Broché: 343 pages
Editeur : Robert Laffont (12 avril 2012)
Collection : R
Langue : Français
ISBN-10: 2221129288
ISBN-13: 978-2221129289
Prix : 16€90
Son résumé :
Elles sont trente-cinq jeunes filles : la « Sélection » s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre un monde de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le coeur du prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, cette sélection relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure. Quitter sa famille. Entrer dans une compétition sans merci. Vivre jour et nuit sous l’oeil des caméras… Puis America rencontre le Prince. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés…
L’avis de Chouquette :
Cela fait quelques mois déjà que La Sélection traîne dans ma PAL en attendant désespérément que je me décide à la lire ou plutôt à la dévorer. Parce qu’il faut dire les choses telles qu’elles sont, j’ai littéralement engloutit d’une traite de ce roman dont il m’a été difficile de me détacher pour aller dormir. Pourtant, le coup de cœur n’est pas au rendez-vous.
America Singer va avoir 16 ans. Issue d’une famille de Cinq, elle fréquente en secret depuis 2 ans Aspen, un Six. Mais tout va basculer quand elle va recevoir une lettre pour participer à la Sélection et qu’Aspen la poussera à. Persuadée qu’il y a peu de chance qu’elle soit prise, elle s’inscrit et se retrouve… Sélectionnée. Alors qu’elle pense ne jamais pouvoir aimer quelqu’un d’autre qu’Aspen qui lui a brisé le cœur, America va vite découvrir le vrai visage du prince Maxon et peut être l’apprécier plus qu’elle ne le pense.
Une histoire un peu trop prévisible…
Bon, entrons directement dans le vif du sujet en disant ce qui a fait ce que ce roman n’a pas été un coup de cœur : c’est prévisible au possible. Et même si ça ne m’a pas gâché ma lecture, je n’ai eu cette petite étincelle qui m’intrigue, qui me donne envie d’en savoir plus et qui me fait refermer le livre en pensant « Encore ! »… La couleur est d’entrée de jeu annoncée et il n’est pas possible de se tromper sur l’évolution des événements, des relations entre les personnages etc. On sait tout d’avance et cela m’a privé de ce que j’aime tant dans les romans : la capacité d’imaginer comment cela évoluera.
Cette prévisibilité est, selon moi, le gros point faible de ce roman. Il s’agit d’une compétition et tout au long de la lecture on sait où tout cela mènera, comment cela finira même si la fin relève un petit peu le niveau et amorce quelque chose qui m’a intrigué pour la suite. Cependant je sais que quand je vais lire ce deuxième tome, je vais avoir cette appréhension que l’on sache dés le départ comment cela va se finir et ça me « gêne » véritablement cette fois. Tout au long de ma lecture, j’ai eu l’impression qu’il manquait quelque chose à cette histoire à cause de cela. Et c’est dommage…
Une histoire malgré tout touchante et surprenante.
Toutefois, à côté de ce côté prévisible, j’ai trouvé quelque chose d’unique et touchant dans ce roman, quelque chose qui m’a poussé à tourner les pages, qui m’a donné envie de lire la suite : la relation qui unit America à Maxon. La relation si particulière qui va lier ses deux personnages centraux de l’histoire m’a touché, m’a émue par moments même. America qui ne veut pas faire partie de la Sélection parce qu’elle en aime un autre s’ouvre à Maxon qui devient son ami, son confident et réciproquement. Leur amitié marquée par la franchise et le naturel jure avec celle qu’entretiennent les autres protagonistes qui sont clairement plus superficiels.
Cette diversité dans les caractères des personnages est un vrai plus dans le roman puisqu’elle apporte de la couleur, de la richesse au récit et évite de le rendre morne tout en appuyant et jouant sur l’esprit de compétition entre les candidates. Entre celles qui veulent la couronne, l’argent ou l’amour du prince, on constate des rivalités. Mais au-delà de cela, il y a aussi de l’amitié, du soutien, de l’espoir. Et le tout véhiculé par la magnifique plume de Kiera Cass nous donne un roman délicieux que l’on prend plaisir à lire.
Une trame de fond originale.
Et l’on prend d’autant plus de plaisir à lire La Sélection que sa trame de fond est complètement en décalage, créant une discordance entre deux univers. Quand vous arrivez au palais avec America, c’est comme si vous changiez de planète. Plus de misère mais du luxe partout. En effet, si dans la vie quotidienne les castes inférieures ont clairement du mal à joindre les deux bouts et à manger à leur faim, le palais semble à des lieues de tout cela puisqu’il est luxueux et que tout le monde y mange à sa faim.
Cela ajouté à une histoire étonnante et vous vous retrouvez avec quelque chose de vraiment original. Kiera Cass vous conte donc l’histoire d’Illéa, comment il est devenu ce qu’il est, pourquoi ce nom etc. tout en l’intégrant dans l’intrigue elle-même et sans faire que cela soit véritablement « lourd » dans l’histoire.
En conclusion, un roman que j’ai beaucoup aimé et qui se lit très facilement mais dont le côté prévisible m’a empêché de me projeter plus en amont dans l’histoire. Difficile d’imaginer ce que l’on sait déjà n’est-ce pas ? Toute fois, Illéa saura conquérir les cœurs comme il a conquis le mien.
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Retrouver l’avis de Julie Artemissia ⤵
J’ai bien aimé aussi. J’ai déjà lu le tome 2 et ce que je peux en dire c’est qu’on n’avance pas trop le choix d’America mais il y a des révélations surprenantes et un univers beaucoup moins rose. Je l’ai trouvé plus intense. À suivre.
Ha tu me donnes envie ! Je l’ai commandé ce soir en VO, j’attends qu’il arrive pour me jeter dessus.