleurnicharde. Elle passe son temps à geindre surtout quand ça ne va pas dans le sens qu’elle veut et pire que tout, elle ne dit jamais rien pour arranger ce qui la blesse.
Malgré tout, j’ai aimé toute cette partie avec ce mini triangle amoureux qui se forme durant quelques pages. Et puis ça nous montre aussi un aspect plus gentil et presque tendre de notre héros aux poings qui fusent.
Pour ce qui est de la suite de ce tome, eh bien ça reste dans la même lignée que les précédents. Maeda Taison a son lot d’ennemis alors forcément sa vie de lycéen est très mouvementée.
Dans l’ensemble, j’ai pris plaisir à lire ce sixième volume bien épais. Il y a du bon et du moins bon, quelques longueurs, mais ça reste une plaisante relecture sur un aspect de la jeunesse nippone un peu désuète aujourd’hui, mais agréable à lire.
