Jane (Coeur à Prendre) Jones de Joann Reeves

Bien avant de commencer ce tout premier roman de la sous collection »Romance » des « Editions Milady » la fameuse « Central Park« , j’avais entendu des avis plus ou moins mitigés sur ce premier livre. Bien sur et vous commencez à me connaitre mais je ne fais jamais trop attention aux avis des autres et j’attends toujours de me fixer le mien pour être sûre. Même si ça m’aide volontiers à savoir dans quoi je tombe.

J’avoue tout de même que le nombre de page m’avais relativement laissé perplexe sur la « richesse du contenu ».288 pages en tout et pour tout. C’est relativement court mais comme on dit : Haut les chœurs, c’est parti pour la grande aventure !!

Résumé de l’éditeur :

Jane Jones, brillante styliste reconnue à New York, revient dans sa petite ville natale de Vernon, en Louisiane, pour la fête des dix ans du lycée. Il a fallu que sa meilleure amie la supplie de venir y assister. Jane n’a aucune envie de se retrouver nez à nez avec un certain ancien élève, qu’elle a aimé et qui lui a brisé le coeur. Malheureusement, il est là, et le geek à lunettes dont Jane se souvient si bien est devenu un séduisant millionnaire. Il ne manque plus qu’un malentendu pour rendre la situation explosive.

Nombres de pages : 288
Date de Sortie : 18 Mai 2012

Mon avis :

Ça va vous surprendre mais dans l’ensemble j’ai bien aimé. Certes ça ne vaut pas un Julie James ni  un Helen Fielding mais pourquoi devrions-nous bouder notre plaisir ?

Je sens que les fans de « Bridget Jones » ont tiqué au nom de sa maman de plume : Helen Fielding ^^. Je vous rassure, cette romance n’a presque rien à voir du tout ^^. Hormis le même patronyme que cette chère Bridget et une héroïne célibataire… Non non, pourtant dans la forme il y a un petit quelque chose qui pourrait y faire penser mais juste y faire penser car malheureusement comment voulez vous obtenir une histoire riche et prenante avec 288 pages. C’est court et hélas ça se fait sentir.

Du coup l’intrigue générale est un minimum syndical et le roman se focalise sur un weekend: celui du temps de la fête des dix ans du lycée.

Jane, l’héroïne et qui est toujours célibataire, cache un lourd secret : un amour (selon elle) sans retour avec le geek à l’époque du lycée : Morgan Sherwood. Ce dernier, de geek est devenu millionnaire et beau gosse. Comme quoi mesdemoiselles, méfiez-vous du geek qui vous poursuit c’est peut-être lui l’homme de votre vie. Oui bon d’accord il a des lunettes à triple foyer et des boutons pleins la figure… et alors ? L’avenir ! Pensez à l’avenir !

Mais revenons à notre fête du lycée où le beau Morgan fait son apparition au grand damne de Jane et qui bien sur est poursuivit par toutes les nénettes présentes, non casées… Bref, Jane n’en mène pas large et nous non plus… surtout quand on découvre qu’il y a méprise entre les deux héros de cette histoire. A force de malentendu et de non-confiance, nos tourtereaux vont entreprendre un jeu du chat et de la souris digne d’ados pré-pubère. On y croit vraiment grâce aux apparitions, presque grotesque, des parents de Jane (surtout le père).

Bon faut que je vous avoue : j’adore ce genre de quiproquos ou il y a embrouille mais j’aime surtout quand il y a confrontation et apparemment si Jane n’avait pas été un peu plus mature que son geek de chéri devenu millionnaire par je ne sais quel mystère ( ben oui, expliquez ça dans 288 pages c’est digne d’un exercice de 3eme ça), l’histoire se serait soldée par un beau choux blanc de Hollande. Mmm j’adore le choux blanc surtout pour faire des Okonomiyakis (crêpe japonaise)…. enfin bref. Vous l’aurez compris, tout va trop trop vite et du coup les personnages passent pour de véritables ados attardés. L’humour présent ne relève qu’à peine la sauce et du coup ça m’a frustré parce que j’attendais plus que ça.

C’est mignon, c’est sur que pour quelqu’un qui n’a jamais lu de romance contemporaine ça peut être une bonne occasion pour découvrir le principe. Que pour quelqu’un qui n’aime pas lire ça va rapidement droit au but… Mais franchement s’il n’y avait pas eu quelques scènes osées et décrites de façon plus qu’explicite, ça aurait presque pu passer pour un Harlequin en plus évolué.

Malgré tout, je reconnais qu’il y a de bonne chose dedans et qu’au final si le but est de nous détendre et de ne penser à rien sauf à passer un après-midi pleins de douceur où les problèmes du quotidien ont été relégués aux oubliettes, il est parfait ! Le style de l’auteur est de plus fluide et agréable. Pourquoi se priverait-on ? Jane(coeur à prendre) Jones fait parti de ces petits romans sans prétentions qui ne sont pas forcément de grands moment littéraire mais qui font du bien par où ça passe. Un peu comme les bons gâteaux qui font grossir, il faut juste savoir ne pas en abuser pour ne pas finir écœuré.

Artemissia

Artemissia🦋 Je m'occupe du blog Songe d'une nuit d'été depuis 15 ans. J'aime la littérature sous toutes ses formes ainsi que tout un tas d'autres choses dont les mangas (passion depuis plus de 30 ans)💖 J'ai aussi un compte Instagram : @addict.passion

4 Commentaires

  1. Bon je me suis laissée tentée par ce titremais j’avoue que j’ai été un peu déçue par ce livre. Globalement, je préfère Lucky Harbor.
    Ici les personnages sont trop lisses, trop… je ne sais pas… Mais bon en gros j’ai pas vraiment accroché ^^

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