L’aquarelliste de Béatrice Masini

l'aquerelliste de Beatrice Masini

Nombre de pages :  432
Éditeur :  Le livre de poche
Date de sortie :  13 mai 2015
Collection :  Littérature & Documents
Langue :  Français
ISBN-10:  2253068519
ISBN-13:  978-2253068518
Prix Éditeur :  7,30€
Disponible sur Liseuse : Non

Son résumé :

Début du XIXe siècle, la Lombardie est sous domination autrichienne. Bianca, jeune peintre surdouée, fait ses premiers pas vers l’indépendance. À l’invitation de don Titta, un influent poète féru d’horticulture, elle entame la réalisation d’un catalogue illustré sur la flore, d’une richesse exceptionnelle, du domaine de Brusuglio. N’appartenant ni à la classe des maîtres ni à la domesticité, Bianca devient l’observatrice privilégiée de la demeure et commence à déceler des secrets. Elle se prend d’affection pour Pia, une jeune servante vive à qui elle souhaite communiquer un souffle de liberté. Ces quelques années à l’aube du Printemps des peuples vont mettre sa naïveté et sa droiture à l’épreuve de la complexité du monde. Un apprentissage majeur dans sa vie de femme et d’aquarelliste.

L’avis d’Eole

J’étais très emballée par ce livre : la couverture magnifique et le résumé prometteur me faisaient vraiment envie, et malheureusement, j’ai été assez déçue

L’histoire se résume très facilement : Bianca est une jeune aquarelliste que son père a toujours éduquée pour qu’elle devienne une femme indépendante, non obligée de se marier. Mais après la mort de celui-ci, Bianca ne se sent plus la bienvenue dans la maison familiale, dirigée par son grand frère un peu conservateur, et accepte donc un contrat pour plus d’un an dans la demeure de Brusuglio. Le but ? Illustrer un dictionnaire de botanique. Là, elle se fond petit à petit dans la famille composée de la mère du poète Titta, de sa femme Julie, de leurs 5 enfants (des triplées et deux garçons), mais elle se lie aussi avec Ines, le précepteur anglais, Pia et Minna les servantes.

De là, on voit mon premier problème : la multiplicité des personnages. D’habitude cela ne me gêne pas forcément, mais là ils sont très peu décrits et on se mélange avec une facilité effarante entre leurs différents noms. De plus, des fois, l’auteur nous montre une scène entre deux personnages, et on est censé deviner de quels personnages il s’agit ! A cause de cet effet, je n’ai pas compris qui était la personne qui s’en prenait à Bianca à un moment donné du roman et c’est assez handicapant vu que c’est une scène primordiale !

De plus, au vu du nombre de personnages, et du manque de descriptions des personnages, je ne me suis pas du tout attachée à eux et c’est dommage car pour moi, l’intérêt principal du roman à la base, c’était de s’intéresser à Bianca et à son parcours de femme forte, or elle ne m’a pas intéressée du tout. Je l’ai trouvée très égoïste dans ses actions. En fait les motivations de chaque personnage sont très floues, j’ai l’impression que tout le livre est flou. En le lisant, je voyais un tableau avec des taches de couleur mouvantes mais pas de formes fixes…

Ensuite, parlons de l’histoire plus en détails. Quand j’ai refermé le livre, je me suis dit : « Mouais, ben en fait l’histoire aurait tenu en un paragraphe, ça aurait été la même chose ». Et pourtant, je ne me dis jamais ça pour un livre d’habitude, donc c’est dire s’il m’a déplu. Certes, après coup, quand j’y repense, je sens qu’il y avait une histoire de fond, on voit l’apprentissage de Bianca : le monde n’est pas toujours beau, et on n’a pas toujours raison. Mais le problème c’est que cette histoire est noyée sous les descriptions. Alors autant il n’y avait pas de descriptions de personnages, autant niveau paysages, métaphores florales et tout, il y en avait trop ! Beaucoup trop ! Il a dû y avoir près de 375 pages de descriptions, pour 50 pages de dialogues et pour moi, même si d’habitude ça ne me dérange pas, là c’était trop. Surtout que j’ai trouvé beaucoup de répétitions dans ces descriptions.

Ce qui m’amène au dernier point noir : l’écriture. Outre les descriptions à rallonge et répétitives, je déplore les usages de temps. L’auteur a employé du présent et du passé dans les mêmes phrases pour décrire des actions se passant au même moment. Alors au début, j’ai essayé de comprendre : peut-être employait-elle le présent pour des faits physiques concernant Bianca et qui donc duraient dans le temps, et le passé pour les actions brèves. Mais même comme ça, je n’ai pas été convaincue et ça m’a vraiment perturbée dans ma lecture !

Ce livre a donc été une énorme déception pour moi, je pense qu’il peut plaire à certaines personnes, après tout il a reçu un prix, mais moi il ne m’a pas convaincue et j’en suis un peu dégoûtée car il me tentait vraiment.

Très Moyen

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Songe d'une nuit d'été

Songe d'une nuit d'été est un blog culturel tenu par Artemissia Gold / Julie F. et consacré à la littérature sous toutes ses formes entre autre chose, mais aussi aux séries TV, Films et tout ce qui touche au domaine du loisir.

3 Commentaires

  1. J’avais été tentée de le prendre quand on nous l’a proposé. Le résumé m’avait attirée aussi . C’est dommage

  2. Houlà! Quelle déception! J’ai voulu lire ton avis parce que la couverture m’a fait de l’oeil directement et j’aimais bien le résumé… Et bien me voilà décidée à ne pas le lire. Trop de points négatifs que tu développes qui sont rédhibitoires à mes yeux (comme les millions de personnages ou les temps qui se mélangent…)!

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