Titre : BONNE FOI - CHAPITRE 9 ( Traduction) Auteur: Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 Rating : Interdit aux moins de 18 ans Pairing: Edward & Bella Disclaimer : Il est évident que les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer Résumé: UA. Edward Masen a été transformé en 1918 et abandonnée par celui qui l'a engendré. Il n'a jamais rencontrer Carlisle et se nourrit de sang humain... Jusqu'à ce qu'il tombe sur Bella Swan pour une nuit qui va tout changer. Note : Ceci est une traduction de l'excellent "Bonne foi" d'Amesthyst Jackson. Fiction entièrement pensée du Point de vue (POV) d'Edward. BONNE FOI CHAPITRE 9 Par Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 Le lundi matin, je souriais d’avance. J'avais laissé Bella seule pour le reste du week-end, essayant de préserver une certaine distance entre nous mais aujourd'hui, j’avais bien l’intention de la séduire. La biologie s’éternisait tandis que j'attendais de la voir. Evidemment, la biologie s’éternisait toujours. Aujourd'hui, j’avais eu droit à une conférence entièrement consacrée à l'ADN… qui avait la seule attention des étudiants en prépa de médecine assis aux premiers rangs. J’arrivais très tôt pour le cours de sociologie, avant même que la classe précédente dans la salle ne soit sortie. Je ne pouvais pas faire grand chose. Je n’avais simplement pas eu la patience de remplir mon temps avec autre chose. Bella apparu vingt minutes avant que la classe ne commençât mais je ne pus rassembler la volonté pour la taquiner… parce qu'elle portait une jupe. Je ne sais pas pourquoi ça m'a allumé autant que ça. Blanche et brodée de petites fleurs bleues, la jupe tombait jusqu’à ses genoux, modeste et innocente petite chose. Elle avait peut-être fait exprès de mettre cette jupe sur elle pour le cours de sociologie après ce qu'elle avait entendu sur mon fantasme de la baiser sur le bureau… Je devinais que je n'étais pas le seul qui pensait tomber dans la séduction aujourd'hui. Que portait-elle sous la jupe, me suis-je demandé ? Je scruta étroitement le tissu. Avec ma vision surnaturelle, je pouvais juste voir un peu de bleu-clair sur sa culotte. Innocente petite culotte sous son innocente petite jupe. Merde, elle était bonne - et elle n'en avait probablement aucune idée. « Très joli. » Souris-je, la visant ouvertement. Le débardeur qu'elle portait étreignait bien ses seins. Elle viendrait certainement avec moi après ce cours, qu'elle le veuille ou non. Elle rougit et vint se pencher sur le mur à côté de moi, près de la porte de la salle de cours. « Tu es en avance. » « Toi aussi. » Précisais-je, riant intérieurement. « Tu espères avoir une bonne place ? » Bella ri. « Ouais, il y a ce type vraiment mignon à coté duquel j’aimerais m’asseoir et je ne veux pas que les autres filles me le piquent. » « Amusant. » Dis-je avec nonchalance. « Il y a une fille que j'espérais avoir à coté de moi aussi… » Je me pencha plus près et chuchota à son oreille, «… et elle porte cette jupe aujourd'hui qui m'incite à vouloir déchirer sa petite culotte et la baiser comme un fou. » Bella trembla et l’intensité de son pouls martelait dans son cou et dans sa poitrine. Je souris, satisfait du travail bien fait. « Ca va être impossible de me concentrer maintenant. » Je souris, sentant une ouverture. J'avais prévu de lui proposer de sécher après ce cours mais elle pourrait vraiment aussi bien sécher celui-là, aussi… « Pourquoi ne pas faire l’école buissonnière ? » Proposais-je, en me rapprochant encore plus, espérant la tenter avec ma proximité. « Pas question. » Indique Bella, secouant sa tête. « J'ai le cours d'algèbre après celui-là… » « Sèche-le aussi. » Recommandais-je. « C’est ça ! Ce cours est assez dur pour moi quand j’y vais réellement, » Dit Bella, secouant la tête énergiquement. « Je t’aiderai à le rattraper. » Je pris un ton câlin. « Viens Bella, vit un peu. » Elle soupira, me regardant avec les yeux suppliants. « S’il te plait Edward, tu sais que j'ai du mal à te dire non. » Je ris. « Bella, dire des choses comme ça ne fait que m’encourager. S’il te plait Bella ? Quand autrement pourrons-nous passer du temps ensemble cette semaine ? » Les yeux de Bella se ramollirent et j'ai su qu'elle était perdue. « Ok. Mais tu devras m'aider avec l'algèbre. » « Comme si c’était fait. » Convins-je, en saisissant sa main. « Viens, sortons d’ici. » Je voulus la lancer par-dessus mon épaule et courir à la voiture mais c'était une pensée tout à fait stupide, je me repris et la mena par la main. Je vis son sourire du coin de l’oeil et je su que, malgré son hésitation initiale, elle était aussi excitée par tout ceci. Je l’installa dans ma voiture, conscient du fait que je devais probablement ressembler à un kidnappeur pendant que je faisais ça et me dépêcha de m'installer côté conducteur. Juste au moment où je tournais la clef dans l'allumage, j’entendis un malheureux gargouillis en provenance de l'estomac de Bella. « Affamé ? » Demandais-je, amusé. Elle rougit et haussa les épaules. « J'ai toujours faim à cette heure-ci. » « Alors je t’emmène déjeuner. » Décidais-je, nous expédiant déjà en ville vers la rue principale où tous les restaurants et cafés se trouvaient. « Non, tu n’as pas à faire ça. » Elle avait rapidement protesté. « Je mange toujours plus tard de toute façon. Je suis habituée. » Je l’ignora. « Je vais te nourrir Bella, parce que tu vas avoir besoin de toute ton énergie quand je serais seul avec toi. En plus… » Continuais-je, très conscient de la manière qu'elle avait attrapé sa lèvre inférieure avec ses dents, « … quel est l’intérêt de sécher si tu ne fais pas les choses correctement ? » « Ok. » Approuva-t-elle. « Et je paye. » Dis-je avant qu'elle puisse contester. « Mais…» « Pas de discutions, » Insistais-je. « Je t’invite. Je paye. » Je jeta un coup d'oeil vers Bella et vis son expression déchirée. Elle voulait argumenter davantage sur le sujet. « Bella, s’il te plait. J'ai plus d'argent que je n’en ais besoin, pas toi. La logique dicterait que je serais celui qui doit payer le déjeuner. » « Mais je suis une femme indépendante Edward. Mes finances ne sont pas ta responsabilité. » Dit-elle, fronçant les sourcils. « Me laisseras-tu juste prendre soin de toi ? » Je soupira tandis que je me gara dans un mouvement simple et rapide qui cependant effraya Bella. « Je ne comprends juste pas pourquoi tu le veux. » Admit-elle après que j'eusse coupé le moteur. Je me décala dans mon siège pour lui faire face. Comment répondre à ça ? Rentrer dans un putain de rapport de force ? Ou je pourrais aussi bien être honnête. Si elle comprenait mes motivations, alors tant mieux pour elle au fond. « Je suis une créature égoïste Bella. Ce n’est pas bon pour moi que tu sois affamé ou incapable de payer les factures d’ailleurs. Je te veux et je ferai tout de ce qu'il faut pour y arriver. » Le sourire de Bella se développait lentement et je sus qu'elle n'avait toujours pas compris. Elle voyait le sentiment où il y avait seulement l’intéressement. Ah, je pouvais admettre que j'étais fanatique d’elle… Mais c’était comme apprécier un bon livre. J’avais du plaisir à explorer son monde, de démêler ses secrets mais tôt ou tard, le livre finirait et je le rangerais sur l'étagère, content. Mais était-ce si important qu’elle comprenne ou pas ? Ma réponse l'avait clairement satisfaite, alors je devais être heureux de ça. Bella avait jeté un coup d'oeil par la vitre pour voir où nous étions. « J'aime cet endroit. Comment tu as su ? » « La chance. » Répondis-je sincèrement. Je connaissais chaque restaurant de la ville à cause de toutes les pensées parasites que je captais et celui-là était censée être exceptionnellement peu coûteux sans pourtant sacrifier la qualité. Ca apaiserait sûrement Bella de savoir que je ne dépenserais pas beaucoup pour son repas. Le café était peu fréquenté et je choisis une table intime dans un coin pour nous. Bella prit son siège et me fit un sourire avant de lire attentivement le menu. Je jeta un coup d'oeil bien que ça n’eût d’utilité que de me faire passer le temps. Étant donné que la nourriture humaine m’offrait que peu d'intérêt, ça ne me prit pas longtemps avant de m’ennuyer avec ce menu et le mis donc de côté. Bella fit son choix peu après et un serveur qui nous avait observés fondit sur nous immédiatement. Il fixa ses yeux sur Bella mais heureusement pour lui - un type boutonneux - Il sembla comprendre qu'elle était hors de portée. « Que puis-je faire pour vous ? » Demanda-t-il à Bella. Elle commanda un thé glacé et un wrap au poulet - un concept que je n'ai jamais compris. Le wrap, dans la mesure où je pouvais saisir, n'était rien davantage qu'un sandwich amélioré et qui était généralement plus cher et moins remplissant. Les humains étaient si bizarres parfois. Aucun autre animal ne sentait la nécessité de préparer leur nourriture et de la forcer à prendre des formes plus esthétiquement appétissantes. Le serveur se tourna, à contrecœur, vers moi et je le lui brandis la carte. « Rien pour moi. » Les yeux de Bella se rétrécirent. « Tu ne manges rien ? » « Je n'ai pas faim. » Lui dis-je. « Mais tu ne manges pas de petit-déjeuner… Tu ne devrais pas sauter le déjeuner aussi, » Avait-elle protesté. « Tu n'es pas anorexique au moins? » Je ris. « Est-ce que je ressemble à un anorexique ? » « Non… » Les yeux de Bella errèrent sur mes bras et épaules et je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir un peu suffisant devant son appréciation de mon corps. Bella secoua sa tête et se refocalisa. « Si tu ne manges pas alors tu ne devrais pas payer pour moi… C’est ridicule… » Pourquoi était-elle si difficile au sujet de ces choses ? C’était vraiment faire beaucoup d'effort pour juste s'assurer que son estomac ne grognait pas pendant que je la sautais. « Je ne mange pas beaucoup Bella. Laisse-moi juste faire ça pour toi pour le déjeuner, d’accord ? N'est-ce pas ce que les amis font ? » Je ris presque, en prononçant le mot ami. J'étais loin d'être un garçon et je n'étais pas certainement son ami. « Ok. » Expédia-t-elle, secouant sa tête. « Mais ne faisons pas une habitude de cela. » J'ai juste ri. *********************** Après que Bella ait mangé, je la conduisis de nouveau à mon appartement. Cette jupe était trop tentante pour être ignorée plus longtemps. Ce qui était le plus frustrant c’est que Bella ne semblait pas sentir mon urgence. Ca lui pris un certain temps de monter les escaliers de mon appartement et lorsque j’ouvris la porte, elle flâna chez moi comme si elle venait juste pour emprunter un peu de sucre. Je n’avais pas de sucre, putain. Elle devait savoir pourquoi nous étions ici. Après que j'eus fermé la porte, elle se tourna vers moi avec un sourire insouciant. « Qu’est que tu veux faire ? » Qu’a-t-elle pensé que je voulais faire, tricoter des pulls ? Je rétrécis mes yeux et rôda plus près d’elle. « Je crois que je t'ai déjà dit ce que je voulais faire plus tôt. » « Vraiment ? » Elle sembla véritablement confuse. Je supprima la nécessité de lever mes yeux au ciel et décrivis des cercles autour d’elle. « Oui, Bella. Tu ne te rappelles pas ? C’était au sujet de ta jupe. » Elle se tendit de partout et je sus qu'elle se rappelait. Je souris tandis que je sentais l'écoulement de son excitation. Se pressant contre elle par derrière, je la guida vers le meuble le plus proche, le piano. « Penche-toi. » Lui ordonnais-je, une fois que ses hanches frappèrent le bord de l'instrument. Elle obéit aveuglement et mon côté animal fut captivé de la voir tellement et si complètement à ma merci. Bella aplatit son corps contre l'instrument, tremblant au contact du bois et le parfum de son excitation augmenta. Ah, elle provoquera ma mort un jour. Avec l'excitation à peine retenue, je souleva sa jupe vers le haut et jeta un regard à son petit cul serré dans sa culotte bleue toute mignonne… avec une petite humidité à l’entrejambes. Je gémis et ne perdit pas de temps en tirant sur le tissu qui atterrit autour de ses pieds puis je ne pus résister à l’envie de me laisser tomber à genoux et de me pencher pour la goûter. Bella gémit fortement quand ma langue toucha ses lèvres intimes. Ca me stimula et j’enroula d'une manière extravagante son humidité, frôlant son clito à chaque passage. Après moins d’une minute de ce traitement, ses jambes se secouèrent. Je ne l’avais pas assez bu mais je voulais qu'elle soit debout quand je la prendrais, alors je me recula. Elle gémit dans la protestation. « Patience. » Murmurais-je, débouclant rapidement ma ceinture et ouvrant le zip de mon jean. Mon pantalon et mon boxer tombèrent autour de mes genoux et je la pénétra rapidement. Son souffle se perdit suite à cette pénétration inattendue tandis que je lui donnais un rythme rapide. Elle était si serrée de cette façon ; c’était presque insupportable. Je n'allais pas durer longtemps du tout - et putain, elle jouissait déjà. Ses muscles se serrèrent avec force autour mon sexe et me délaissa à la sensation, j’étais perdu. Je m’enfouis une dernière fois en elle et je vins, puissamment. Bella frissonna et soupira tandis que je m'écartais. « Si c'est comment que tu réagis… » Marmonna-t-elle épuisée, «… Je porterais une jupe tous les jours. » « Oh, fait le s’il te plait. » Convins-je, redirigeant son corps et la soulevant dans mes bras. Je la porta jusqu’à ma chambre. « Qu’est ce que tu fais ? » Demanda-t-elle, un peu inquiète. « Je n'ai pas fini de te goûter. » Expliquais-je tandis que je la plaçais sur le lit. Ses yeux élargissent et je ris intérieurement. Ah, comme j’aimais taquiner cette fille. ************************* Je voulais garder Bella dans le lit tout l'après-midi mais elle me rappela ma promesse de l'aider avec l'algèbre. Ce n'était pas aussi effrayant. C’était drôle quand elle était confuse. Après cela, je dus la ramener. Elle devait dîner - et préventivement, elle refusa de me laisser la nourrir encore, ce qui était aussi bien, car que je ne pensais pas qu’elle croirait que je n'avais toujours pas faim - et elle devait se préparer pour le travail. J’étais tenté de tenir ma promesse de lui faire une visite, mais je décidais de me retenir. Je n'allais pas la suivre à son travail chaque soir comme son petit toutou. Pourtant, je passa ma soirée à me forcer pour ne pas rejoindre Bella. C’était juste tellement ennuyeux quand elle n'était pas là. C’était aussi très frustrant. Le mardi, entre les cours, j’errais sur le campus, espérant capter une trace de son parfum, au hasard, « m’imprégner d’elle » et peut-être voler un peu plus de son temps. Vers dix heures du soir, j'avais décidé de trouver Bella. Je ne pouvais pas tenir plus longtemps. Elle devrait être fatiguée avec le travail ; le café-restaurant fermait à neuf heures, n'ayant pas l’autorisation de l'université pour rester ouvert plus tard. Les étudiants désireux de caféine étaient obliger de se fournir à l'une des épiceries 24/24 en ville. Quand je fus à sa porte, je pouvais sentir immédiatement qu’elle n'était pas là - mais sa colocataire y était et ses pensées ne s'étaient pas encore dirigées vers des rêves. Je frappa légèrement. Qui ça peut être à cette heure ? Se demanda Angela tandis qu'elle marchait vers la porte. Elle fut surprise de me voir. « Salut Edward. Bella n'est pas là. » « Oh… » Je me composa un visage déçu. « Tu sais où elle est ? J'espérais la voir ce soir. » « Ouais, elle est à la bibliothèque, elle bûche sur ses devoirs. Elle aime faire ça en cachette. » Me dit-elle gentiment. Elle pensa que j'étais bienveillant envers Bella. Quelle ironie. « Merci Angela. » Je souris. Elle me fit un signe d’au revoir tandis que je partais en direction de la bibliothèque. Je pensais, alors que je me dirigeais vers la grande bâtisse, que ce serait beaucoup plus facile si Bella avait un téléphone portable. Je pourrais alors juste l'appeler pour savoir où elle était au lieu de la poursuivre sur le campus. Naturellement, ça m’obligerait à avoir un téléphone portable moi aussi… Alors que je n’en avais jamais eu besoin avant. Après avoir décidé d’en faire l'achat pour nous dès demain, j’arriva devant la bibliothèque. Je suivis le parfum de Bella à l’intérieur, juste comme Angela l’avait dit. Et elle était profondément endormie. Effondrée au-dessus de ses livres, une des pages froissée sous sa joue. Elle marmonnait quelque chose au sujet du café light sans sucre. Je pouvais l’admettre, je me suis senti mal pour elle. Elle était clairement épuisée et en juger par la quantité de livres et de feuilles disséminés à travers la table, elle était surchargée de travail. Je soupira, me plaça à côté d’elle et la secoua soigneusement. Bella sursauta, se reposant directement contre le dossier de son siège avant que ses yeux somnolents ne se fixent sur moi. « Edward ? Qu’est ce que tu fais dans ma chambre ? » Je ris. « Bella, nous ne sommes pas dans ta chambre. Nous sommes à la bibliothèque. Et quant au pourquoi je suis ici, je suis venu te chercher et t’ai trouvé couchée sur tes devoirs. J’ai pensé que ce serait mieux de te réveiller maintenant plutôt que demain matin ici. » « Ouais, ce serait gênant. » Convint-elle, bien que son rougissement suggérât qu'elle était déjà tout à fait embarrassée comme ça. « Il n'y a aucune raison d'être embarrassée, » Lui dis-je. « Si tu es fatiguée, tu es fatiguée. » Elle soupira tristement. « Faire du café est plus dur que je ne le pensais. » Je ris intérieurement. « Ouais, tu sens aussi un peu le café. » C'était un mensonge ; elle empestait le café. Naturellement, ce ne serait pas tout à fait si apparent à un humain. Bella Sourit. « Génial. » « Au moins, tu ne sens pas la frite. » Précisais-je. « Quel pied. » Murmura Bella. Je ris encore. « Je peux t’aider ? Tu finirais peut-être plus rapidement. Sinon, au moins je peux te maintenir éveillée. » Bella souri doucement. « Tu ne devrais pas faire ça Edward. Je suis sûre que tu as quelque chose de mieux à faire que traîner dans la bibliothèque avec moi. » J’haussa les épaules. « Je suis venu te voir, non ? L'endroit ne fait pas vraiment de différence. » Elle sourit à nouveau. « Ok, j’adorerais avoir de la compagnie si tu veux rester. Je suis en train de travailler sur ma thèse et je pense que tu ne puisses pas beaucoup aider. » « Hum. » Je jeta un coup d’œil autour, notant que la plupart des livres étaient des critiques littéraires. « Pourquoi ne me parles-tu pas de ta thèse ? Je peux aider à la recherche. » « Ok. » Approuva-t-elle avec un sourire, heureuse de parler de son sujet préféré. Bella devait débattre de la critique sociale dans la poésie moderne. C'était un sujet assez intéressant et je ne m’occupais que de la recherche, n'étant pas bien familiarisé au modernisme américain. J’avais plaisir à enregistrer de nouvelles informations quand l'occasion se présentait. Nous étions en train de travailler tranquillement depuis presque deux heures. Je lui précisais les passages appropriés et elle travaillait à créer un plan assez complet pour son papier. Enfin, la cloche du campus sonna douze fois et Bella se pencha en arrière dans sa chaise et s’étira. « Je pense que c’est assez pour le moment. Ca ne devrait pas trop me prendre de temps pour écrire le résumé demain. » Je l’aida à remettre tous ses livres en place. « Tu aimerais que je t’accompagnes à ton dortoir ? » Proposais-je tandis qu'elle emballait ses affaires. Elle mordit sa lèvre et me regarda timidement. « Hum… tu ne verrais pas d’inconvénient… si peut-être… Si je restais chez toi ce soir ? » Je fus surpris qu'elle pris sur elle pour me demander ça. Est-ce que je voulais qu’elle reste avec moi cette nuit ? Elle tomberait probablement de sommeil dès qu'elle toucherait le lit alors évidemment je n'allais pas pouvoir faire ce que je voulais avec elle ce soir. Bien que, restant toute la nuit veuille dire qu’elle serait là le matin et il se pourrait qu’elle soit disposé à … « Bien sur. Bien que je sois curieux quant au pourquoi tu le veux… Ce ne sera pas un problème pour toi demain matin ? » Elle fronça les sourcils. « Je devine que ça sera bizarre pour toi aussi, de me trouver dans ton lit le matin… » J’haussa les épaules. « Ca ne me dérange pas. » Pas s'il y a du sexe dans la douche demain matin. « Comme je te le disais, je suis curieux. » Elle mordit sa lèvre. « Je veux juste être… près de toi. Même si je dors. » Qu’est ce que je pouvais dire ? Je pris son sac au lieu de répondre et fit un geste pour la mener vers la sortie de la bibliothèque. Elle était assez habituée à ma voiture maintenant pour la repérer tout de suite et en prit la direction. Je marchais derrière elle, appréciant son déhanchement. Le trajet fut calme. Chaque fois que je jetais un coup d'oeil vers Bella, je voyais ses paupières tomber. Elle ne tiendrait certainement pas beaucoup plus longtemps. Néanmoins, elle fut assez consciente pour monter les escaliers et pour aller dans ma chambre. « Je peux t'emprunter une chemise pour dormir ? » Demanda-t-elle, retirant déjà ses chaussures. « Ouais, deuxième tiroir. » Lui dis-je, faisant un geste vers ma commode. Elle retira ses chaussettes et trouva un T-shirt. Je la regardais subrepticement tandis qu'elle se changeait et je jeta mes vêtements également. C'était un régal d’observer le soutien-gorge se dégager ; quel dommage qu’elle soit si fatiguée. Bella rampa par la suite dans le lit en portant seulement mon T-shirt et sa culotte. Je la désirais tellement fort mais j’eus le sentiment que pas même le meilleur sexe au monde la garderait éveillée en ce moment. « Vient près de moi. » Dit-elle, somnolente, tapotant l'espace vide près d’elle. J’acquiesça. Ça paraîtrait un peu suspect que je refuse d'aller au lit à minuit passé je pense. Je pourrais toujours me lever lorsqu’elle serait endormie. Alors, je glissa sous les couvertures à côté d’elle et elle se nicha immédiatement contre moi. Hummm, chaud. Elle tomba rapidement dans le sommeil mais je restais où j'étais pendant un moment, me détendant sous sa chaleur, écoutant les bruits de son souffle indolent et de son coeur battant. À SUIVRE Note de la traductrice : C'est vrai que l'histoire est concentrée sur la relation Bella-Edward pour le moment mais ça arrive, ça arrive. Patience. Je pense que l'auteur veut avant tout creuser la psychologie du personnage d'Edward et vraiment montrer au lecteur son coté sombre et son changement progressif avant de faire apparaître le reste de la famille Cullen.