Les 25 livres à lire de la Rentrée Littéraire 2018 !

Votre banquier va vous détester !

Nous sommes début septembre, qui dit septembre dit rentrée, et qui dit rentrée dit surtout Rentrée Littéraire ! Et oui parce que la rentrée n’est pas que négative (quoique je crois que certains parents apprécient cette période !), c’est un des moments les plus foisonnants en terme de sorties, la joie des lecteurs et des libraires ! Il est donc plus que temps de vous présenter la sélection des Songeuses pour cette rentrée 2018 ! Je limite à 30 titres car sinon on s’arrête plus et ça ferait trop mal au portefeuille…

La sélection de Littlepadfoot

Les prénoms épicènes d’Amélie Nothomb

Sortie le 22 août chez Albin Michel au prix de 17,50€

De quoi ça parle ?

« La personne qui aime est toujours la plus forte. »

Pourquoi ce livre ?

Que serait une rentrée littéraire sans un roman d’Amélie Nothomb ? Je suis encore loin d’avoir lu toute ses œuvres, mais j’apprécie énormément cette auteure et je la suis très assidument !

 

 

Le malheur du bas de Inès Bayard

Sortie le 22 août chez Albin Michel au prix de 18,50€

De quoi ça parle ?

« Au coeur de la nuit, face au mur qu’elle regardait autrefois, bousculée par le plaisir, le malheur du bas lui apparaît telle la revanche du destin sur les vies jugées trop simples. »

Dans ce premier roman suffoquant, Inès Bayard dissèque la vie conjugale d’une jeune femme à travers le prisme du viol. Un récit remarquablement dérangeant.

Pourquoi ce livre ?

C’est un premier roman qui m’a l’air absolument dérangeant et marquant, le sujet est dur mais cela m’intéresse de le lire car on n’en parle pas assez.

Modèle vivant de Joann Sfar

Sortie le 29 août chez Albin Michel au prix de 18€

De quoi ça parle ?

C’est l’histoire d’un professeur de dessin qui s’appelle Joann Sfar. La direction des Beaux-Arts le réveille aux aurores afin de régler le problème du harcèlement sexuel à l’école. Rien que ça ?
C’est l’histoire d’une époque qui ne veut plus qu’on la représente. Les modèles se révoltent, vous arrachent les pinceaux des mains et vous disent : je vais le faire moi-même, mon portrait.

Féroce et pertinent : tout l’art de Joann Sfar.

Pourquoi ce livre ?

J’adore cet auteur déjà pour ses bandes-dessinées et j’ai bien envie de le découvrir également pour ses romans. Retrouvez prochainement la chronique de Zellena sur Songe !

Ma chronique de sa dernière BD : Aspirine

 

Ce cœur qui haissait la guerre de Michel Heurtault

Sortie le 22 août aux éditions Albin Michel au prix de 24,50€

De quoi ça parle ?

Au lendemain de la Grande Guerre, Anton découvre un domaine inexploré : la conquête de l’espace. Jeune ingénieur allemand, il rêve plus d’étoiles que de pouvoir et de politique. Une opportune neutralité qui lui permet de ne pas prendre position entre pro et antinazis. Mais que vaut la neutralité lorsque l’on travaille sur une fusée financée par l’Armée et qu’elle devient une arme dévastatrice ? Ce sont deux femmes également aimées qui rappellent à ce coeur rebelle que si l’homme n’est pas fait pour la guerre, il l’est encore moins pour la servitude, et l’amènent à passer de la résistance passive à la trahison de son pays.

Pourquoi ce livre ?

C’est un roman qui me semble très intéressant, qui marie deux sujets : la conquête spatiale et la Seconde Guerre Mondiale. Vous pourrez bientôt lire ma chronique sur le site !

La tête sous l’eau d’Olivier Adam

Sortie le 23 août chez la Collection R au prix de 16€

De quoi ça parle ?

Vingt ans après Je vais bien, ne t’en fais pas, Olivier Adam nous plonge à nouveau La tête sous l’eau.

Quand mon père est ressorti du commissariat, il avait l’air perdu. Il m’a pris dans ses bras et s’est mis à pleurer. Un court instant j’ai pensé : ça y est, on y est. Léa est morte.
Puis il s’est écarté et j’ai vu un putain de sourire se former sur son visage. Les mots avaient du mal à sortir. Il a fini par balbutier :  » On l’a retrouvée. Merde alors. On l’a retrouvée. C’en est fini de ce cauchemar. « 
Il se trompait. Ma sœur serait bientôt de retour mais nous n’en avions pas terminé.

Pourquoi ce livre ?

J’avais déjà lu Je vais bien ne t’en fais pas de l’auteur et j’avais beaucoup apprécié. J’espère que ce roman sera tout aussi bien, mais je n’en doute pas surtout s’il est édité par la Collection R !

 

Les heures rouges de Leni Zumas

Sortie le 16 août aux éditions Les Presses de la Cité au prix de 21€

De quoi ça parle ?

États-Unis, demain.
Avortement interdit, adoption et PMA pour les femmes seules sur le point de l’être aussi. Non loin de Salem, Oregon, dans un petit village de pêcheurs, cinq femmes voient leur destin se lier à l’aube de cette nouvelle ère. Ro, professeure célibataire de quarante-deux ans, tente de concevoir un enfant et d’écrire la biographie d’Eivør, exploratrice islandaise du XIXe siècle. Des enfants, Susan en a, mais elle est lasse de sa vie de mère au foyer – de son renoncement à une carrière d’avocate, des jours qui passent et se ressemblent. Mattie, la meilleure élève de Ro, n’a pas peur de l’avenir : elle sera scientifique. Par curiosité, elle se laisse déshabiller à l’arrière d’une voiture… Et Gin. Gin la guérisseuse, Gin au passé meurtri, Gin la marginale à laquelle les hommes font un procès en sorcellerie parce qu’elle a voulu aider les femmes.

Pourquoi ce livre ?

C’est un roman au sujet qui m’intéresse beaucoup, une dystopie liée aux femmes, à l’avortement et à la conception.

Moi ce que j’aime, c’est les monstres d’Emil Ferris

Sortie le 23 août aux éditions Louverture au prix de 34,90€

De quoi ça parle ?

Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, adore les fantômes, les vampires et autres morts-vivants. Elle s’imagine même être un loup-garou: plus facile, ici, d’être un monstre que d’être une femme. Le jour de la Saint-Valentin, sa voisine, la belle Anka Silverberg, se suicide d’une balle dans le coeur. Mais Karen n’y croit pas et décide d’élucider ce mystère. Elle va vite découvrir qu’entre le passé d’Anka dans l’Allemagne nazie, son propre quartier prêt à s’embraser et les secrets tapis dans l’ombre de son quotidien, les monstres, bons ou mauvais, sont des êtres comme les autres, ambigus, torturés et fascinants. Journal intime d’une artiste prodige, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres est un kaléidoscope brillant d’énergie et d’émotions, l’histoire magnifiquement contée d’une fascinante enfant. Dans cette œuvre magistrale, tout à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien infiniment personnel entre un expressionnisme féroce, les hachures d’un Crumb et l’univers de Maurice Sendak.

Pourquoi ce livre ?

Le seul roman graphique de ce top et une pépite que j’espère pouvoir découvrir si mon budget me le permet.

 

Caribou Baby de Meg Rosoff

Sortie le 12 septembre aux éditions Rageot au prix de 11,90€

De quoi ça parle ?

Jess a 17 ans et elle vient d’avoir un bébé. Bon… pas n’importe quel bébé : un bébé caribou. Personne ne sait comment c’est arrivé. On n’avait rien détecté. Avec Nick, son copain bien humain, Jess apprend à accepter l’absurdité de la vie, à devenir mère, à comprendre que son enfant est un individu, parfois encombrant, mais un individu à part entière. Un être qu’il faut choyer… et savoir laisser vivre et libérer le moment venu.

Pourquoi ce livre ?

C’est LE roman jeunesse de la rentrée qui me fait le plus envie : une belle métaphore sur un sujet intéressant qu’est la maternité adolescente et un livre à prix tout doux en plus ! C’est sûr il va avec moi à la caisse celui-là.

 

La vie dure trois minutes d’Agnès Laroche

Sortie le 12 septembre aux éditions Rageot au prix de 14,90€

De quoi ça parle ?

Quand Automne a appris que ses parents avaient accepté d’accueillir Chloé pour son année de terminale, elle a soupiré. Et puis Chloé est arrivée. Chloé solaire, Chloé généreuse… et elles deviennent inséparables.
À son contact, Automne la silencieuse s’épanouit. Son talent pour la danse se révèle. Et elle rencontre Mehdi…

Pourquoi ce livre ?

C’est une histoire adolescente qui m’a l’air absolument réaliste et bouleversante : bref tout ce que j’aime ! C’est une de mes futures lectures alors restez connectés.

 

Khalil de Yasmina Khadra

Sortie le 16 août aux éditions Julliard au prix de 19€

De quoi ça parle ?

Vendredi 13 novembre 2015. L’air est encore doux pour un soir d’automne. Tandis que les Bleus électrisent le Stade de France, aux terrasses des brasseries parisiennes on trinque aux retrouvailles et aux rencontres heureuses. Une ceinture d’explosifs autour de la taille, Khalil attend de passer à l’acte. Il fait partie du commando qui s’apprête à ensanglanter la capitale.
Qui est Khalil ? Comment en est-il arrivé là ?

Pourquoi ce livre ?
Un roman au sujet du terrorisme et où nous sommes du côté des terroristes justement, je veux absolument lire ce roman et j’adore l’auteur en plus !

 

Berlin Finale de Heinz Rein

Sortie le 20 septembre aux éditions Belfond au prix de 23€

De quoi ça parle ?

Publié en 1947 en Allemagne, vendu à plus de 100 000 exemplaires, Berlin finale est l’un des premiers best-sellers post-Seconde Guerre Mondiale. Une œuvre passionnante, haletante, audacieuse, qui a su, alors que l’Europe se relevait à peine de la guerre, décrire dans toute sa complexité le rapport des Berlinois au nazisme.
Jusqu’alors inédit en France, un roman-reportage brillant qui nous raconte, à travers les destins d’une poignée de résistants, les derniers jours de Berlin avant sa chute. Un texte majeur, un Vintage événement.

Pourquoi ce livre ?

Je suis plutôt passionnée par cette période de l’Histoire et je trouve ça très intéressant de lire un roman qui est contemporain de cette époque. C’est un roman de 880 pages donc j’espère être vite passionnée par ce récit documentaire mais cela me promet une belle découverte je pense !

 

Sous les branches de l’udala de Chinelo Okparanta

Sortie le 23 août aux éditions Belfond au prix de 22€

De quoi ça parle  ?

1968. Le Nigeria et la jeune république du Biafra se déchirent, les conflits interethniques sont chaque jour plus meurtriers, la population sombre peu à peu dans le désespoir.
Au cœur de cet océan de violence, la jeune Ijeoma tombe amoureuse d’Amina.
La relation des deux adolescentes est rapidement découverte et tous, mères, pères, voisins, amis, se chargent de leur rappeler qu’aux yeux de Dieu et de la loi, leur amour est criminel.
Pour Ijeoma, un choix se dessine alors : se cacher et suivre ses désirs ; ou s’oublier et jouer le rôle que la société lui impose.
Une existence prisonnière du mensonge, est-ce la seule issue qui s’offre à Ijeoma ?

Pourquoi ce livre ?

C’est une de mes futures lectures, une histoire qui a l’air absolument bouleversante qui aborde l’homosexualité au Nigéria. Je vous en dis plus très vite !

 

Les fureurs invisibles du cœur de John Boyne

Sortie le 22 août aux éditions JC Lattès au prix de 23,90€

De quoi ça parle ?

Cyril Avery n’est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais – ou du moins, c’est ce que lui répètent ses parents adoptifs. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui est-il ?
Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif d’un couple dublinois aisé et excentrique par l’entremise d’une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans la vie, avec pour seul et précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune Julian Woodbead, un garçon infiniment plus fascinant et dangereux.
Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher qui il est et d’où il vient – et pendant près de trois quarts de siècle, il va se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien plus encore.

Pourquoi ce livre ?

Un roman-fleuve, initiatique, qui se déroule durant l’Irlande du XXe siècle. Moi ça suffit pour me convaincre ! (Et c’est aussi l’auteur de Le Garçon en pyjama rayé en plus !)

 

Rubiel e(s)t moi de Vincent Lahouze

Sortie le 30 août aux éditions Michel Lafon au prix de 17,95€

De quoi ça parle ?

 » Si je devais me souvenir d’une chose, d’une seule chose, ce serait la vision des murs gris de l’Orphelinat du Bienestar de Medellin et des portes qui claquaient lorsque nous courions dans les couloirs, le bruit sourd de mes pieds nus sur le parquet de bois délavé et poussiéreux. Oui, d’aussi loin que je me souvienne, la couleur n’existait pas.
Je suis né en Colombie, à la fin de l’année 1987, mais je n’ai commencé à vivre qu’en 1991. « 

Pourquoi ce livre ?

C’est un roman que je ne connaissais pas avant ce week-end, avant qu’une amie me parle d’un de ses proches qui a sorti un livre, entre fiction et témoignage, sur son enfance. Cela a le don d’attiser ma curiosité et je pense lire ce livre avec beaucoup d’intérêt !

 

Le roman de Jeanne de Lidia Yuknavitch

Sortie le 23 août aux éditions Denoël au prix de 21€

De quoi ça parle ?

Anéantie par les excès de l’humanité et des guerres interminables, la Terre n’est plus que cendres et désolation. Seuls les plus riches survivent, forcés de s’adapter à des conditions apocalyptiques. Leurs corps se sont transformés, albinos, stériles, les survivants se voient désormais contraints de mourir le jour de leurs cinquante ans. Tous vivent dans la peur, sous le joug du sanguinaire Jean de Men. Christine Pizan a quarante-neuf ans. La date fatidique approche . Rebelle, artiste, elle adule le souvenir d’une héroïne, Jeanne, prétendument morte sur le bûcher. Jeanne serait la dernière à avoir osé s’opposer au tyran. En bravant les interdits et en racontant l’histoire de Jeanne, Christine parviendra-t-elle à faire sonner l’heure de la rébellion ?

Pourquoi ce livre ?

Ce roman post-apocalyptique a l’air très intéressant et franchement la couverture me donne trop envie ! Et puis globalement, Denoël est une des éditions où je vais presque les yeux fermés.

 

Orphelins 88 de Sarah Cohen-Scali

Sortie le 20 septembre chez la Collection R au prix de 15,90€

De quoi ça parle ?

Munich, juillet 1945.
Un garçon erre parmi les décombres…
Qui est-il ? Quel âge a-t-il ? D’où vient-il ? Il n’en sait rien. Il a oublié jusqu’à son nom. Les Alliés le baptisent  » Josh  » et l’envoient dans un orphelinat où Ida, directrice dévouée, et Wally, jeune soldat noir américain en butte au racisme de ses supérieurs, vont l’aider à lever le voile de son amnésie.
Dans une Europe libérée mais toujours à feu et à sang, Josh et les nombreux autres orphelins de la guerre devront panser leurs blessures tout en empruntant le douloureux chemin des migrants.
Si ces adolescents sont des survivants, ils sont avant tout vivants, animés d’un espoir farouche et d’une intense rage de vivre.
Un roman saisissant qui éclaire un pan méconnu de l’après- Seconde Guerre mondiale et les drames liés au programme eugéniste des nazis, le Lebensborn.

Pourquoi ce livre ?

Je termine par le meilleur, un des romans que j’attends le plus, car j’avais eu un coup de cœur intersidéral pour Max ! Je voulais le relire (pour la 4ème fois) sans savoir qu’un nouveau livre allait sortir sur la même période et abordant le Lebensborn. Du coup je vais le relire pour pouvoir vous donner mon avis, car c’est un roman que j’ai lu bien avant d’arriver sur Songe et ensuite je pourrai lire avec joie ce nouveau livre dès sa sortie

 

 

La sélection de Mady

 

 

La toile du monde d’Antonin Varenne

Sortie le 22 août aux éditions Albin Michel au prix de 21,50€

De quoi ça parle ?

Aileen Bowman, trente-cinq ans, journaliste, célibataire, est venue couvrir l’événement pour le New York Tribune. Née d’un baroudeur anglais et d’une française utopiste, élevée dans le décor sauvage des plaines du Nevada, Aileen est un être affranchi de tout lien et de toute morale, mue par sa passion et ses idéaux humanistes. Au fil d’un récit qui nous immerge au coeur de la ville en chantier, du métropolitain naissant aux quartiers des bordels chers aux peintres, la personnalité singulière d’Aileen se confond avec la ville lumière. Un portrait en miroir qui dessine la toile du monde, de l’Europe à l’Amérique, du XIXe et au XXe siècle, du passé d’Aileen à un destin qu’elle n’imagine pas.

Pourquoi ce livre ?

Pour le fait qu’il aborde l’exposition universelle de 1900, ça a l’air très intéressant ! A très vite pour ma chronique sur Songe.

 

Une vie de pierres chaudes d’Aurélie Razimbaud

Sortie le 22 août aux éditions Albin Michel au prix de 21,50€

De quoi ça parle ?

Qu’est-ce qui brille à la même hauteur que le soleil ? L’amour ou la mort ?
Dans ce récit enfiévré, qui raconte l’Algérie avant, pendant et après l’indépendance, Aurélie Razimbaud tisse les liens subtils et poignants entre l’amour et l’abandon. Qu’il s’agisse des pays ou des êtres, comment aller dans le sens d’une réconciliation, comment panser les plaies, comment éviter qu’elles ne s’ouvrent ?
L’indépendance d’un pays, les liens d’un homme, des histoires qui se croisent : un premier roman porté le souffle tiède de la Méditerranée, une mer-maîtresse en coups de théâtre.

Pourquoi ce livre ?

Pour l’aspect historique de la vie après la guerre à Alger.

 

Le cœur perdu des automates de Daniel H. Wilson

Sortie le 13 septembre chez Fleuve Editions au prix de 21,90€

De quoi ça parle ?

Moscou, 1709. Un automate reprend vie dans un atelier, aux côtés d’une poupée à la mécanique tout aussi précise et complexe que la sienne, sa soeur. Doués de parole et d’une âme, ils ont pourtant tout oublié de leur passé. Et de la guerre qui déchire leurs semblables.
De nos jours. Fascinée par les automates, June parcourt le monde à leur recherche, brûlant de percer leur mystère. Elle possède un étrange legs de son grand-père : une sorte de coeur finement ouvragé, réceptacle, elle le sent, d’un secret intemporel et d’une histoire épique. En effet, si les automates existent depuis la nuit des temps, dissimulés parmi les hommes, le compte à rebours pour leur survie a débuté. Et c’est June qui en détient la clef.

Pourquoi ce livre ?

Entre la SF et le thriller, le sujet est très intéressant avec les automates qui se confondent avec les humains. Vous pouvez déjà retrouver la chronique d’Artemissia sur ce roman 

 

La sélection de Zellena

 

 

 

 

La vérité sort de la bouche du cheval de Meryem Alaoui

Sortie le 23 août aux éditions Gallimard au prix de 21€

De quoi ça parle ?

Jmiaa, prostituée de Casablanca, vit seule avec sa fille. Femme au fort caractère et à l’esprit vif, elle n’a pas la langue dans sa poche pour décrire le monde qui l’entoure : son amoureux Cháiba, brute épaisse et sans parole, ou Halima, sa comparse dépressive qui lit le Coran entre deux clients, ou encore Mouy, sa mère à la moralité implacable qui semble tout ignorer de l’activité de sa fille. Mais voici qu’arrive une jeune femme, Chadlia, dite « Bouche de cheval », qui veut réaliser son premier film sur la vie de ce quartier de Casa. Elle cherche une actrice…

Pourquoi ce livre ?

Parce que j’ai envie de découvrir la vie qui se déroule dans les quartiers populaires de Casablanca.

 

Helena de Jérémy Fel

Sortie le 22 août aux éditions Rivages au prix de 23€

De quoi ça parle ?

Kansas, un été plus chaud qu’à l’ordinaire. Une décapotable rouge fonce sur l’Interstate. Du sang coule dans un abattoir désaffecté. Une présence terrifiante sort de l’ombre. Des adolescents veulent changer de vie. Des hurlements s’échappent d’une cave. Des rêves de gloire naissent, d’autres se brisent. La jeune Hayley se prépare pour un tournoi de golf en hommage à sa mère trop tôt disparue. Norma, seule avec ses trois enfants dans une maison perdue au milieu des champs, essaie tant bien que mal de maintenir l’équilibre familial. Quant à Tommy, dix-sept ans, il ne parvient à atténuer sa propre souffrance qu’en l’infligeant à d’autres… Tous trois se retrouvent piégés, chacun à sa manière, dans un engrenage infernal d’où ils tenteront par tous les moyens de s’extirper. Quitte à risquer le pire. Et il y a Helena… Jusqu’où une mère peut-elle aller pour protéger ses enfants lorsqu’ils commettent l’irréparable ? Après Les Loups à leur porte, Jeremy Fel aborde cette vertigineuse question dans une grande fresque virtuose aux allures de thriller psychologique.

Pourquoi ce livre ?

J’aime les thrillers psychologiques et le résumé est vraiment très alléchant.

(Et un petit bonus de la part de Littlepadfoot, parce que ce livre me plaît beaucoup aussi, j’ai très hâte de le lire!)

 

Le Mars Club de Rachel Kushner

Sortie le 22 août aux éditions Stock au prix de 23€

De quoi ça parle ?

Romy Hall, 29 ans, vient d’être transférée à la prison pour femmes de Stanville, en Californie. Cette ancienne stripteaseuse doit y purger deux peines consécutives de réclusion à perpétuité, plus six ans, pour avoir tué l’homme qui la harcelait. Dans son malheur, elle se raccroche à une certitude : son fils de 7 ans, Jackson, est en sécurité avec sa mère. Jusqu’au jour où l’administration pénitentiaire lui remet un courrier qui fait tout basculer.
Oscillant entre le quotidien de ces détenues, redoutables et attachantes, et la jeunesse de Romy dans le San Francisco de années 1980, Le Mars Club dresse le portrait féroce d’une société en marge de l’Amérique contemporaine.

Pourquoi ce livre ?

Parce que je m’intéresse depuis longtemps à l’univers carcéral.

 

La générosité de la sirène de Denis Johnson

Sortie le 30 août aux éditions Christian Bourgeois au prix de 20€

De quoi ça parle ?

La Générosité de la sirène regroupe cinq nouvelles teintées de poésie et d’humour, mettant en scène des personnages aussi loufoques qu’émouvants. Loin de poser un regard désabusé sur l’humanité, Denis Johnson fait évoluer ses personnages habitués à la douleur dans des nouvelles douces-amères, magnifiques, honnêtes et drôles. Si le livre se compose de courtes histoires, sa lecture touche le lecteur de manière continue : Denis Johnson est un maître de la qualité plutôt que de la quantité, il fabrique des phrases sublimes capturant les sentiments avec une précision poétique et le lecteur oublie le poids du sujet évoqué pour se concentrer sur le plaisir de la prose. La Générosité de la sirène est un chef-d’oeuvre posthume, montrant la capacité extraordinaire de l’artiste à se confronter à sa mort imminente. Cette collection reflète la sensibilité de l’auteur mais également sa lutte pour donner un sens à la vie. Il n’y a plus de temps à perdre dans des bars insignifiants, avec des conversations vides de sens, il n’y a, d’une certaine façon, plus de temps à perdre à faire autre chose. Être vivant est suffisant, jusqu’à ce que la vie s’en aille.

Pourquoi ce livre ?

C’est un livre qui a l’air à la fois drôle et absurde, et ça me plait !

 

Invasion de Luke Rhinehart

Sortie le 31 août aux éditions Les forges de Vulcain au prix de 22€

De quoi ça parle ?

Des boules de poils intelligentes débarquent sur Terre. Venues d’un autre univers, elles n’ont d’autre but que de s’amuser. L’une d’entre elles, Louie, est adoptée par Billy Morton, un Américain moyen plein de bon sens. Quand les autorités décident de se saisir de ces bestioles, Billy et sa famille, échaudés par l’Amérique contemporaine où ils se sentent de moins en moins à l’aise, prennent la tangente : peut-être que, finalement, la sagesse n’est pas du côté du pouvoir politique, mais du côté de cette anarchie sympathique, de cette libération improbable que cette invasion apporte.

Pourquoi ce livre ?

Parce que ça parle d’aliens et que ça a l’air un peu barré !

 

Désintégration d’ Emmanuelle Richard

Sortie le 30 août aux Editions de l’Olivier au prix de 16,50€

De quoi ça parle ?

 » Les gosses de riches gueulent en riant plus fort  » Qu’est-ce que j’peux faire, j’sais pas quoi faire « , ritournelle en scie, scie qui vrille mes tympans, implante une graine de haine qui vient se loger très profond dans mon crâne loin après le cortex. « 
Pour payer ses études, elle enchaîne les petits boulots tout en cherchant quelque chose qui serait une place. Elle n’envie pas ces jeunes qui, d’un claquement de doigts, obtiennent tout de leurs parents. Ils n’ont de cesse de lui rappeler qu’elle est l’Autre. Mais il n’y a pas de neutralité possible.
À force d’humiliations, le mépris s’inverse. La violence devient dignité. Et la colère monte, jusqu’à se changer en haine pure.
Désintégration est l’histoire d’une femme qui sait qu’un regard peut tuer. D’une combattante habitée par la honte, et qui transforme la honte en arme de guerre. C’est un roman sur le sexe, le pouvoir, le succès. Et la fierté comme moyen de survie

Pourquoi ce livre ?

Un roman que j’ai envie de lire car ses thèmes me parlent beaucoup.

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