Titre : LES AIMANTS - CHAPITRE 7 Auteur: Lily77974 Rating : Interdit aux moins de 18 ans Pairing: Edward & Bella Disclaimer : Il est évident que les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer Résumé: UA. Bella est un vampire et vit à Denali, en Alaska. Jusqu'au jour où elle fut envoyée chez les Cullen à Forks. Son existence en sera transformée à jamais... Note d'Artemissia : Non, vous ne rêvez pas ! Deux chapitres de " Les aimants" aujourd'hui !! Promis, ce soir je posterai la suite de la Soumise ! Bonne lecture :D LES AIMANTS CHAPITRE 7 Questions Par LILY77974 « Le baiser est en amour ce qu’est le thermomètre en médecine. Sans lui, on ne se rendrait jamais exactement compte de la gravité de son état. » Pierre Daninos CHAPITRE 7 - Questions Pov Bella Courir m’avait fait du bien, pourtant, lorsque nous arrivâmes dans même clairière où nous nous étions rendus auparavant, j’étais dans un état hystérique relativement plus prononcé. J’avais envie de tout casser autour de moi, sentant un énervement profond gagner progressivement mes poings. Tout semblait m’échapper. La situation devenait incontrôlable et je ne pu contenir la rage qui menaçait d’exploser tant j’avais le sentiment que ma vie prenait des proportions qui me dépassait. De plus, j’avais envie de fondre en larmes, de pouvoir évacuer toute cette angoisse permanente mais je savais qu’aucune larme ne viendrait pour soulager ma détresse et ça, ça me rendit encore plus amer. Je vis Edward s’approcher de moi et ouvrir les bras pour me serrer contre lui. A peine m’avait-il touché, que je m’écarta de lui en le poussant violemment d’une main et le fit vaciller tant ce geste y avait été emprunt de toute ma colère contenu. Il recula en titubant comme si je l’avais giflé. Je me sentis aussitôt coupable devant son visage accablé et rempli d’amertume. Il fit quelques pas en arrière et me tourna le dos, l’expression dévastée. « Edward. Attends. Ne part pas. » Criais-je, terrorisée à l’idée de l’avoir blessé. « Je suis désolée. Je ne voulais pas faire ça. Pardonne-moi. » L’implorais-je, en le rejoignant et en le prenant dans mes bras. Il ne bougeait pas. Je le retourna pour qu’il soit en face de moi, pris son visage entre mes mains et le regarda dans les yeux. « Pardonne-moi.» Je ferma les yeux. « S’il te plait, s’il te plait, s’il te plait. » Le suppliais-je, en parsemant son visage de baiser. Je le sentis remuer et sentit ses mains sur mes joues. J’ouvris les yeux et croisa son regard profondément meurtri. « Ne refait jamais ça Bella. » Dit-il, la voix vacillante. « Jamais. » Prononçais-je avec force et conviction. Je me rendis compte que je ne savais même plus pourquoi j’étais en colère. J’avais eu tellement peur. Oui. En l’espace d’une seconde, j’avais eu peur de le perdre. « Jamais. » Répétais-je. Putain. Comment avais-je pu être aussi dur avec lui ? Je ne connaissais que trop bien le sentiment d’être blesser, d’être rejeter. Comment avais-je pu lui infliger ça ? Il ne le méritait pas. Il était sublime, doux et généreux tel un ange et moi j’étais une garce de la pire espèce. Je méritais de souffrir. Qu’est ce qu’il n’allait pas chez moi ? Je me laissa glisser le long de son corps pour atterrir sur le sol, à ses pieds. Il se baissa à ma hauteur. « Bella. Bella regarde-moi. » Dit-il avec de l’inquiétude dans la voix. « Je ne te mérite pas Edward. Je suis un monstre. » Murmurais-je dans un souffle. J’aurai dû rester à Chicago. Mon dieu. J’aurai dû rester là-bas pour souffrir encore mille morts. Il redressa doucement ma tête, caressant ma joue. « Qu’est ce qui s’est passé à Chicago Bella ? » Demanda soudainement Edward. Oh non. Non. Non. Non. Je n’avais pas dit ça à haute voix ? Dites-moi que je n’ai pas dit ça à haute voix. Je tomba immédiatement dans un intense sanglot où les pleurs sont invisibles mais où la douleur était bien présente. Je sentais Edward me prendre dans ses bras et me bercer doucement. Je sentis ses lèvres sur ma tempe et sa joue qui vint se coller contre la mienne. Je ressentis une souffrance encore plus grande. C’était moi qui l’avais blessé et c’est lui qui me consolait. J’étais pathétique. Au bout de quelques secondes, quelques minutes, quelques heures – je ne savais plus et je m’en foutais royalement - mes larmes inexistantes se tarirent et les bras d’Edward parurent m’anesthésier et me raviver. Tandis que je me calmais, j’entendis sa douce voix tinter dans l’air. « Ça va ? » « Hum. » Dis-je en hochant la tête positivement. Il prit ma tête entre ses mains, me regardant fixement et je détourna les yeux, honteuse. « Je ne t’en veux pas Bella. Pour tout à l’heure. » Murmura-t-il. Me trouvant rien de concret à rajouter, je me contenta de le serrer fort dans mes bras pendant quelques minutes, me délectant de son odeur, m’imprégnant de chaque fibre de son essence comme si c’était la dernière fois que je le respirais. « Tu vas me parler de Chicago ? » Demanda-t-il à nouveau au bout de quelques minutes. Je plongea dans son torse et le serra plus fort. « Non. Je ne peux pas Edward. Je… » « Ok. Ok Bella. C’est juste que… Je ne peux pas lire dans tes pensées et parfois, tu sembles avoir si peur. Je ne comprends pas. J’aimerai effacer ton angoisse mais je ne sais pas comment t’aider. Je veux t’aider Bella… ». Il inspira profondément. « … Mais je te sens si loin. » Il vint se nicher contre mon cou et je ne sus quoi dire. Pouvait-il vraiment lire en moi à ce point sans entendre mes pensées ? Suis-je tellement transparente à ses yeux au point qu’il lise en moi comme dans un livre ouvert ? Soudain, la nécessité de m’ouvrir à lui me fit violence. Je ne voulais pas le laisser dans le doute, je ne voulais pas qu’il pense que je me foutais de ce qu’il ressentait. Je ne voulais plus être égoïste. Alors je lui dis la première chose qui me vint à l’esprit. « Je n’ai pas peur avec toi Edward. » Avouais-je, la voix vibrante alors que je me rendis compte de la véracité de mes mots. Glissant son doigt sous mon menton, il me força à lever la tête et se pencha vers moi avant de me déposer un doux et long baiser. Il caressa très lentement ses lèvres contre les miennes presque en dévotion devant ce petit bout de chair. Je ferma les yeux dans l’anticipation afin d’en saisir toutes les sensations et me laissa envahir par la tendresse de ce baiser. Sa main vint se coller sur ma joue avec précaution, comme si j’étais une petite chose fragile et ses lèvres continuèrent à effleurer le contour de ma bouche tandis je posais mes mains sur ses hanches. Il rompit le baiser et j’ouvris les yeux. Il posa son front contre le mien tandis que je me noyais dans son regard doré. Il passa sa main derrière ma nuque, m’embrassa à nouveau, me fixant toujours, et lorsque nos lèvres se réunirent à nouveau, je ne ferma pas les yeux. Je ressentis une douce chaleur m’envahir et de petits picotements agréables dans ma tête. Ma main glissa sous son T-shirt dans son dos et je lui rendis son baiser avec la même ferveur dont il faisait preuve. Il n’y avait pas d’urgence dans ce baiser, juste mon envie de lui montrer ce que je ressentais, de lui transmettre les sentiments que j’avais pour lui. Les sentiments ? Quels sentiments ? Mon cerveau s’engluait de plus en plus tandis que je ressentis pleinement les réactions que ce baiser provoquait en moi. J’étais tellement bien avec lui, il était tendre, honnête, séduisant, drôle et c’était un amant extraordinaire qui connaissait mes besoins avant même que j’en prenne conscience moi-même. Il me faisait sentir tellement vivante, tellement entière. Putain de merde. Est-ce que j’étais, en quelque sorte, …amoureuse de lui ? Non. C’était inconcevable. Pas après quatre jours - dont deux quand même à l’éviter. Non, c’était juste à cause de cette étrange attraction entre nous que je confondais ce que je ressentais pour lui. J’étais perdue dans mes sentiments. Ah ! Ne pouvais-je donc pas être avec lui sans automatiquement me prendre la tête ? Ne pouvais-je tout simplement pas profiter du temps qui m’était imparti avec lui et repartir ensuite avec d’agréables souvenirs en mémoire ? Tandis qu’il continuait de m’embrasser, je sentis le venin en ébullition dans mes veines et dans ma tête. Cette transe était fabuleuse et, bien que mon cœur ait cessé de battre depuis longtemps, j’éprouvais la prodigieuse sensation d’un martèlement se former dans mon ventre et remonter lentement dans ma poitrine. Un ronronnement se forma au creux de ma gorge et explosa en un bruit sourd que j’entendis pour la première fois de mon existence. Est-ce que je viens de ronronner ? Je rompis le baiser et toucha ma gorge. Ok. Là, ça n’allait pas du tout. Depuis que j’avais rencontré Edward plus rien n’allait. Mon corps a commencé par ne plus m’obéir, ma tête non plus, ensuite je ressentais des choses que je n’avais jamais ressenti avant, pensant même être amoureuse de lui et maintenant je… Ronronnais. « Est-ce que j’ai bien entendu ce que je viens d’entendre ? » Railla-t-il. Sa voix me fit sortir de mes réflexions et je cru manquer de m’étouffer sur place. Avait-il perçu mes pensées ? Mon dieu, il avait entendu que je pensais que j’étais amoureuse de lui. « Hein ? Euh… Quoi ? » Balbutiais-je. « Tu viens de ronronner. » Dit-il dans un grand sourire. La partie cohérente de mon cerveau se pétrifia un instant devant la rangée de dents parfaites qu’il dévoilait et de ses yeux pétillants. « Ah… Oui… Euh. J’ai… Je… » Bredouillais-je, incapable de faire une phrase simple. Rappelle-toi Bella : sujet, verbe, complément d’objet. J’entendis son rire gracieux et enchanteur résonner autour de nous, faisant même s’envoler les quelques oiseaux qui s’étaient posés sur les branches des arbres. « Tu verrais ta tête. » Hoqueta-t-il entre deux rires. J’essayais de me maîtriser pour ne pas lui coller un coup de poing dans le bide. « Quoi ? Oh excuse-moi, ça doit t’arriver tous les jours. Bien pas moi. C’est la première fois que ça m’arrive. » Dis-je en tentant de m’extirper de ses bras. Il me maintint contre lui, caressant mon dos doucement avec sa paume. « Je dois m’estimer heureux alors. » « Pourquoi ? » Demandais-je, curieuse. Il s’approcha de mon oreille, consciente de son souffle qui effleurait ma peau, doux, comme du satin. « Parce il nous arrive de ronronner uniquement lorsque nous sommes prit d’une immense et intense extase. » Murmura-t-il la voix brûlante « Hum, le fait que ça ne me soit pas arriver quand ton pénis était dans mon vagin en dit long sur tes capacités à me donner… Comment tu dis déjà… Ah oui ! Une immense et intense extase. Alors ne soit pas trop sur de toi.» Le taquinais-je alors que mes lèvres glissèrent le long de son cou. « Mais tu l’as fait, sauf que t’étais trop… » Sa main se posa sur ma cuisse. « … occupée à crier pour l’entendre. » Finit-il en enfonçant ses doigts sur le tissu de mon jeans. J’étais bouche bée. Une fois la stupeur passée, l’agacement pris le relais. Lorsque je me retourna pour fuir loin de ses mains et de sa voix de feu qui m’empêchaient de réfléchir correctement, il me prit par les hanches et me fit rasseoir entre ses jambes mon dos contre son torse, me maintenant de sa main posée sur mon ventre. « Ça m’excite beaucoup de savoir que je puisse te faire ronronner rien qu’en t’embrassant. » Chuchota-t-il en faisait glisser doucement sa main dans mon jean. « Et… moi, ça m’exciterai… beaucoup de…. ne plus t’entendre. » Haletais-je tandis que ses merveilleux doigts commencèrent à caresser mon clitoris. « Oui mais si je me tais… » Il appuya frénétiquement ses doigts comme s’il était possédé. « … je ne pourrai pas te dire à quel point tu es belle ni à quel point j’ai envie de lécher ton petit corps parfait… » Je sentais sa langue slalomer sur mon cou. « … et laisser mes doigts te faire jouir, le tout, en te regardant te cambrer et crier. » Conclut-il en glissant ses doigts en moi. Je ne pouvais pas m’empêcher d’onduler mes hanches dans le rythme de ses va et viens langoureux et d’entendre son souffle ardent contre mon épaule. Comme pour me raccrocher à la réalité, submergée par toutes les sensations qui envahissaient mon corps, je leva ma main à ses cheveux, les caressant de façon déchaînée. « Toutes… ces choses…. ne se…. disent pas. Elles… Se… font. » Haletais-je entre deux gémissements. « Tu n’aurais jamais dû dire ça ». (1) ***************** J’étais allongée sur lui la tête contre son ventre. Il caressait mes cheveux. J’étais tellement bien dans ses bras. Le fait de ne ressentir ni fatigue, ni froideur, aurait pu me laisser des heures dans cette position. « A quoi tu penses ? » « A rien de spécial. Je me disais juste que j’étais bien. » Répondis-je en caressant son nombril. Il avait la peau si incroyablement douce et lisse. Son épiderme avait captée la légère humidité de l’air et quelques gouttes de rosée matinale se condensaient sur son ventre. J’écrasa une petite bulle d’eau de mon doigt et fis glisser celui-ci, laissant une petite traînée mouillée sur sa peau. « J’aimerai pouvoir lire dans tes pensées. » Soupira-t-il au bout d’un moment. « Bin moi j’aime le fait que tu n’en sois pas capable. » Dis-je en grimaçant. « Tout le monde t’envie tu sais ? » « Je m’en doute. Ça ne doit pas être facile tous les jours pour eux. » Pouffais-je contre sa peau. « N’es-tu pas censé être de mon coté ? » Railla-t-il. « Personne n’a pas envie de se voir pénétrer par l’esprit de quelqu’un d’autre pour qu’il puisse y trouver des pensées secrètes. » Expliquais-je. « Je ne 'pénètre' pas les pensées pour y trouver des choses sécrètes Bella. Ça me sert à nous protéger tous. Je peux les bloquer aussi. Mais j’aimerai savoir parfois à quoi tu penses, j’aimerai mieux te connaître. » « Qoui qu'il en soit, la seule de chose de toi par laquelle j’ai envie d’être pénétré, c’est ton pénis. Tu n’as qu’à me poser des questions. » « Tu n’y répondras pas. » « Si ça concerne… Chicago, tu as raison. Si ça concerne autre chose alors, je te répondrais honnêtement. » Dis-je en posant mon menton sur son tarose et en le fixant avec intensité. Il se redressa légèrement sur ses coudes. « Ok. D’où viens-tu ? » Demanda-t-il finalement. « Chicago. » « Bon ça veut dire que tu ne répondras pas à mes prochaines questions alors ? » « Non. » « Ok. » Il se laissa tomber en arrière, reposant sa tête contre le sol, les yeux fixés au ciel. « Edward... » Reprochais-je en murmurant. « Non ça va. Je comprends. » Il ferma les yeux. « Tu étais en colère pour Jasper tout à l’heure ? » C’était plus une constatation qu’une question. « Oui. » Répondis-je malgré tout. « Pourquoi est ce que c’est si important pour toi que personne ne sache pour nous ? » Demanda-t-il en me fixant d’un air d’incompréhension. J’inspira fortement, inhalant au passage sa douce odeur rassurante. Il s’agissait d’être honnête mais j’avais le sentiment que cela allait nous amener à parler de choses tout aussi désagréables. « Ma vie est à Denali Edward. Je considère Eléazar et son clan comme une famille. Je veux pouvoir les revoir. Je sais pour toi et Tanya. Fais-tu le rapprochement dans ta tête ? » Demandais-je bien que cette question me fit presque peur. « Tanya et moi c’était une erreur. Un mensonge. Je ne ressens rien pour elle. » En le regardant, je su que c’était vrai. Une partie de moi était tellement soulagée d’entendre ça mais une autre commençait à sortir le drapeau rouge en hurlant ’Attention danger’. Je voulais vraiment qu’il comprenne. « Pas elle Edward. Ecoute. Tanya et moi on est… On ne s’entend pas très bien et c’est un euphémisme. Si elle apprend pour toi et moi, je ne pourrai jamais retourner là-bas. Or toute ma vie est là-bas. Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en Carlisle ou Esmée ou les autres mais une gaffe est si vite arrivée. Je ne veux pas voir la réaction de Kate ou d’Irina. C’est leur sœur et moi je suis… L’invitée. » Expliquais-je. Je voulais vraiment qu’il comprenne que je partirais quoi qu’il arrive. C’était dans ma tête depuis le début. « Tu ne devrais pas douter de Carlisle, d’Esmée, de Rose ou même d’Emmett. Ils sont dignes de confiance et si nous leur disons de ne pas en parler alors ils ne diront rien. » Répondit-il borné. Il n’avait visiblement pas compris à quel point ça m’avait été difficile de me reconstruire, à quel point je devais tout à Eléazar tellement j’avais été ravagée par le mal, à quel point Denali signifiait quiétude et rédemption. En même temps, il aurait fallu lui parler de ces deux dernières années et ça, c’était hors de question. « Edward. » Finis-je par dire dans un soupir. « Je suis embrouillée et perturbée par le sentiment de ne plus rien contrôler dans ma vie. Quand j’ai compris que Jasper était au courant, je ne pouvais pas m’empêcher de penser que j’allais perdre tout ce que j’ai réussi à construire et ça été plus dur que tu ne le crois. Alors, laisse-moi du temps Edward. Je dois faire les choses à ma manière. » Dis-je en espérant clore ici la discussion. Un silence s’installa rapidement. Je savais qu’Edward réfléchissait à ce qu’il allait me demander encore. J’espérais secrètement que sa curiosité ne l’amènerait pas à insister ou à me poser des questions détournées. « Comment tu as atterri à Denali ? » Demanda-t-il, la voix dénuée de toute précipitation. Il est très fort. « Eléazar m’a trouvé et m’a ramené avec lui. » Dis-je évasive, sachant parfaitement que cette réponse ne lui conviendrait pas. « Comment ça il t’a trouvé ? » Qu’est ce que je disais. La sonnerie de son portable retentit mais il l’ignora, me fixant toujours. « Jamais tu décroches ton portable ? » Demandais-je en soutenant son regard. Il leva un sourcil, insatisfait. « Tu n’as pas répondu à ma question. » « Non et tu devrais décrocher, c’est peut-être important. » Poussant un profond soupir, il prit son jean et en sortit le téléphone, non sans me décrocher un regard qui voulait dire ‘je ne lâcherai pas l’affaire’. Edward regarda l’écran de son téléphone et fis une mine renfrognée. « Oui Alice. » Dit-il sans joie. « Bella va avec Esmée cet après midi. » Gronda Alice. « Je suis au courant. » « Je pense que Bella devrait VRAIMENT aller chasser avant de rencontrer le principal. » Insista-t-elle. « J’ai compris le message. » Dit-il en levant les yeux au ciel. « Bella ? » Demanda Alice. « Je suis là. » Répondis-je, en réalisant tout à coup l’inutilité de ma phrase. « J’ai parlé avec Jasper avant qu’il parte à Seattle et je lui ai dit de garder ça pour lui. Je suis désolée Bella mais d’un coté, je préfère qu’il soit au courant pour toi et Edward. Ne t’inquiète pas, il tiendra sa langue. » Dit-elle. Je pouvais entendre la nervosité dans sa voix. « Je sais Alice. J’ai une… réaction… un peu disproportionnée mais tout va bien. Je peux gérer. » Avouais-je, soucieuse de ne pas la faire flipper davantage. Edward prit ma main et commença à en caresser doucement le revers. Je mis ma tête sur ses genoux tandis que nos doigts s’entrecroisaient. « Où es-tu ? » Demanda Edward. « Dans la chambre. Esmée travaille dans son atelier. Emmett et Rose sont toujours en bas. » Expliqua Alice. Je me redressa vivement tandis que les rouages de mon cerveau commencèrent à tourner. « Attend. Si tu es dans la chambre… Alors Rosalie et Emmett entendent tout d’en bas. » Dis-je paniquée en regardant Edward. « Bella calme toi. » Entendis-je Alice souffler au téléphone. « Que je me calme ? » Répondis-je abasourdie tandis qu’Edward détourna son visage en pouffant dans sa main. « Bella, toutes les chambres de cette maison sont insonorisées. Je croyais t’en avoir parler. » Répondis Alice, la voix légèrement amusée. « Bin non. » Lui assurais-je tout en éclairant mon esprit sous un jour nouveau. Comment ai-je pu passer à coté de ça ? « Tu es venue dans ma chambre plein de fois et tu n’avais pas remarqué qu’on entendait rien aux alentours ? » Demanda Alice sur un ton sarcastique. Je pris ma tête entre mes mains et ne pu que la secouer de désespoir. Tournant mon regard vers Edward tandis que ses mains s’enroulèrent dans mes cheveux, j’étais sur d’avoir l’air accablé. Je fixa Edward. « Quand je pense que je me torturais pour ne pas monter dans ta chambre cet après-midi. » Avouais-je alors qu’Edward prit une mèche entre ses doigts, la fit glisser sur mon épaule et commença à tracer des lignes de son doigt sur ma gorge. « Et moi qui pensais que tu ne voulais pas me voir. » Souffla-t-il, la voix rauque. « Mon dieu, si j’avais su que ta chambre était insonorisée… » Commençais-je en lui caressant la joue. « Tu le sais maintenant. » Me coupa-t-il en suivant des yeux son doigt qui descendait sur le tissu de mon débardeur entre mes seins puis sur mes cotes. La voix agacée d’Alice résonna dans le téléphone. « Je vous dérange pas trop tous les deux ? » « Bin à dire vrai Alice, on va te laisser. » Dis Edward dans un sourire démoniaque. « Ouais. Il faut absolument que je me mettre un truc sous la dent. De préférence bien gros et bien tendre. » Murmurais-je en caressant son sexe qui me demandait que ça à en juger par la taille de la bosse qui se profilait. « A plus Alice. » Dit-il rapidement et sans ménagement. Dès qu’il jeta son portable par-dessus son épaule comme s’il jetait un vulgaire mouchoir en papier, je sauta sur lui, mit mes mains de chaque coté de sa tête et l’embrassa avec fougue. Je glissa mes mains le long de sa mâchoire puis remonta vers son oreille. « Attache ta ceinture et apprécie le voyage. » Susurrais-je en me pressant davantage contre sa peau. Je descendis mes lèvres sur son cou puis traça une ligne direct et ininterrompue avec ma bouche de sa gorge à son sexe en érection, objet de ma torture. Je le sentis se raidir et alors que je commença à sucer goulûment son gland, je leva ma tête afin de le regarder. Il avait les yeux fixé sur moi tandis que je le léchais avec ma langue, le lapant doucement et très lentement sur toute la longueur de son sexe. Après un gémissement, je le vis fermer les yeux et je pris sa queue entière dans ma bouche tout en prenant soin de garder mes dents à l’écart. J’aimais l’avoir en moi de cette façon, je pouvais sentir son odeur dans ma gorge et sur ma langue. Son parfum était encore plus prononcé. Alors que je continuais ma caresse, je le sentis poser sa main sur mes cheveux et les attraper en raclant ses ongles contre mon cuir chevelu. J’accentuais mes va-et-vient en serrant mes lèvres sur son sexe et en accélèrent le mouvement. Je le sentais onduler sous moi et grogner de plaisir. « Bella. » L’entendis-je gémir dans un souffle. Ça me provoque immédiatement une contraction dans mon vagin. Une frénésie s’empara de moi alors que son corps s’arquait à mon rythme. « Bella. » Prononça-t-il, à peine audible. Il essaya de me tirer en arrière. Je savais ce qu’il voulait faire et si j’avais été humaine, la force avec laquelle il m’avait tirer m’aurait sûrement envoyé voler contre un tronc d’arbre. Mais j’étais à force égale et je maintiens mon mouvement sans broncher. « Putain Bella. Je vais venir. Je vais… Hummm. Ouuiiiiii. » Finit-il par hurler. Sa substance envahit ma gorge et je l’absorba d’une traite. S’en suivi un deuxième jet que je laissa baigné dans ma bouche. Je me redressa et pencha ma tête en arrière. Son goût était fantastique. Je le fixa dans les yeux puis avala tout ce que j’avais garder et sentis son odeur couler dans ma gorge en l’imprégnant dans chaque partie de chaque cellule de mon corps. « Hummm. Tu es délicieux. » Murmurais-je. Après quelques secondes à le contempler, je reposa sur lui et il me prit dans ses bras. Il saisit ma main, entrelaçant nos doigts. « J’espère que vous avez fait bon voyage sur Bella Airlines. » Dis-je en riant. « Je vais me faire rembourser. » Pouffa-t-il. « Hey ! » M’insurgeais-je en tapant légèrement sur sa poitrine. Le ciel de la nuit commençait à changer de couleur et annonçait la venue du jour. Seulement le problème était que je n’avais pas envie de bouger. J’étais en train de réfléchir à cet énorme dilemme quand j’entendis la douce voix d’Edward résonner dans la pénombre. « Hum. Je sens mon odeur partout sur toi. C’est grisant. » Murmura-t-il en ramenant mon doigts entrelacés à son nez et en continuant à me sentir tout le long de mon avant-bras. « Ouais. La Rivière m’appelle. » Ris-je. « D’abord la chasse, après le nettoyage. » Dit-il en embrassant ma tempe et en plaquant mes cheveux en arrière. Il se leva et nous nous rhabillâmes à la vitesse de la lumière enfin presque. J’étais assez déçue de devoir me séparer de lui pour quelques heures. Il s’approcha de moi par derrière et m’enlaça en se penchant vers mon oreille. « Quand on sera dans l’eau, tu n’oublieras pas de bien rincer ta bouche. » Chuchota-t-il. À SUIVRE (1) Ah ! J’entends déjà les hurlements de frustration. Et encore, je vous ai fait grâce de la phrase « Alors, il nous entraîna en douceur vers les profondeurs. » hihihi :-P