Les Cendres de L’Oubli : Phænix T1 De Carina Rozenfeld
Broché: 432 pages
Editeur : Robert Laffont (6 septembre 2012)
Collection : R
Langue : FrançaisISBN-10: 2221126971
ISBN-13: 978-2221126974
Prix Éditeur : 17,90€
Résumé :Anaïa a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d’université. Passionnée de musique et de théâtre, elle mène une existence normale. Jusqu’à ce qu’elle fasse cette troublante série de rêves dans lesquels un jeune homme lui parle, et constate une mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus troublant encore : deux séduisants garçons se comportent comme s’ils la connaissaient depuis toujours… Bouleversée par ces évènements, Anaïa devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire pour comprendre qui elle est vraiment et retrouver son âme sœur.
Mon avis :
1 mois. C’est le temps qu’aura traîné ce roman dans ma PAL avant que je ne me décide à sauter dessus pour le dévorer. Et si j’avais adoré le 1er tome de Doregon, Phaenix a finalement ma préférence puisque sans être un coup de cœur, j’ai passé un très agréable moment avec ce roman qui m’a véritablement conquise.
Anaïa vient de finir le lycée et se prépare à rentrer à l’université. Après avoir déménagé de Paris au Sud de la France pour habiter le mas hérité de ses grands-parents, celle-ci angoisse à l’idée de faire sa rentrée alors même qu’elle ne connait personne. Mais le jour de la rentrée, elle retrouvera Garance, une amie d’enfance et s’habituera peu à peu à sa nouvelle vie. Cependant, de nombreux mystères semblent l’entourer mais pour trouver les réponses à ses questions, elle devra faire s’envoler les cendres de l’oubli pour que la vérité sur son histoire lui soit enfin révélée…
Un livre plein de mystère
Quand j’ai commencé Phaenix, je ne savais pas trop à quoi m’attendre et j’ai débuté ma lecture sans aucune attente et sans aucun a priori. C’est sans doute cela qui m’a permis de tant apprécier ma lecture. Une fois embarquée dans Phaenix, j’ai eu énormément de mal à décrocher, à lâcher ce livre qui m’a tant accroché… J’ai adoré toutes ces références musicales avec une mention spéciale pour Apocalyptica qui est un de mes groupes préférés ! Ces références musicales ajoutent une part mystérieuse au livre et notamment dans la relation entre Anaïa & Eidan.
Mais ce roman est surtout un livre bien mystérieux. Anaïa, comme le lecteur, se pose de multiples questions, cherche les réponses mais ne les trouve pas. On se demande quelle est la nature de la relation entre Anaïa & Eidan, pourquoi celui-ci semble si bizarre avec elle et pourquoi Enry semble s’intéresser autant à elle. On s’interroge également sur la nature des rêves que fait Anaïa et chaque nouveau rêve ne fait qu’épaissir le mystère, rendant le lecteur encore plus accro.
Une poésie d’amour et d’oubli…
Toutefois, ce n’est pas seulement le mystère qui m’a conquis dans ce roman, c’est aussi cette histoire d’amour et d’oubli qui m’a fait rêver, m’a fait m’interroger comme Anaïa et m’a véritablement fait vivre l’histoire. Je me suis attachée aux personnages et je me suis souvent demandée qui est le méchant et qui est le gentil de l’histoire bien que je n’ai pas toujours accroché à l’idée qu’Enry soit le gentil. Pourtant, la surprise à la fin a été intacte et chaque révélation que Carina Rozenfeld nous fait est inattendue.
L’auteur ici nous fait vivre l’histoire d’Anaïa. Une histoire d’amour et d’oubli pleine de poésie qui poussera Anaïa à chercher les cendres de l’oubli et à les effacer pour retrouver ses souvenirs, sa vie et son chez soi… La fin est une torture, nous promettant quelque chose de géant pour la suite. Et j’ai vraiment hâte de me procurer le tome 2 pour la lire, pour découvrir si Anaïa va trouver les réponses à ses questions et si elle va retrouver ses souvenirs…
Un livre absolument magnifique que je ne regrette pas d’avoir lu. Une fois de plus, la Collection R et Carina Rozenfeld m’ont conquis.
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