A partir d'aujourd'hui tous les dimanches matin seront dédiés à la Fan-zone de Twilight ! Je vous propose donc les suites de Bonne Foi que je n'avais pas updaté depuis bien longtemps... A lire ou à relire ! It's so delicious believe-me ! :lol: Jacob, sors de ma tête XD Titre :BONNE FOI - CHAPITRE 16 ( Traduction) Auteur: Amesthyst JacksonTraductrice : Lily77974 Rating : Interdit aux moins de 18 ans Pairing: Edward & Bella Disclaimer : Il est évident que les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer Résumé: UA. Edward Masen a été transformé en 1918 et abandonnée par celui qui l'a engendré. Il n'a jamais rencontrer Carlisle et se nourrit de sang humain... Jusqu'à ce qu'il tombe sur Bella Swan pour une nuit qui va tout changer. Note : Ceci est une traduction de l'excellent "Bonne foi" d'Amesthyst Jackson. Fiction entièrement pensée du Point de vue (POV) d'Edward. BONNE FOI CHAPITRE 16 Regarder Bella se réveiller le matin était devenue un de mes moments préférés. C'était tellement… réjouissant. Généralement, elle commençait par dire de quelque chose d'absurde dans son sommeil - ce matin c'était la phrase « Les singes de mer ont piqué mon fric Edward. » Ensuite, elle s'effondrait sur le coté opposé sur lequel elle dormait, jetant souvent son corps sur le mien dans le processus. Elle se blottit contre moi comme si j'étais nounours en peluche ; c'était étrange. Même son subconscient ne me craignait pas. Ses instincts continuaient de me dérouter mais j'aimais qu'elle soit bizarre. Bella s'étala sur moi et je ne pu résister de la toucher. Son dos et ses cuisses nus étaient facilement à ma portée. Je tâtais sa peau lisse et chaude, si parfaite… Il y avait un grain de beauté en bas à gauche de son dos que je n'avais jamais remarqué avant. Comme j'en traça le contour avec mon index, elle se tortilla et roula sur le dos. Ah bin, ça laissa encore plus de choses bien exposées. Je me baissa et joua avec l'un des mamelons roses, aimant la façon dont il durcissait à mon contact. Il était temps de la réveiller pour jouer un peu décidais-je, et je connaissais un bon moyen de le faire. Soigneusement, pour ne pas la réveiller trop tôt, je me suis mis à genoux entre ses jambes et plaça ma bouche sur son sexe. L'humidité scintillait sur ses lèvres intimes et ma bouche s'en arrosa. J'adorais son goût. Je sortis délicatement ma langue et lécha tout ce que son corps m'offrait, en savourant sa douce richesse. Je portai ma bouche jusqu'à son clitoris. Elle gémit mon prénom. Était-elle réveillée ? Je ne voulais pas prendre le risque de vérifier. Soigneusement, je glissai deux doigts à l'intérieur d'elle et tandis qu'elle haletait, ses mains saisirent mes cheveux. Elle était définitivement réveillée à présent. Je lécha et suça son clitoris à l'unisson de mes doigts qui la pompait, la travaillant sans cesse vers sa libération. Ses gémissements se transformèrent en cris passionnés alors je continuais, puis elle commença par onduler ses hanches contre moi et elle se resserra autour de mes doigts et hurla sa jouissance. Je m'arrêta seulement lorsqu'elle fut calmée, puis je retira mes doigts afin de les nettoyer en les léchant. Je lui jetai un coup d'œil. Elle avait les yeux mi-clos. « Bonjour. » Dis-je avec un sourire faussement innocent. Elle rit d'un ton moqueur. « Tu as une de ces façons de le dire. Tu as… vraiment fait ça ? » « Faire quoi ? » Demandais-je, sentant là une occasion parfaite pour la taquiner. Elle rougit. « Tu sais… » Je levai un sourcil. « Lécher ta chatte ? Dévorer ta chatte juteuse ? Savourer ta douce petite chatte ? … Hmm, ça fait un peu trop de répétition tu ne penses pas ? » Bella leva ses yeux au ciel, rouge comme une borne d'incendie. « Tu aimes vraiment ça ? » « Oui, pourquoi je n'aimerais pas ? » Demandais-je. Je ne pouvais pas résister de lui donner une autre coup de langue pour lui prouver mon point de vue. Elle cria. « Mais ça n'est pas… Ça n'a pas un goût désagréable ? » Dit-elle avec son nez froissé. « Non. » Je rampa sur elle, anergate mon visage au sien. « Tu es exquise. Tu aimerais le voir par toi-même ? » Son front se sillonna. « Tu veux que… ? » « Embrasse-moi. » Proposais-je, encore plus excité par la perspective de la voir se goûter elle-même sur mes lèvres. Ok, il en fallait peu pour m'exciter. Elle mordit sa lèvre dans une brève hésitation avant de se pencher vers moi et de presser ses lèvres sur les miennes. J'effleura ma langue contre ses lèvres et fut surpris de la rapidité avec laquelle elle ouvrit la bouche pour enlacer sa langue avec la mienne. Un grondement rugit dans ma gorge tandis qu'elle la suçait. Bella se retira et lécha ses lèvres. « Hmm. Nous avons bon goût. Mais je crois que le tien est meilleur. » « Vilaine petite chose. » Souris-je. « Est-ce qu'il y a quelque chose que tu n'essayerais pas ? » Elle réfléchit. « Et bien, il y a des choses pour lesquelles je ne comprends pas pourquoi certaine personne les essayerait mais tant que nous n'allons pas dans les extrêmes… non, ça me plairait assez d'essayer certains trucs. » « Dans ce cas, fais-moi penser d'acheter des menottes. » Elle laissa échapper un rire surpris qui fut suivi par un malheureux gargouillis en provenance de son estomac. « Je crois que c'est l'heure du petit-déjeuner. » Railla-t-elle. Je la libéra et m'effondra de nouveau sur lit dans un soupir. « Bien. Mais ramène ton joli petit cul ici dès que tu as fini. » Elle roula des yeux et fila vers ma commode pour prendre un T-shirt. Il recouvra à peine ses fesses ; elle devrait vraiment porter mes vêtements plus souvent. « Garde le lit au chaud pour moi. » Dit-elle tandis qu'elle se précipita à la cuisine. Je ris doucement. Garde le lit au chaud… J'écoutai les bruits que faisait Bella lorsqu'elle prit son bol de céréale, le tintement de la cuillère et le craquement de sa mastication. Je voulais la rejoindre mais ça aurait pu lui donner l'idée que j'étais prêt à sortir du lit, ce qui n'était certainement pas le cas. Elle s'arrêta dans la salle de bains sur le chemin du retour, et revins finalement dans la chambre en sautant sur le lit. « Alors, qu'est ce qu'on fait aujourd'hui ? » Je levai un sourcil. « Parce que tu le demandes ? » « Nous ne pouvons pas faire ça toute la journée. » Je maintins mon sourcil surélevé. « Ok, je ne peux pas faire ça toute la journée. » Rectifia-t-elle dans un rire. « Nous pourrons bien trouver quelque chose à faire, une fois que je me serais débarrassé de ceci. » Dis-je en indiquant du regard le gonflement visible entre mes cuisses. Il était là depuis quatre heures du matin. « Jusque-là, je ne vais pas pouvoir penser à autre chose. Surtout quand tu n'as pas de culotte. » Bella a fini par me tirer hors du lit mais nous n'avions pas été bien loin ; nous nous installâmes sur le divan, pour lire. C'était son idée, mais j'étais assez content. Elle se recroquevilla avec Emily Bronte (1) tandis que je continuais mon étude sur Sartre. J'étais à l'aise. Plus tard, elle posa sa tête sur mes genoux, le livre au-dessus de son visage et nous restâmes ainsi durant plusieurs heures. Par la suite, Bella se rendit de nouveau à la cuisine pour se faire un sandwich pour le déjeuner et je déclina son offre de m'en faire un. Après, elle voulut une leçon de piano et je passai l'après-midi à lui montrer les positions et le maintien corrects des mains, la guidant par des rythmes et des mélodies simples. Elle se montra souvent frustrée mais elle également déterminée, de telle sorte que je la trouva très drôle. Elle refusait tout simplement l'échec, comme si elle avait le choix. A l'heure du dîner, je réalisa que je devrais nourrir Bella à nouveau - les humains n'étaient-ils pas fatigués de manger aussi souvent ? - et je n'avais rien pour faire un repas. Les deux seules options semblaient être, soit de passer commande, soit manger dehors. J'essaya d'envisager laquelle camouflerait le plus mon petit appétit. « Bella, ça te dirait de sortir ce soir ? » Demandais-je, reposant toujours derrière elle sur la banquette du piano. Elle essayait de jouer encore « Twinkle Twinkle Little Star » (2) pour la énième fois. « Où ça ? » Demanda-t-elle, distraite. « Au resto et quelque part après… Nous n'avons jamais eu de rencart tu sais. » Elle sourit légèrement. « Un rencart hum ? Comme un dîner et un film ? » « Ouais. Je pourrais même peut-être t'emmener danser. » « Je ne suis pas une très bonne danseuse. » Dit-elle, inquiète. « En plus, je n'ai rien à me mettre. » « Juste un film alors. » Convins-je, mais mon esprit était fixé sur mon fantasme du corps de Bella se balançant avec lenteur au rythme de la musique. « Mais je t'emmènerai danser un jour. » Nous nous rendîmes dans le seul restaurant italien de la ville, comme le désirait Bella. Pour une fois, notre serveur ne fut pas un idiot et nous a plaça dans coin tranquille au fond. Bella commanda des lasagnes ; J'optai pour les spaghettis. Il serait plus facile de lui faire croire que j'avais mangé plus que je ne l'avais fait - et au moins la sauce était de la bonne couleur, même si elle n'avait pas la bonne saveur. « Ça semble assez normal pour nous. » Fit remarquer Bella, tout en grignotant un bout de pain. « Je veux dire, nous avons tout fait à l'envers jusqu'ici. » « Et bien, ça a du bon de tout faire à l'envers. » Précisais-je. « Même si notre premier rendez-vous se fait trois semaines après le début de notre relation. » « Vrai. » Convint-elle. « Mais je ne suis pas sûr que nous aurions pu nous enfuir à Las Vegas en premier. » Je forçai un rire. Naturellement, elle plaisantait, mais les plaisanteries avaient tendance à faire surgir des pensées plus profondes. Bella avait-elle envisagé le mariage avec moi ? Avait-elle dans l'idée que notre relation puisse aboutir à ce résultat? C'était impossible, et il était dangereux qu'elle pense une telle chose. « Quel film aimerais-tu aller voir ? » Lui demandais-je, changeant ainsi de sujet. Elle commença à parler d'un nouveau film français qui passait en ce moment dans les salles. Elle était extrêmement enthousiaste sur le sujet et j'étais bien plus disposé à parler de ça. La conversation l'a maintint distraite même quand la nourriture est arrivée et je doutais qu'elle ait remarqué combien j'avais peu mangé. Ce que j'avais dû avaler reposait comme du plomb dans mon estomac. Ah, toutes les choses que je faisais pour cette humaine… Après dîner, nous sommes allés au cinéma. C'était assez proche du restaurant. Bella plaça sa main dans la mienne pendant que nous marchions. J'avais toujours remis en question cette pratique humaine; Quel était l'intérêt de se tenir main dans la main ? Je ne pouvais pas nier mon désir de toucher constamment Bella Swan et je me suis demandé si elle ressentait la même chose. Peut-être que c'était le but. Le film que Bella voulait voir ne débutait pas avant quarante-cinq minutes alors nous avons erré quelques instants dans la rue. Cette partie de la ville était plus… libérée. Il y avait une série de magasins locaux vendant toutes sortes de choses bizarres. Des hippies, Pensais-je. Bella sembla être fascinée par les différentes enseignes, attirée par les couleurs lumineuses et les bizarreries. « Regard Edward, ils font des boîtes à musique sur commande. » Hurla-t-elle en s'arrêtant devant une autre vitrine. « N'est-ce pas fantastique ? » « Des boîtes à musique ? » J'examinai le choix. Le magasin, d'après l'affiche, pouvait faire des boîtes à musique avec n'importe quelle mélodie et offrait des conceptions variées. Une entreprise très créative. « Allons à l'intérieur. » Proposa-t-elle, en tirant fortement sur mon bras. « Ok. » Je ris de son excitation et suivis Bella tandis qu'elle passait en revue les boîtes à musique en bois. Elles coûtaient toutes très cher et étaient apparemment faites main et je savais que, façonnées aux désirs du client, le prix était plus élevé. « Elles sont belles hein ? » Soupira Bella. « J'ai toujours adoré les boîtes à musique. J'en avais une quand j'étais petite qui jouait « Once upon a dream » de la Belle au Bois Dormant avec le prince et la princesse dansant ensemble… Je n'ai aucune idée ce qui lui est arrivé. » Son visage était doux-amer, nostalgique et comme si elle m'avait jeté un sort, je me suis retrouvé en train d'essayer de me souvenir de mon enfance, de raviver ma mémoire. Je pouvais entendre la voix de ma mère dans la cuisine, me grondant pour avoir goûter la tarte aux pomme réservée pour le dessert… La main de Bella retrouva la mienne et je revins dans le présent. « Allons-y. Le film va bientôt commencer. » Dit-elle. Nous nous sommes installés au fond de la salle de cinéma à ma demande, bien que les yeux rétrécis de Bella indiquaient qu'elle savait exactement à quoi je pensais. « Je veux réellement voir ce film. » Prévint-elle. « Si tu voulais faire ça, nous aurions dû rester à la maison. » « Oui, oui, Bien sur. » Ris-je, relevant l'accoudoir entre nous. Quelle barrière inopportune. « Mais si le film t'ennuie, devrais-je garder mes mains pour moi ? » Elle rougit et pinça ses lèvres. « Dis-toi bien que, si le film m'ennuie, c'est moi qui me garderai pas mes mains pour moi. » Je gémis à sa timide insolence. « Dans ce cas, j'espère que ce sera la chose la plus terriblement ennuyeuse que tu n'ais jamais vue. » Les lumières se tamisèrent et le film commença. Dans l'obscurité, la lumière du film illuminait le visage de Bella et des étincelles électriques semblaient entre nous, m'appelant pour que je la touche et me l'interdisant à la fois. Bella regarda le film avec la plus grande attention. Apparemment, elle ne le trouvait pas ennuyeux, bien que je ne partageais pas son avis. C'était juste un film de plus au dialogue énigmatique et à l'action confuse. Je n'ai rien trouvé de bien passionnant dans l'intrigue. Jusqu'à ce que la scène de sexe ne commence. Une scène de sexe plutôt graphique. Aussi intéressant que ce l'était, la réaction de Bella était encore plus intéressante. Son coeur s'emballa, les effluves de son odeur vinrent s'écraser sur moi, son visage s'empourpra et le parfum de son excitation se mélangea au tout. Je me penchai plus près, sentant la légère augmentation de la température de son corps. « Définitivement pas ennuyeux. » Chuchotais-je contre son oreille, appréciant sa chair de poule tandis que mon souffle refroidit sa peau. « Dois-je néanmoins garder mes mains où elles sont ? » Elle secoua lentement sa tête dans la négative, bien que ses yeux restèrent fixés sur l'écran. Je considérai la chose comme un défi. D'une main, je desserra son jeans et la glissa directement dans sa culotte. Mes doigts furent accueillis par sa peau humide et chaude tandis que je descendis encore plus bas. Un halètement saccadé s'échappait de sa gorge tandis que j'atteignis ses lèvres intimes. Elle saisit son accoudoir et serra sa mâchoire afin de contenir d'autres bruits qu'elle pourrait laisser échapper. « Est que tu aimes ça ? Mater deux personnes le faire pendant que je te doigte ? Avec ces inconnus autour de nous, inconscients de ce que ma main est en train de te faire ? Hummm, oui, tu aimes ça, vilaine fille. » Gémis-je, sachant parfaitement à quel point elle était réceptive quand je lui parlais comme ça. Son doux gémissement se mêla à celle de l'actrice à l'écran. Je titillai son clitoris lentement, soigneusement, faisant jaillir les sensations. Sa main saisit mon bras. « Plus vite. » Souffla-t-elle. J'agita mon doigt en cercles rapides en harmonie l'ondulation de ses hanches. La scène d'amour était terminée mais ni l'un ni l'autre ne s'en préoccupait. Le visage de Bella se tordit dans la concentration et il était clair qu'elle avait besoin de plus. Je décala ma main, glissant deux doigts à l'intérieur d'elle tout en pressant la paume de ma main sur son clitoris. Je bougeai ma main avec fermeté, et en quelques secondes, elle enfoui son visage dans mon épaule, insonorisant ses cris contre ma chemise. Me fatiguerais-je jamais de voir cette fille fondre pour moi ? Elle passa le reste du film posé contre moi. Bella bailla au moment où nous retournâmes à la voiture. Je pouffai en la voyant pratiquement s'écrouler sur le siège passager. « Serais-tu épuiser par hasard ? » Elle inspira profondément. « Et bien j'ai eu… » Elle fit une pause afin de compter sur ses doigts, « … Ouais… Cinq orgasmes aujourd'hui. Ça peut être très éprouvant tu sais. En plus, l'insatiable accroc du sexe avec qui je sors a décidé de me réveiller tôt. » « Je ne t'ai pas entendu te plaindre. » Répondis-je, riant à la plaisanterie. « Les cinq fois. » « Je ne peux pas croire que je t'ai laissé me tripoter dans une salle de cinéma. » Rougit-elle. « J'y crois. » Souris-je. Elle claqua mon bras sans enthousiasme. « Ferme-là. Bien que je doive dire, c'était la seule partie du film que j'ai vraiment aimé. » Notre dimanche ressembla fortement à notre samedi, bien que les activités aient un peu varié. Bella avait quelque chose à lire pour son cours et je jouai une nouvelle composition. Nous nous installâmes sur le canapé tandis que Bella regardait les infos à la télé plus tard dans la soirée. Au bout d'un moment, elle soupira lourdement et éteint le poste. « Qu'est ce qui ne va pas ? » Lui demandais-je. Elle se tourna pour me faire face, un peu agitée. « Je me sens … si triste tout d'un coup, juste à la pensée que le week-end prend fin. » dit-elle doucement en me regardant timidement à travers ses mèches. « Plus je passe du temps avec toi et plus dur est la perceptive de te quitter. Edward, je veux que tu saches que… Je t'aime. » Je me figeai. Elle me fixait avec tant d'espoir et de tendresse dans les yeux que tout d'un coup, je ne sus plus quoi faire. J'aurais dû voir venir son attachement progressif, j'aurai dû me préparer à ça, mais j'avais vécu dans l'instant, insouciant. Et maintenant, j'étais pris au piège de mon propre jeu. J'avais deux options. Je pouvais continuer dans le mensonge, mais ça la conforterait dans l'idée d'un futur entre nous que je ne pouvais pas lui promettre. Ou… ou je pourrais y mettre fin maintenant. Cette pensée me comprima la poitrine dans une inexplicable panique mais je suivis néanmoins le raisonnement jusqu'au bout. Si j'en finissais, ce pourrait être la meilleure chose pour nous deux. Qu'avais-je attendu qu'il se produise après tous ? Nous n'aurions pas pu continuer comme ça indéfiniment. Elle avait une vie à vivre. Il était peut-être temps que je fasse la même chose moi aussi. Bella regarda ses mains. « Tu n'as pas à me le dire en retour. Je veux dire, ça ira pour moi si tu ne ressens pas les choses de la même manière. J'avais juste besoin de le dire. » « Bella… Je crois que nous… qu'on a été trop vite. » Dis-je précautionneusement, bien que ma gorge se serra contre les mots. Ses yeux, au départ brillant de confiance, s'élargirent dans la douleur et la trahison, jetant des accusations silencieuses. Je détourna les yeux et poursuivis. « Ça fait juste un mois après tous. Je pense qu'on devrait prendre de la distance tous les deux. » Je lui jetai un coup d'oeil, sentant déjà le manque. Elle va me…manquer. La perspective des prochaines semaines, mois, années sans elle était… sombre. Mais c'était une bonne raison de plus de faire ça. Je n'aurais jamais dû m'attacher à elle comme ça. Certes ce n'était pas ce qui importait. Certes je pourrais trouver d'autres distractions. Elle me regarda bouche bée dans l'incrédulité durant un long moment avant que son visage ne se vide de toute expression. C'était comme si quelqu'un avait éteins les lumières de ses yeux. Ils étaient simplement… morts. « Je crois que tu devrais me ramener chez moi. » Dit-elle avec une petite voix, en pivotant rapidement. Elle se précipita dans la chambre pour récupérer les choses qu'elle avait apportées avec elle. Je me suis efforcé de me lever, pour trouver mes clefs de voiture. C'était absurde d'être ainsi paralysé par une perte à laquelle j'aurais dû faire face tôt au tard. Elle était seulement humaine. Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas la considérer comme les autres, superflue ? Avec le temps, je me suis dit que je cesserais de la voir comme ça. Je savais que c'était un mensonge. Bella est revenue, toujours avec la même expression vide. Le trajet jusqu'à la voiture fut silencieux, de même que dans la voiture où elle passa son temps à regarder dehors par la vitre. Je ne pouvais pas savoir ce qui se passait dans sa tête et ça me frustra. Je cru percevoir de la souffrance dans sa façon de se tenir mais je ne pouvais pas en être sûr et je ne pouvais pas me permettre de sembler m'en soucier. Quand nous arrivâmes au dortoir, elle sortit sans un mot, sans un seul regard en arrière. Son parfum persista, même dans le cuir des sièges, et je savais qu'il s'était aussi imprégné dans l'appartement. Il opacifia ma tête, sans me laisser la possibilité de penser à autre chose. Je devais fuir ce parfum, fuir de cette ville. Je devais regagner une vision objective J et j'ai eu besoin d'une distraction. J'ai démarré la voiture et me suis dirigé vers l'ouest. Je retournais à Forks. A Suivre... (1) Ecrivaine britannique. Auteure de Les hauts de Hurlevents (2) Comptine pour enfant. En français, c'est Ah! Vous dirai-je, Maman : www(point)youtube(point)com/watch?v=s3qDnPzHFuoh