Leçons de Libertinage de Victoria Dahl

Victoria Dahl fait parti de ces écrivains de romances historiques à la plume plus incisive et indéniablement plus « jeune ». Ces personnages semblent parfois échappés d’un autre temps, d’un autre contexte pour être balancés sans ambages au temps des crinolines et des perruques poudrées.

Pour tout vous dire, c’est l’impression que j’ai à chaque fois que je lis ses romans. Ses personnages me paraissent toujours un peu trop éloignés de ce qu’ils devraient être pour cette époque. Trop de notre temps et pas assez du leur.

Leçons de Libertinage de Victoria Dahl

Leçons de Libertinage de Victoria DahlBroché: 424 pages
Editeur : Milady Romance (22 mars 2013)
Collection : Pemberley
Langue : Français
ISBN-10: 2811209980
ISBN-13: 978-2811209988

Son résumé :

Une délicieuse immersion dans les jeux de l’amour et du hasard.

Londres, 1844.

Fille d’un hobereau libertin, Emma Jensen a gardé de son enfance passée au milieu des parties de cartes le goût des paris risqués. Sans un sou en poche, cette ravissante jeune femme devient l’égérie d’une noblesse londonienne éprise de jeux de hasard. Emma sévit sous le nom de lady Denmore, veuve au passé trouble, ne reculant devant aucun scandale. Conquis par cette beauté au tempérament de feu, l’ombrageux duc de Somerhart, aristocrate solitaire, n’est pas au bout de ses peines.

Mon Avis :

Dans Leçons de Libertinage, Victoria Dahl nous immerge dans les milieux fermés et hautement indécents de la société Britannique, libertine.

L’héroïne, Emma a souffert dans sa jeunesse d’avoir eu un père très porté sur la « chose », qui passait ses soirées à organiser des parties fines dans son château et ce au détriment de ses enfants. Ca a traumatisé l’enfance de la jeune femme.  Son père ayant tout perdu, est mort sans laisser le moindre héritage à sa fille. Cette dernière, pourtant est bien décidée à réaliser son rêve : avoir une vie tranquille dans une jolie petite ferme loin des festivités indécentes des hautes sphères de la soi-disant bonne société.

Pour se faire, elle décide de jouer la veuve pas du tout éplorée et de tenter sa chance aux jeux de pari et du hasard lors d’évènements libertins. J’avoue que je n’ai pas compris son caractère, ni n’avoir été plus émue que ça par sa soi disant détresse. Je l’ai trouvé au contraire, par bien des aspects, assez antipathique et parfois aux antipodes de ce qu’elle aurait du être selon moi.

Pareil pour le héros : Somerhart qui a fait vœux de célibat mais dès qu’il croise Emma, il n’a de cesse de vouloir faire d’elle sa maitresse. S’engage entre eux, une partie de jeu du chat et de la souris. Ils se cherchent, se trouvent puis se fuient parce que, il faut bien comprendre que tout deux sont désabusés par cette société libertine. Somerhart, plus jeune, a aimé les parties fines et il n’était jamais le dernier pour certains jeux osés. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il a déjà rencontré Emma quand elle était petite. Elle l’avait pris pour un Prince Charmant venu à son secours mais en grandissant, elle a bien compris que s’il était chez son père lors d’une de ces fameuses soirées, ce n’était pas pour compter les marguerites dans le jardin.

Malgré tout, elle est attirée par lui et bien que décidée à ne garder que son but en tête, elle tentera le diable en le séduisant et en se laissant séduire.

Dans l’ensemble, je ne vous le cache pas, le livre se lit très bien, très facilement.

Le lecteur n’a aucun mal à entrer dans l’histoire. L’écriture de Victoria Dahl, est jeune, dynamique et les scènes osées sont décrites avec beaucoup de sensualité, mais pour tout vous avouer, je n’ai pas eu plus de sympathie que ça pour les deux héros, qui parfois ne me paraissaient pas vraiment crédible. Emma dans son soucis de jeune femme qui veut réussir seule et sans l’aide de personne (parce qu’elle a été déçue par les hommes à cause de son père) ne m’a pas émue plus que ça. Quant à Somerhart, il n’y avait de petite étincelle qui me disait : « Waouh… ça c’est un héros que j’aime ». Non, j’ai lu avec plaisir leur histoire mais je n’ai pas réussi à m’y attacher.

Après je pense que c’est une question de vision et de ressenti. J’avoue préférer des héros à « l’ancienne » et la façon dont l’auteure nous dépeint ces jeunes gens censés vivre au 19ème siècle ne m’a pas convaincue plus que ça.  Il n’y avait pas assez d’intrigue, pas assez d’accrochage et vous savez comme j’aime les héros qui s’accrochent, se déchirent pour mieux se retrouver ensuite.

Mais je gage que ce roman trouvera son public car encore une fois, il est loin d’être mauvais. J’avoue même que pour le moment c’est l’un des meilleurs que j’ai lu de cette auteure.

A découvrir pour les curieux.

Se Lit bien

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Julie F. / Artemissia Gold

🦋 Julie / Artemissia 🦋 Lectrice compulsive et blogueuse à mes heures perdues. Depuis peu, j'écris des romans publiés aux éditions Elixyria sous le nom de plume de Julianna Hartcourt.

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