Je ne sais pas si c’est le printemps et le fait qu’en ce moment il fasse beau, mais je suis prise d’une envie de lire exclusivement de la romance ! Bref, j’ai reçu en SP, de la part des éditions J’ai Lu, le prochain Julia Quinn, qui sort le 6 Juin 2012. Il s’agit du premier tome d’une série de 3 : Bevelstoke
Editeur : J’ai lu
Date de sortie : 6 juin 2012
Collection : AVENTURES ET PASSION
Langue : Français
Prix Editeur : 6,60€
ISBN-13: 978-2290040492
Son résumé :
Après l’échec de son mariage, le vicomte Turner est bien décidé à faire une croix sur l’amour. Il y a pourtant une femme susceptible d’éveiller son intérêt, une femme qu’il ne cesse de croiser ces derniers temps… Miranda Cheever, l’amie d’enfance de sa petite sœur. La gamine insignifiante à qui Turner a autrefois offert un journal intime, en lui promettant qu’un jour elle deviendrait jolie.
Mon avis
Il est rare d’être déçue par un « Julia Quinn« .
En général, on peut y aller les yeux fermés, on sait qu’on ne sera pas déçu. Ce roman n’échappe pas à cette règle : il est sympathique et léger. On retrouve que qui fait la « plume » de son auteur bien que pourtant ça ne soit pas le meilleur de ce qu’elle ait pu écrire.
Un Jour Mon Prince Viendra
Miranda, l’héroïne, est attachante bien que parfois un peu agaçante avec son amour éternel pour le beau « Turner« , le frère ainé de sa meilleure amie Olivia. Miranda, est tombée amoureuse du Vicomte quand elle avait dix ans. On aurait pu croire qu’aux fils des années, ce béguin d’enfance serait passé mais non. Par contre le jeune de 19 ans auquel se raccroche Miranda est bel et bien mort.
Turner, après avoir été trahit par la femme qu’il avait épousé, femme, par laquelle il était totalement obsédé, est devenu totalement C***… Oups, pardon, imbuvable ? A baffer ? Bref, apparemment, sa défunte femme (qui a eu l’intelligence de mourir après une mauvaise chute de cheval), lui a totalement enlevé ce qui faisait son charme dans le prologue.
Dommage !
Amour Sans Gloire Ni Beauté
Pourtant, ça n’empêchera pas (et c’est là qu’elle m’a un peu agacée) de rester follement amoureuse de lui, même encore plus que ce qu’elle n’était avant. Pourtant, Turner, n’est pas tendre avec elle et s’amuse beaucoup à ses dépends. Il la séduit pour mieux lui renvoyer à la figure qu’elle n’est rien, qu’il la considère comme une petite sœur ; et qu’elle n’est pas des plus attirantes non plus.
Mouais… Le soucis avec le héros, c’est qu’il ne sait pas ce qu’il veut et du coup, il passe son temps à la faire souffrir. Mais elle, elle tient bon, elle veut y croire, même quand il la balade… Aaaah, c’est beau l’amour !
Une Plume légère et addictive
Heureusement, il y a la plume de Julia Quinn pour rendre l’inacceptable, acceptable. Mais franchement, le héros, je ne l’aime, mais alors pas du tout! Il a une façon d’accepter l’amour qu’il porte à la jeune fille bien trop tardive et sur des raisons qui m’ont fait grincer des dents. Puis, il y a aussi Olivia, la sœur de Turner et meilleure amie de Miranda, qui est là pour égayer tout ça, ainsi que la mère et un autre panel de personnages assez sympathiques. A tous, ils arrivent à donner une dimension intéressante dans les interactions du roman sans le rendre trop lourd ni dramatique.
Le roman en lui même n’est pas transcendant mais il n’empêche qu’on passe un bon moment de lecture. Il n’est ni émouvant ni trépidant, mais il a indéniablement un petit quelque chose qui vous captive du début à la fin… même si « Turner », le héros est difficilement supportable et malgré ce qu’il a vécut. Ça n’excuse pas sa conduite envers Miranda !
Julia Quinn, nous signe là, un bon petit roman loin d’égaler les premiers de son autre série phare : « Les Bridgerton « , mais qui franchement, vaut le coup d’être lu sans modération. C’est ça du Julia Quinn, c’est aussi bon qu’un petit gâteau pour le quatre-heures. On en redemande toujours plus !
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