Le Passager de Jean-Christophe Grangé

Le Passager de Jean-Christophe Grangé

Broché: 984 pages

Editeur : Le Livre de Poche (2 mai 2013)
Collection : Policier / Thriller
Langue : Français
ISBN-10: 2253175730
ISBN-13: 978-2253175735

Disponible sur liseuse : OUI

Son résumé :
Je suis l’ombre.
Je suis la proie.
Je suis le tueur.
Je suis la cible.

Pour m’en sortir,
Une seule option: Fuir l’autre.

Mon Avis :

Jean-Christophe Grangé est un de mes auteurs préférés. Je trouve que sa façon d’entrer dans les tréfonds de ce que peut faire l’homme est assez déroutante et perturbante (tout comme Maxime Chattam). J’ai d’ailleurs toujours dévoré ses livres juste après leur publication mais ici j’ai 2 ans de retard. Pourquoi ? Tout d’abord : un prix liseuse à faire pâlir n’importe qui et surtout une description trop succincte pour que j’ai envie de me lancer dans un pavé de près de 1000 pages.

D’ailleurs parlons-en de cette description de quelques mots : à mon sens elle n’apporte rien, elle ne titille même pas ma curiosité. Et pourtant, résumer ce livre serait assez aisé sans gâcher le plaisir de la lecture.

Une histoire à deux voix

Nous suivons en parallèle le policier Anaïs Chatelet et le psychiatre Mathias Freire.
L’histoire commence par un appel de nuit qui réveille le médecin : un homme a été retrouvé amnésique près des voies de chemins de fer, un annuaire sur lui et ensanglanté. On lui amène d’urgence pour qu’il arrive à comprendre pourquoi cet homme s’est retrouvé dans cet état à cet endroit. Mathias récupère assez rapidement l’identité de cet homme mais après vérification, les informations données sont toutes incorrectes et n’ont jamais existé.
Anaïs Chatelet, elle, est appelée sur les chemins de fer pour un crime assez particulier : un homme a été tué au fond d’une fosse avec la tête d’un taureau à la place de la sienne.
De là, on peut se demander si l’homme retrouvé errant sur les voies ne serait pas le tueur…

Je ne peux pas aller plus loin dans la description sans gâcher l’histoire. Celle-ci va d’ailleurs nous amener dans le monde des hôpitaux psychiatriques, des SDF, des escroqueries des groupes pharmaceutiques et militaires.
Tout au long du livre, ce que l’on pensait réel est remis en question et nous remontons le cours de l’histoire afin de connaître la réalité.

Un livre bien trop long pour une fin baclée

Le roman est cependant bien trop long pour l’histoire : des longueurs à répétitions, une histoire qui ne tient pas debout à chaque fois et une fin complètement ratée. Tous les ingrédients pour être déçue après une aussi longue lecture.

En conclusion : ce livre est loin d’être le meilleur de l’auteur, on ne retrouve pas la plume et le réalisme de ces anciennes histoires et c’est pour cela que je ne vous le conseille pas.

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