Les jours meilleurs de Cecelia Ahern

Les jours meilleurs de Cecilia Ahern

Nombre de pages : 456 pages
Editeur : Milady
Date de sortie : 16 juin 2017
Langue : Français
ISBN-10 : 281122128X
ISBN-13 : 9782811221287
Prix éditeur : 18,20 €
Disponible sur Liseuse : Oui

De quoi ça parle ?

Kitty est dans l’impasse. À force de dévoiler la vie privée des gens dans les colonnes de la presse à scandale, elle s’est acquis une réputation désastreuse et sa carrière de journaliste piétine. Comme un malheur n’arrive jamais seul, elle apprend que Constance, la femme qui lui a tout appris, vit ses derniers instants. Kitty demande alors à son amie de lui confier sur son lit de mort l’histoire qu’elle a toujours rêvé d’écrire. Mais la réponse arrive trop tard, sous la forme d’une liste de cent noms, sans aucune explication.

Déterminée à résoudre l’énigme, la journaliste décide de rencontrer ces inconnus. Cette enquête va lui permettre de découvrir des aspects pour le moins inattendu de la vie de Constance, et peut-être même de trouver un sens à la sienne.

:star: Mon avis :

Une jolie histoire de rédemption, de pardon, de deuil et d’espoir.

Au début, Kitty, c’est le genre de journaliste qu’on ne peut pas blairer. À vouloir le scoop incroyable, elle a détruit la vie d’un homme innocent en l’accusant de viol sur mineurs. Pour ne pas arranger les choses, celle qui est sa mère de coeur, Constance, est gravement malade, mais Kitty trouve toujours une bonne excuse pour ne pas aller à l’hôpital. Bref, un personnage pour lequel on n’a pas beaucoup de sympathie.

Et puis, et puis…

Et puis Constance lui rappelle comment elle était, lorsqu’elle débutait le journalisme. Intrépide, volontaire, qui voulait améliorer la vie des gens. Tout le contraire de celle qu’elle est devenue. Elle lui donne une ultime mission, écrire l’article qu’elle-même aurait voulu faire avant de mourir. Pour cela, Kitty doit aller chercher dans le bureau de Constance un dossier précis, et lui ramener pour avoir des explications. Mais Constance décède avant… et Kitty se retrouve avec une liste de cent noms. Cent personnes qui à première vue n’ont rien à voir entre elles, et qui n’ont même pas entendu parler de Constance avant l’appel de Kitty. La jeune femme est bien embêtée, mais elle n’a que quinze jours pour mener à bien sa mission, car le prochain numéro du journal à sortir sera dédié à Constance. Elle va pouvoir refaire ses preuves, mais y arrivera-t-elle ?

C’est le genre de livres qui fait du bien au lecteur. Il nous apprend qu’on peut tous faire des erreurs, avoir des regrets, avoir l’impression qu’on a raté, échoué, et pourtant, avec du travail, de la conviction, de l’amitié, de l’amour et un peu de grandeur d’esprit, on peut rebondir. Des fois on tombe, mais on se relève à chaque fois. Peut-être que certains pourraient trouver ça un peu niais, mais je trouve qu’on se prend facilement dans l’intrigue. Qui sont ces cent personnes ? Qu’ont-elles en commun ? On rencontre une retraitée qui a fait un pari des dizaines d’années auparavant, et qui est sur le point de le gagner. Une jeune femme dont le métier est de trouver le cadeau idéal demandé par son client. Un homme qui a fait de la prison pour avoir tabassé le violeur présumé de sa fille. Une femme qui ressemble aux papillons qui sont sa spécialité. Une jeune fille qui est demandée en mariage toutes les semaines. Bref, à chaque portrait, on se laisse embarquer dans une histoire, dans un univers.

La philosophie de ce livre, on la découvre assez rapidement finalement : chacun de nous est un héros qui s’ignore parce qu’il estime n’avoir fait que son devoir. Chacun dit que son passé n’a pas d’impact, ne vaut pas celui d’un autre, alors qu’au contraire, on est tous là pour s’enrichir mutuellement.

En bref, quand on finit ce livre, on est bien. Et on a presque envie de demander la suite !