Chronique de Bees 
:star: Thoughtless, tome 5 – Sauvage de S.C Stephens
Nombre de pages: 560
Editeur: Hugo Roman
Date de sortie: 13 juillet 2016
Collection: New Romance
ISBN-10 : 2755623403
ISBN -13 : 978-2755623406
Prix : 17€
Disponible sur liseuse : OUI
Résumé
Griffin Hancock est le bassiste un peu bad boy des D-Bags, le groupe le plus chaud du moment. Il a tout ce dont il rêve : une grande maison, une belle voiture, une magnifique famille. Malgré tout, cet homme sauvage et à l’ego surdimensionné en a assez d’être dans l’ombre de Kellan Kyle. Il estime être le meilleur et tout le monde devrait le savoir.
C’est pourquoi lorsqu’une opportunité se présentera, Griffin n’hésitera pas à la saisir. Le groupe n’est pas d’accord avec lui et il prend alors une décision radicale : il quitte Seattle avec sa famille pour retourner à L.A. pour y faire carrière seul.
Mais le succès n’est pas aussi facile qu’il l’aurait pensé, et qu’il pourrait avoir mis son couple en danger. Griffin expérimentera alors l’adage : « On ne connait pas la valeur de ce que l’on possède avant de tout perdre « .
Mon avis
Sauvage est le point final de la saga de S.C. Stephens. Si j’ai été mitigée à plusieurs reprises tout au long de la saga quant à l’intrigue et au développement des personnages, je dois admettre que l’écriture de l’auteure est d’une excellente qualité. C’est réaliste, sans pour autant tomber dans l’écriture facile ; ça reste un roman, il faut donc un minimum de qualité au niveau du langage.
Mais pour parler davantage de Sauvage et de son héros, Griffin, j’ai fini par m’attacher à cette tête de mule d’une extrême arrogance. Et c’est vrai qu’au premier abord, il paraît simplement antipathique. Dans Thoughtless, Griffin est un personnage secondaire agaçant, mais qui se démarque des autres membres du groupe par son caractère bien trempé. Du coup, je comprends la pertinence d’avoir fait un tome sur lui pour conclure la saga, plutôt que de se lancer dans un spin-off sur les autres membres du groupe. Et, par bien des aspects de sa personnalité, Griffin est le plus intéressant et haut en couleur des membres des D-Bags –à côté de lui, je trouve Kellan trop mélancolique et torturé, Matt et Evan trop effacés.
Cependant, j’ai aimé le fait que S.C. Stephens ne passe pas tout le roman à nous dire à quel point il est extravagant. Là, en un peu plus de 500 pages, on a un tour complet de sa personnalité, mais aussi une intrigue, des rebondissements, des personnages qui évoluent, grandissent, et dont nous constatons l’évolution sous nos yeux. Entre le Griffin du début du livre et celui de la fin, il y a un fossé énorme qui s’est crée, et grâce au travail de l’auteure, on ne perd pas complètement de vue le Griffin qui plaît tant aux lecteurs, on apprend juste à aimer une version de lui plus adulte et un peu moins égoïste. Griffin évolue et grandit au fil des pages, et l’écriture de son histoire est d’une excellente qualité, pleine de justesse.
L’histoire tourne autour de lui, mais cela n’empêche pas les autres personnages –membres de D-Bags et autres- d’avoir leurs propres vies en parallèle. Même si Griffin est le pivot de l’histoire, on suit de loin l’évolution des autres personnages –nos jeunes adultes du début de Thoughtless sont devenus des adultes rangés. Griffin aussi, et j’ai été surprise de constater son changement de route à 360 degrés, entre le début de la saga et sa situation familiale des dernières pages. Mais bon, Griffin restera toujours Griffin, et même en bon père de famille, son caractère bien trempé le rendra toujours inoubliable.
