Non, vous ne rêvez pas. Comme il n'y a pas beaucoup d'infos ce week-end je vais vous poster la suite de cette fabuleuse fic traduite par Lily77974. J'espère que ça vous plaira !! Titre : BONNE FOI - CHAPITRE 13 ( Traduction) Auteur: Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 Rating : Interdit aux moins de 18 ans Pairing: Edward & Bella Disclaimer : Il est évident que les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer Résumé: UA. Edward Masen a été transformé en 1918 et abandonnée par celui qui l'a engendré. Il n'a jamais rencontrer Carlisle et se nourrit de sang humain... Jusqu'à ce qu'il tombe sur Bella Swan pour une nuit qui va tout changer. Note : Ceci est une traduction de l'excellent "Bonne foi" d'Amesthyst Jackson. Fiction entièrement pensée du Point de vue (POV) d'Edward. BONNE FOI CHAPITRE 13 Bella eut beaucoup plus de difficulté à remettre ses vêtements qu'à les enlever. L'observer se débattre avec son jeans était très drôle. Elle me lança un regard furibond devant mes rires étouffés. « Considère-toi juste chanceux ; Tu avais la tâche facile. » J'haussa les épaules. « Vrai. C'est encore plus drôle. » Nous nous sommes assis et discutions tandis que nous attendions la dépanneuse. « Alors que prévois-tu de faire au juste, une fois que la dépanneuse sera là ? » Demanda Bella. « Je vais te conduire jusqu'à Forks, évidemment. À moins que tu veilles renoncer à ce plan. » Dis-je avec un geste en direction de sa camionnette sans vie. Elle soupira. « Je dois vraiment faire réparer ma voiture. Mais tu n'as pas besoin de m'emmener jusqu'à Forks… Je veux dire, si tu veux rentrer après avoir rouler jusqu'ici… A moins que tu veuilles rester, ce qui serait bien… » Je souris devant son incohérence. « Bien, alors je t'y conduirais. Il n'y a pas moyen que je te laisse seule avec un inconnu. Tu aimerais que je reste ? » Elle mordit sa lèvre. « Oui. » « Alors je resterais. » Conclus-je. Pas question de la laisser hors de ma vue à présent. Pas quand elle était partie seulement depuis deux heures et était parvenue tout de même à s'attirer des ennuis. « OK. Génial. » Dit-elle. Puis elle retourna au grignotement de sa lèvre. « Hum mon père te fera dormir sur le canapé. Je pense que ce serait ce que la plupart des pères feraient probablement. Et il va te cuisiner. C'est un flic après tout. Je peux essayer d'enlever ses balles de son flingue quand il ne regarderait pas, si ça peut t'aider. » « Je pense que je peux gérer ça. » Ris-je, imaginant un flic d'une petite ville essayer de tirer sur un vampire. En outre, j'étais devenu à l'aise avec ce truc de petit-ami. Je doute que je puisse avoir de réel problème avec son père. Elle haussa les épaules. « Si tu es sûr. C'est juste… que je voulais t'avertir. Je veux dire, rencontrer mon père est probablement la dernière chose que tu veuilles en ce moment. » « C'était sans doute inévitable. Ne t'inquiète pas de ça. » « Ok. » Convint-elle. « Alors… Qu'est ce que tu faisais avant que je ne t'appelle ? » Je n'avais pas envie de lui parler de T.S. Eliot et de son poème. Je pourrais jamais lui expliquer mes réflexions sur ce thème-là, du moins, pas honnêtement. « En parlant de ça, je me demandais pourquoi tu n'as tout simplement pas appeler les renseignements quand tu as réalisé que tu aurais besoin d'une dépanneuse. » « Je n'ai pas même pensé à ça. » Elle vira au rouge puis enterra son visage dans ses mains. « Je me sens tellement débile. » « Je ne n'irai jusqu'à cet extrême. » Je ris. « Nous avons tous nos petits travers non ? » Elle soupira et révéla son visage rouge une fois de plus. « Je me sens toujours idiote. » Après que les deux heures promises se soient écoulées depuis mon appel, la dépanneuse arriva finalement et se gara à proximité. Bella et moi sortîmes hors de ma voiture et au même moment, le visage de l'autre gars s'illumina. « Bella ! » « Tyler ? » Merde. Elle connaissait cet imbécile. « Que fais-tu au volant d'une dépanneuse ? » « J'ai décidé de prendre une année sabbatique et de mettre de l'argent de coté avant de rejoindre l'université. Et je me suis retrouvé là. Mec, quand j'ai reçu l'appel, j'ai cru que c'était juste un gars. » Il me lança un coup d'œil perçant. « Je ne pensais pas te voir. » Son regard peu subtil rappela à Bella ma présence. « Oh, Tyler, voici Edward, mon petit-ami. Il a appelé pour moi et est venu me chercher. Edward, c'est Tyler Crowley. Nous sommes allés au lycée ensemble. » J'inclina la tête poliment tandis que je sondais son esprit. Je ne voyais aucune histoire entre lui et Bella, bien qu'il l'aurait très certainement souhaité. « Ravi de te rencontrer. » Dit-il avec dégoût. « Il te ramène à Forks aussi ? » « Ouais. » Bella fronça les sourcils. Je me demanda pourquoi. Qu'est ce qui la contrariait ? Je me serais coupé une jambe pour le savoir. Tyler vaqua finalement à ses occupations puis partit avec la camionnette et nous fûmes un peu seuls. J'étais heureux d'être débarrassé de lui. « C'est un de tes amis ? » Demandais-je, une fois installés dans ma voiture. Le moteur se réveilla avec un ronronnement et je me dirigea tout droit vers le sud. J'allais rattraper ce type en un rien de temps. « Pas vraiment. » Indiqua Bella d'un ton dédaigneux. « Il conduisait le van qui m'a heurté au lycée. » « Quoi ? » Mon poing se serra sur le volant. Comment pouvait-elle être aussi désinvolte à ce sujet ? Il était évidemment que sa mémoire régressait. Quel connard. « Ouais. Il a glissé sur une plaque de verglas et j'étais au mauvais endroit au mauvais moment. Il a passé l'année qui a suivit, ou du moins il a essayé, de trouver le moyen de se racheter. » Hmmphffff. Laisse-la penser ce qu'elle veut ; je doutais que ce fusse sa principale motivation. « Allons-nous rencontrer beaucoup de tes amis à Forks ? » Lui demandais-je. Elle haussa les épaules. « La plupart des personnes que j'ai connu au lycée sont partis à l'université et il n'y a pas vraiment d'animations à Forks, aussi je doute que nous sortions beaucoup. Cependant, je te montrerai où je travaillais. Je te l'ai promis. » « Ok. » Ça n'avait pas l'air si mal. « Alors, qu'est ce que tu vas faire durant tout le week-end ? » Elle haussa les épaules. « Je vais faire le ménage et la lessive, j'en suis sûr. Charlie est nul. Je vais faire la cuisine aussi. Je suis presque certaine qu'il finira par mourir de faim sans moi à la longue. Es-tu sûr de vouloir rester ? Ça pourrait être vraiment barbant pour toi. » « Je n'ai rien de plus intéressant à faire. » Avouais-je honnêtement. Seattle était déjà loin de mes pensées. Le shopping, la chasse… J'avais le temps pour tout ça. Il y aura un temps… Chuchota Prufrock(1). Mais pas pour Bella. Son horloge faisait tic tac … Elle avait si peu de temps. Elle ira à l'université, trouvera un mari, aura une carrière… Je devais tirer partie du meilleur. « Si nous sommes chanceux, Charlie voudra aller pêcher.» Continua Bella, inconsciente, innocente. « Il ne peut pas résister quand il fait beau. » « Et ça nous laisserait la maison pour nous tout seul ? » Supposais-je. Il y avait quelque chose de terriblement excitant dans la pensée de pouvoir la prendre dans son lit d'enfance. Je décida de ne pas explorer mon fantasme plus en profondeur dans l'immédiat. « Oui. » Elle roula des yeux. « Penses-tu des fois à autre chose ? » « A l'occasion. » A Forks, Bella m'indiqua le chemin de sa maison où le chauffeur de la dépanneuse déposerait également sa camionnette décrépite. Apparemment, il y avait un seul mécanicien compétent ici et il s'était cassé un bras et une jambe, donc Bella avait prévu de faire venir son ami, Jacob, pour jeté un coup d'œil dessus. Je ferais tout mon possible pour empêcher ça. Je pourrais peut-être trouver une minute pour regarder moi-même demain. « Oh, Edward, je n'y ai pas pensé… Tu n'as pas de vêtement de rechange. » Bella avait hurlé tandis nous roulions dans la rue principale de Forks. Les quelques passants sur le trottoir s'arrêtèrent, bouche bée, en fixant ma voiture. « ça me dérange pas de porter les mêmes. » Lui dis-je. « À moins que tu ne sois embarrassée d'être vu avec quelqu'un qui porte les mêmes vêtements tout le week-end. » Bella rit. « Comme si je pouvais être embarrassé avec toi. » Alors que nous arrivions à sa maison, je remarquais qu'une voiture de patrouille stationnait dans l'allée. Je me gara sur le bord du trottoir. Bella regarda soudainement la maison avec nervosité. « Qu'est ce qu'il y a ? » Demandais-je. Elle me rendait nerveux. Elle déglutit. « C'est juste que je n'ai jamais ramené quelqu'un à la maison pour lui faire rencontrer mon père avant. Je ne suis pas exactement sûre de comment il réagira, c'est tout. » J'haussa les épaules. « Je suis sûr que ça ne se passera pas si mal. Allez viens. » Je quitta la voiture et, la trouvant toujours assise dans le siège passager, je lui ouvrit la portière. Elle rassembla finalement son courage et se dirigea jusqu'à la porte. Elle était ouverte. Elle rentra à l'intérieur. « Papa ? » « Bells ! » La voix venait de la pièce de droite, le salon, devinais-je au son de la télévision. « Je n'ai pas entendu ta camionn… » Il s'arrêta net, tandis qu'il entrait dans le vestibule, en me voyant. « Bells ? » Quel surnom horrible, vraiment. Je scannais ses pensées et trouva… juste de vagues impressions. J'essaya plus fort. Il y avait de l'inquiétude et de la méfiance, mais rien de réellement concret. Tout à fait fascinant. Fascinant et problématique. Tel père, telle fille. « Papa, » Commença Bella, la voix étrangement cassante. « C'est… Urgh. C'est Edward Masen. » Dit-elle. « Ma camionnette est tombée en panne sur la route et il est venu m'aider. Euh, la dépanneuse va la ramener ici… » Il dégagea sa gorge rudement. « Bien, Alors. Edward. » Il me donna un signe de la tête. « C'est un plaisir de vous rencontrer Monsieur. » Dis-je poliment. « Comment … Hum… Comment vous vous connaissez tous les deux ? » Demanda-t-il, soupçonneux. « Nous nous sommes rencontrer près de la bibliothèque un soir. » Indiqua Bella avec un léger rougissement. Je décida de voler à son secours. « Bella a trébuché et a fait tomber tous ses livres. » Finis-je. C'était vrai. Bella me sourit. « Ouais, Edward a été assez gentil de venir m'aider. Il est également dans mon cours de sociologie. » Ajouta-t-elle. « Hummm. » « Papa, ça ne te dérange pas si Edouard reste pour le week-end ? Il a conduit tout le temps. » Il était visiblement sur ses gardes mais il grogna son consentement. « Je suppose qu'il peut dormir sur le divan, si ça ne le dérange pas. » « Merci chef Swan. » Dis-je respectueusement, ignorant qu'il avait parlé comme si je n'étais pas là. « Je l'admets, j'avais vraiment envie de voir la maison d'enfance de Bella. » Mensonge. Elle le savait aussi probablement. C'était sûrement la raison du regard bizarre qu'elle me lança. Il fronça les sourcils. « D'où as-tu dit que tu venais Edward ? » Je ne l'avais pas dit ; Je voulus rire de sa tentative subtile. « Je suis de Chicago en fait. » « Qu'est ce qui t'a amené ici ? » Voulut-il savoir. C'était plus ou moins la même question que sa fille m'avait posé. Je pouvais voir d'où son esprit silencieux et pensif provenait. Je me demanda ce qu'il en était de sa mère. « Je voulais changer d'air. Je n'aime pas le bruit de la ville. » « Papa. » Coupa Bella. « Est-ce que tu as déjà mangé ? » « Non, je t'attendais. » Répondit-il. « Ok, pourquoi ne garderais-tu pas un œil sur ma camionnette pendant que je préparais quelque chose ? Edward, tu voudrais bien m'aider ? » J'accepta rapidement, souriant devant la manière de manipuler son père. Elle était visiblement habituée à user d'autorité, même si son père était le chef de la police. Bella posa ses affaires et me traîna dans la cuisine où elle commença à fouiller dans les placards. Elle souffla, gênée de ce qu'elle y trouva. « Ok, je vais sûrement devoir aller faire un tour chez Safeway(2). Tout ce qui n'a pas été mangé est périmé.» Elle poussa sa tête dans le congélateur. « On dirait que nous allons avoir du poisson. » Bella n'avait pas réellement besoin de mon aide, alors je me contenta de l'observer. Elle était adorable dans la cuisine. Singulièrement domestique, mais néanmoins… unique. Je pouvais l'imaginer dans une petite cuisine comme celle-ci, préparant le dîner pour un mari qui rentrerait et enroulerait ses bras autour d'elle. Ce serait ordinaire, terne, indigne. Serait-elle satisfaite de ce genre d'existence banale ? Je n'en voyais pas l'attrait. Le voyait-elle ? J'avais dû souffrir de manger une fois que le dîner était servit. Avec Bella et son père m'observant de près, et moi incapable de lire clairement leurs pensées, je devais être encore plus prudent que je ne l'étais en temps normal. Je ne pouvais pas m'en sortir cette fois en prétendant que je n'avais pas faim. Le repas était vraiment horrible, mais je déduisis que Bella était, en fait, une cuisinière compétente devant le véritable plaisir que son père éprouvait. Si je voulais, je pouvais manger de la nourriture… Ça simplifiait les choses. « C'est délicieux Bella. » Mentis-je alors que je grignota vaillamment. « Merci. » Elle rougit. L'esprit de son père était aussi bien tourné dans l'approbation que dans le mépris. Je détesterais être père. Ça me semblait vraiment trop complexe. Je pris quelques bouchées et repoussa ma nourriture en faisait la moue de quelqu'un qui a trop mangé. Ensuite, j'aida Bella à tout nettoyer et finîmes la longue et maladroite soirée dans le salon à regarder ESPN(3). Personne ne prêta beaucoup d'attention à la télé. Le visage de Bella m'indiqua clairement qu'elle aurait bien voulu qu'il nous laisse seuls autant que je le voulais. Finalement, Charlie est monté se coucher et Bella s'activa afin de me faire un lit de fortune sur le divan. J'aurai bien voulu lui dire que c'était inutile. Elle s'attarda avec moi, toute gigotante. « La salle de bains est en haut, la deuxième porte à gauche. Ma chambre est juste en face. Hum… Est-ce que tu as besoin d'autre chose ? » « Ça va aller. » Lui dis-je, observant le mouvement convulsif et nerveux de ses doigts que je n'avais jamais observé avant. « Et toi ça va aller ? » « Bien sur. » Dit-elle. « C'est juste que, tu sais, j'aimerai bien que mon père ne sois pas aussi coincé à ce sujet. » « Il veut juste te protéger. » C'était raté. Elle sortait avec un prédateur. « Je suppose que je devrais aller au lit avant qu'il ne vienne nous espionner. » Soupirais-je. « Euh… Fait de beaux rêves. Je te vois demain matin. » Elle s'élança vers moi rapidement et pressa un baiser sur mes lèvres avant de se diriger vers les escaliers. « Bonne nuit Bella.» Ris-je discrètement. « Bonne nuit ! » elle a appelé en arrière. J'eteignit la lumière, me déshabilla pour me mettre en boxer et m'allongea sur le canapé comme si j'allais vraiment dormir. En réalité, j'attendais ; Je n'avais aucune intention de rester ici toute la nuit. Dès que je serais sûr que Charlie s'était endormi, j'irais explorer un peu la maison - la chambre de Bella, en particulier. Ok, je ferais peut-être un peu plus que explorer une fois que j'y serai. En attendant, je balaya des yeux le petit salon. Toutes les photos d'école de Bella étaient exposées, offrant une chronologie de sa croissance. Je la regardais passer d'une enfant à la dentition parsemé de trou, puis d'une adolescent menue, jusqu'à la jeune femme qu'elle était maintenant. La transformation était incroyable. Je remarquais aussi la vieille photo de mariage et la femme que Charlie n'avait évidemment toujours pas oublié. La mère de Bella. Elle semblait assez … jolie, mais sa fille lui avait pris les meilleurs traits et les avait sublimés. Après avoir fait un tour dans la cuisine, il y avait plus que le haut pour me divertir mais Charlie était encore éveillé. J'essayais de mettre à l'aise sur le divan grumeleux - je jure que je pouvais sentir chaque ressort - et feint de dormir. Quel jour étrange c'avait été. Un mois étrange, aussi. Mais plusieurs choses étaient devenues claires aujourd'hui. J'avais réagi comme un honorable petit-ami lorsque Bella avait été dans la difficulté… plus rigoureusement même qu'un véritable petit-ami, de ce que j'avais observé de la nature humaine. Et Bella avait dit que je m'étais inquiété. Elle n'avait pas tord, me sembla-t-il. Il n'y avait aucune raison logique qui m'avaient poussé à la rejoindre aujourd'hui, sauf que j'avais eu peur pour elle. L'excuse d'avoir besoin d'elle pour mon plaisir était toujours vrai - elle était absolument essentielle. Irremplaçable. Personne ne pouvait se comparer à elle. Mais apparemment, elle m'amenait également vers d'autres lieux… Elle me faisait réfléchir, me faisait ressentir. Elle avait bien trop de pouvoir pour une humaine et je ne voulais pas la combattre. J'avais du plaisir à être avec elle. Pourquoi me soucierais-je d'autre chose ? J'étais un vampire, non ? Mon genre était censé être hédoniste… Je faisais exactement ce que j'étais censé faire - Encourager mes propres désirs. Juste que cette fois, mon désir était concentré sur quelque chose d'autre que le sang et ce n'était peut-être pas réellement un défaut. Content, je laissa mes pensées se dissoudre lorsque j'entendis le bruit de ronflements lourds. Oui. Je gravis silencieusement les escaliers et fit une pause devant la porte de Bella. Son coeur cognait lentement dans le sommeil. Je souris et pénétra à l'intérieur. La chambre de Bella était minuscule et pittoresque. Elle avait toujours son lit d'enfance dans lequel elle était roulée sous un épais édredon. La pièce était trop bien rangée, comme si personne n'était rentré ici depuis un bout de temps. Il y avait un bureau près de la fenêtre, sur lequel se profilait un carré dénué de poussière, où son ordinateur devait se trouver avant qu'elle ne l'embarque avec elle pour ses études. Les étagères de sa bibliothèque aussi, étaient, pour la plupart, vides. Il y avait un rocking-chair (4) démodé dans un coin qui m'intrigua. Pourquoi Bella aurait-elle besoin d'un rocking-chair ? Sa chambre ne me donnait pas autant de réponses à son sujet que je l'avais espéré. Ou peut-être étais-je à court de choses à apprendre sur elle. Bella marmonna dans son sommeil et je le pris comme une invitation à la rejoindre. Me glisser dans son petit lit sans la réveiller était un défi, même pour moi, mais je réussis malgré tout. Je la fixais et étudiais son visage. Elle semblait particulièrement souple dans le repos, détendue comme elle l'était. Ses lèvres entrouvertes attirèrent mon attention, m'invitant à me rapprocher plus près, afin de les embrasser. C'était aussi une bonne façon de la réveiller. Elle ne réagit pas immédiatement alors que mes lèvres touchèrent les siennes, glissant le long de sa peau douce. J'ajouta ma langue à ma caresse et elle gémit doucement. Espérant obtenir une réponse plus forte, je posa ma paume sur son sein tandis que je continuais à l'embrasser. Elle gémit encore et ses yeux s'ouvrirent doucement avant de se refermer à nouveau alors qu'elle commençait à m'embrasser en retour. Elle se tendit soudainement et je la libéra. « Edward ! » Souffla-t-elle. « Qu'est ce que tu fais ? » Je ris. « Je continue de souiller ta vertu. Relax, ton père ronfle assez fort pour réveiller les morts. » Chuchotais-je. « S'il t'attrape ici… » « Pas de danger. » Promis-je. « Tant que tu restes tranquille naturellement. » Ses yeux se rétrécirent. « Nous ne ferons pas ça maintenant. » « Tu ne veux pas ? » Demandais-je, faisant raidir ses tétons rien qu'avec ma voix. « Edward. » Grogna-t-elle. « Arrête ça. » Je soupira. « Je suppose que, si tu le veux vraiment, je peux retourner dans le froid et pauvre canapé… » « Va faire ça. » Souffla-t-elle. « Quelle maîtresse cruelle tu es. » Murmurais-je en bondissant hors du lit. J'étais à mi-chemin vers la porte quand elle m'appela doucement. « Attend ! » Je me retourna, incapable de masquer complètement mon espoir. « Si tu promets de me faire tenir tranquille, je suppose que… On pourrait… Juste une fois. » « Personne ne nous a grillé dans la bibliothèque. » Précisais-je, me glissant sous les couvertures une fois de plus. « C'était un vrai miracle. » Dit-elle, à moitié sarcastique. « Ne t'ai-je jamais détourner du droit chemin ? » Demandais-je, creusant sous son pyjama à la recherche d'une autre partie de son corps. « Hmmm… Ça dépend comment tu définis le 'droit chemin'. » Rétorqua-t-elle, me palpant à travers mon boxer. « Tu n'es certainement pas égarée en ce moment. » Gémis-je. La main qui n'était pas sur son sein poussa sa culotte sur le côté et trouvèrent ses plis humides. « Pas de préliminaires, » Souffla-t-elle, abaissant mon boxer. « Je veux juste te sentir en moi. » « Mais bien sur. » Murmurais-je, glissant à l'intérieur d'elle. Hummmmmm. « C'est parfait. » Chuchota-t-elle contre mon oreille. « Parfait. » Conviens-je. - - Le jour suivant s'est avéré meilleur que je n'avais osé espérer. Le père de Bella, en effet, séduit à l'idée d'aller pêcher alors que le beau temps se maintenait et Bella et moi étions livrés à nous-mêmes. Notre matinée fut consacrée à une longue et agréable douche puis Bella décida de me montrer un peu la ville. Forks était une bourgade pitoyablement petite, aussi cela n'avait pas pris longtemps d'en faire le tour. Il y avait une épicerie, deux stations service, un restaurant douteux, Newton's Outtfitter's… Comment ces gens ont fait pour survivre jusqu'à présent ? Bella m'a conduit en premier dans le magasin 'Chez Newton'. Elle avait travaillé là pendant le lycée et se sentit de me montrer l'intérieur. Je la suivis consciencieusement jusqu'à ce que je sente l'odeur sur la porte. Vampire. Il y avait un vampire ici, dans la même ville que Bella. Dieu merci, j'étais là. Elle aurait être tué ce week-end. Heureusement, le vampire était parti à présent… Mais que faisait-il dans un magasin spécialisé dans le camping et la randonnée ? Je me rapproche de Bella tandis qu'elle s'approchait du comptoir, balayant les pensées dans le magasin afin d'écarter la moindre menace. Il y avait le propriétaire, un docteur, un campeur… « Mme Newton ! » « Oh Bella, c'est si bon de te revoir ! Et qui est ce jeune homme ? » « C'est mon petit-ami, Edward. » J'inclina la tête poliment et Mme Newton continua ses bavardages. « Comment vont les cours Bella ? » … Mais attendez. Les pensées du médecin n'étaient pas tout à fait normales. Elles venaient trop rapidement et trop nombreuses à la fois. Je me demande ce que je dois faire cette fois – La fréquence cardiaque élevé de M. Wright pourrait être un symptôme - me demande comment la vision d'Alice se déroulera - Le jardin d'Esmée est bien long à se développer ; Je devrais lui ramena d'autre chose à planter - Mon Dieu. Le docteur était le vampire. Les achats ne servaient qu'à éteindre les soupçons sur le pourquoi il - et les autres – étaient absent durant les jours d'ensoleillements. Comment … Comment cela pouvait-il être ? Plusieurs d'entre eux, de ce que j'avais pu voir dans son esprit, allaient à l'école, travaillait… Comment pouvait-il manipuler le sang sans s'exposer ? Et pourquoi est-ce que l'image de ma Bella traversait ses pensées ? « Oh, Dr. Cullen ! » Entendis-je Bella appeler. Je me retourna pour voir un vampire blond s'approcher avec prudence. Il était très bien habillé, poli et il imitait le comportement d'un humain à la perfection. Il avait également les yeux dorés, comme les miens. Se nourrissait-il d'animaux aussi ? Comment était-il arrivé à cette conclusion ? « Bella. Comment vas-tu ? » Demanda-t-il, me jetant brusquement un coup d'oeil. Je voyais mes pensées se refléter dans les siennes - s'interrogeant sur moi, sur ce que je faisais avec Bella, au sujet de mon régime alimentaire… « très bien. Dr. Cullen, je voudrais que vous présenter mon copain, Edward. » Elle se tourna vers moi. « Le Dr. Cullen a passé plus de temps à me rafistoler que je voudrais l'admettre. » Il l'avait opéré après l'accident. Je voyais les images dans sa tête – A quel point elle était fragile, à quel point elle avait été brisé. Je n'avais pas aimé voir ça. « Enchanté de te rencontrer Edward.» Dit le docteur, me tendant la main sa main afin de la serrer. Je la pris avec précaution. « Moi aussi Dr. Cullen. » « Bella ! » Mme Newton s'interrompit. « Je viens juste de me rappeller que tu as laissé un livre ici avant que tu partes. Il est dans le bureau. » « Oh, bien. » Bella se tourna vers moi à nouveau. « Je reviens. » Elle suivit Mme Newton, me laissant seul avec l'autre vampire. « Edward. » Me dit-il sérieusement, trop bas pour qu'un humain puisse entendre. « Je ne sais pas qui tu es ou quelles sont tes intentions, mais j'ai investi un grand nombre de heures et d'énergie afin de garder Bella Swan en vie et je ne veux pas la voir blesser par l'un de mes semblables. Si quelque chose devait lui arriver… Il y aura des conséquences. » Je vis beaucoup de choses dans ses pensées tandis qu'il parlait. Il considérait Bella comme sa fille. Son clan était très soudé et combattrait toujours ensemble. La petite brune pouvait voir le futur et le grand mâle était toujours prêt à relever un défi. « Je comprends. » Dis-je. Bella réapparut de nouveau dans la pièce avec son livre. « On y va ? » Demanda Bella. « Ok. » Convins-je, jetant un dernier regard au vampire. J'aperçu un flash dans sa mémoire - une femme dans un lit de camp, la sueur perlant sur son front. Elle avait des yeux verts et des cheveux comme les miens. C'était ma mère. Le flash avait disparu mais mon intuition me disait que c'était réel. Comment avait-il connu ma mère ? Ma tête tournait tandis que nous sortions en direction de ma voiture. Rien ne se passait comme ça aurait se passer ici. Les vampires ne vivaient pas en clan, ne se nourrissait pas d'animaux et n'avaient pas de travail régulier. Et comment, comment ce vampire avait-il eu des souvenirs de ma mère décédée depuis si longtemps ? « Edward ? Tu vas bien ? » Demanda Bella, me rappelant que je devais mettre en marche la voiture. « Ouais. » Réussis-je à dire, sortant du parking pour aller vers notre prochaine étape - L'épicerie. « Qu'est ce qui s'est passé avec le Dr. Cullen ? Vous vous regardiez d'un drôle d'air. » « Oh, ça. » Je feints de rire. « Apparemment, il ressent une affection paternelle assez forte pour vous. Il a voulu me donner un avertissement sur ce qui se produirait si je te rendais malheureuse. » Bella ris. « Ouais, fait attention. Brise mon coeur et tout Forks viendra te chercher. » Je força un rire étouffé. « Ouais. Avec des fourches et tout. » Merde, pensais-je. Les choses viennent juste de se compliquer. - - (1) Voir chapitre précédent. Il fait référence au poème intitulé « The Love song of J. Alfred Prufrock » de T.S Eliot. Prufrock est le protagoniste du poème. (2) Safeway est une enseigne de grande surface. (3) ESPN (Entertainment Sport Programming Network). Chaîne de TV américaine, spécialisée dans le sport. (4) Rocking-chair : Chaise à bascule (N/T : Je traduis quand même) À Suivre...