Titre : BONNE FOI - CHAPITRE 4 ( Traduction) Auteur: Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 Rating : Interdit aux moins de 18 ans Pairing: Edward & Bella Disclaimer : Il est évident que les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer Résumé: UA. Edward Masen a été transformé en 1918 et abandonnée par celui qui l'a engendré. Il n'a jamais rencontrer Carlisle et se nourrit de sang humain... Jusqu'à ce qu'il tombe sur Bella Swan pour une nuit qui va tout changer. Note : Ceci est une traduction de l'excellent "Bonne foi" d'Amesthyst Jackson. Fiction entièrement pensée du Point de vue (POV) d'Edward. Note d'Artemissia : Merci pour tous vos gentils commentaires ! Sachez que la traductrice et l'auteur de cette fanfic les lisent :) Et désolée d'avoir mis du temps à updater la fic ! BONNE FOI CHAPITRE 4 Par Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 La chasse au travail n'a pas pris longtemps dans la petite ville. Il n’y avait pas trop de magasins et de restaurants où s’arrêter et encore moins où ils recherchaient du personnel. Bella luttait ; la plupart des employeurs trouvait son expérience professionnelle peu impressionnante, particulièrement quand elle tenait à démontrer sa maladresse dans l’opération. Le café-restaurant était le dernier endroit où nous nous étions arrêtés et Bella devenait désespérée. « Qu’est ce qui va se passer si tu n’arrives pas à trouver un travail ? » Lui demandais-je en l'aidant à sortir de la voiture. J'avais noté qu'elle avait une tendance à trébucher sur les bords des trottoirs. Il sembla injustifié de la laisser se blesser. « Je peux probablement finir le semestre sur ce que j'ai mis de coté mais après ça… Je ne sais pas si je pourrais revenir pour le semestre de printemps. Mes prêts ne pourront pas couvrir plus. » Je fronça les sourcils. C'était inacceptable. J’avais besoin d’avoir accès à elle et son abandon des cours serait un obstacle. Le café-restaurant était une sorte d'endroit générique, comme tout les autres café de Washington d’ailleurs. La boutique était vide à cette heure, à part les deux personnes travaillant là – L’un des employés, une fille dans la vingtaine, était appuyée contre le comptoir avec une expression d'ennui profond tandis que ses pensées volaient vers la fête à laquelle elle se rendrait ce soir. L'autre, un homme plus jeune, probablement tout juste dix-huit ans, lisait une BD. Tous les deux se redressèrent en nous voyant entrer. Les pensées de la fille étaient verrouillées sur moi, tourbillonnant en vagues par divers scénarios sexuels – je m‘abstins de rouler mes yeux - mais ça ne me dérangeait pas autant que l'attention que le garçon nourrissait envers Bella. « Que puis-je faire pour vous ? » Demanda la serveuse, changeant de posture délibérément de sorte que je puisse avoir vu sur le V de sa chemise. « Humm, en fait, je voulais savoir si vous embauchiez ici. » Dit Bella, luttant pour gagner l'attention de la fille. Le garçon, d'autre part, regardait fixement et attentivement - ses seins. J’aurai désespérément voulu pousser sa tête dans le mixeur derrière lui, et l’aurait peut-être fait si ça n’aurait pas soulevé quelques drapeaux rouges sérieux pour Bella. « Quel est votre nom ? » Demanda la serveuse, se concentrant finalement sur Bella. Je sus grâce à ses pensées qu'elle était, en fait, un genre de manager et qu’elle avait une certaine responsabilité quant au recrutement. « Bella Swan. » Dit-elle mal à l’aise. « Josh, pourquoi tu ne l’emmènerais pas à l’arrière et la laisser compléter une fiche ? » Dit la fille sans tourner sa tête d’un pouce. C’était douloureux de regarder Bella suivre le garçon hors de ma vue. Je garda une oreille sur leur conversation pendant que la fille m'offrait un sourire. « Ainsi… Vous seriez beaucoup dans les parages si elle obtiennait le travail ? » Demanda la fille, actuellement occupée par une vision de moi la prenant dans la douche de sa salle de bains. Je me renfrognais intérieurement. « Ça l'aiderait à obtenir le travail si je disais oui ? » Demandais-je, pensant juste qu’elle pourrait être assez peu disposé pour la considérer dans le cas contraire. Un sourire mauvais passa sur son visage. Elle pensait que j’étais intéressé, bien que je fusse lointain. Elle se considérait jolie, je suppose, mais elle sentait désagréablement la tarte et ses yeux étaient obliques comme ceux d’un chat. « Absolument. » Dit-elle. « Alors, oui, je serai dans le coin. » Répondis-je. Si Bella avait besoin de ce travail pour rester ici, alors je ferais tout ce que je pourrais pour lui obtenir ce travail. Le garçon, Josh, parla un peu avec Bella tandis qu'elle essayait de compléter sa fiche. A en juger par l'expression que je vis à travers ses yeux, elle n’était pas impressionnée. « Je suis Marissa, au fait. » Dit la serveuse, bien que j’eus été parfaitement capable de lire son nom dans ses pensées. « Je ne vous ai jamais vu ici avant. Je pensais connaître tout le monde en ville. » « Je ne vis pas près du campus. » Dis-je, perplexe, tandis que le garçon envisagea de demander un rencart à Bella. Bien que je sus qu’elle le refuserait et et qu’il n'était pas une menace pour moi, je n’aima pas du tout qu’il eusse ce type de pensées envers elle. « Et bien, vous devriez venir ici plus souvent. » Elle battit des cils. Je fis un bruit évasif. « Alors, c’est quoi votre nom ? » Donc, euh… je pourrais peut-être t’inviter à dîner? « Edouard. » Dis-je en grinçant des dents. Oh… Humm, j'ai un petit-ami, en fait… « J'aime ce prénom, » elle enthousiasmée. « Je peux vous appeler Eddie ? » Je pense que tu pourrais… ne pas me blâmer d’essayer, encore que, non ? « Non » Ok. Un rire nerveux. Bon, je suis tout à fait bien ainsi… Le garçon pris sa fiche et elle se dépêcha de sortir de l’arrière-boutique. Il la suivit de près tandis que la fille me regardait d’un air perplexe, se demandant le pourquoi de mon changement de ton. « Comment ça s’est passé ? » Demanda Marissa à Bella, envisageant sérieusement de la recommander pour le job juste pour faire en sorte que je revienne et qu’elle puisse avoir une autre tentative avec moi. Personnellement, je pensais que c'était un travail horrible pour Bella - je pouvais seulement imaginer les quantités sans fin de café chaud qu'elle se renverserait dessus - mais si ce travail gardait Bella ici… « Très bien, Merci. » Indiqua Bella, jetant un coup d'oeil fin entre moi et la serveuse. « Bon… je pense qu’on devrait y aller alors ? » J’inclina la tête pour lui signifier mon accord et plaça un bras autour des épaules de Bella pour l’emmener dehors. Elle ne regarda pas en arrière, mais j’avais fait en sorte que le garçon reçoive le message. Il compris qu'il était hors jeu, mais la fille, malheureusement, ne l’a pas compris. « Je n’ai pas beaucoup aimé cette femme, » Lâcha Bella dès que nous étions dehors. « Lui, je ne l’ai pas aimé non plus, » Lui dis-je, ouvrant la porte de la voiture afin qu'elle entre. « Josh était agréablement gentil, » Dit-elle, faisant un pas dans la voiture. Je me dépêcha de la contourner. « Gentil avec toi.» Précisais-je. Elle eut la décence de rougir. « Au moins, il était décent avec moi. Cette fille te regardait comme un chat regarde un oiseau. » Je me construis une façade, sentant la vérité du propos de Bella. « C’était extrêmement peu amusant. » Bella fronça les sourcils pensivement pendant que je mettais le moteur en route. « Alors, comme ça, tu n'aimes pas les femmes agressives ? » Je pensa à sa question, me rappelant la manière dont elle m'avait saisi sans hésitation la nuit dernière et l’imagina me le faire encore. « Non, l’agressivité est bien… C’est juste que je ne veux pas être considéré comme un trophée ou un accessoire. Je préfère ne pas être sur le même plan qu’une paire de chaussures. » Bella sourit. « Non, tu vaux bien mieux que cela. » Ses yeux, pleins d'admiration, étaient trop durs à supporter et je me concentra sur la route. « Est-ce que tu avais prévu d’aller autre part aujourd’hui ? » « Non. » Répondit-elle. « C’est bon. » « Retour au dortoir alors ? » « Bien. » Elle sembla déçue et je dus jeter un coup d'oeil de plus pour être sûr. « Nous pourrions faire autre chose si tu veux, » Avais-je offert, souhaitant pouvoir juste savoir ce qu'elle voulait sans avoir à le demander. Comment est-ce étais-je censé la garder avec moi si elle allait me cacher ses désirs ? « Oh non, c’est bon. » Elle tourna sa tête pour regarder fixement par la fenêtre. « J'ai pris assez de ton temps pour aujourd'hui. » « J'ai beaucoup de temps dans ma vie. » Plus qu'elle ne s’en doutait. Mais je ne voulais pas le dépenser en glissant hors de ses réponses. « Tu avais quelque chose en tête ? » Elle mordit sa lèvre, embarrassée. « Non, je… C’est juste que je n’ai pas envie de te dire au revoir pour l’instant. » « Oh. » Je souris, riant mentalement. Alors, comme ça, elle voulait juste me garder près d’elle plus longtemps… Pourquoi ne me l’avait-elle pas dit avant ? « Je peux rester avec toi, non ? » « Bien sur, » Dit-elle rapidement, « Mais seulement si tu le veux. » « Je le veux vraiment. » Je voulais la prendre et la faire mienne encore pour que tout le monde puisse voir… « Ok. » Elle Sourit. ************************ « Animal d'enfance préféré? » Demandais-je. Nous posions tour à tour des questions et si je luttais pour trouver des choses à demander, elle semblait avoir une foule de questions à me poser. « Hum, j'ai eu quelques poissons rouges… Ils sont tout morts, » Admis-t-elle, roulant sur le lit. Je l'observais de sa chaise de bureau. « Je pense que c'est une bonne chose que je n'ai jamais eu de chien. Et toi ? » « Je n’en ai jamais eu. » Dis-je. J’avais des vagues souvenirs d'un chat dans ma vie humaine mais je ne pouvais même pas me rappeler si je l'avais aimé ou pas, encore moins quel était son nom. « Hummm. Film préféré ? » « Fight club. » Dis-je automatiquement. Bella roula ses yeux sur moi. « C’est une réponse masculine tellement typique. » Je souris. « Fight club est un chef d'oeuvre psychologique… qui s'avère justement avoir l'avantage de contenir des quantités massives de violence. Quel est ton favori alors ? Attend, laisse-moi deviner… Orgueils et Préjugés ? » Elle rougit et j'ai su que j'avais bien deviné. Je ris. « Qui est typique, maintenant ? Tu n’es pas amoureuse de Colin Firth au moins ? » « Mon dieu, non ! » Souffla-t-elle, défensive. « Je préfère le Darcy original, merci - Laurence Olivier. Classique et intemporel. » Je pouffa. « Pardonne-moi, je devrais mieux connaître. Alors… Couleur préférée ? » Bella haussa les épaules. « Ça change au jour le jour. » « Et qu’en est-il aujourd'hui ? » La pressais-je. « Marron, je suppose. » Dit-elle, jetant un coup d'oeil sur la chemise brune qu’elle portait. « Et toi ? » « Gris. » Répondis-je honnêtement, tandis qu’elle me fixait, douteuse. « Hé, tu êtes la personne qui aime le marron. » Bella fronça les sourcils. « Et bien, le brun est une couleur chaude et agréable. Mais le gris est si… » « Froid ? » Finis-je pour elle. « Tu as raison… Le brun est chaud.» Je pensais immédiatement à ces yeux foncés et à ses cheveux, alors que j'étais juste aussi froid que le gris que je préférais. Mais elle ne sembla pas y réfléchir. « Et le gris est froid… Mais il y en a un million de nuances différentes. » « Un point pour toi. » Concéda-t-elle, posant son menton sur sa main. « D’accord… Qu’est ce que tu voulais faire étant enfant ? » Je ne pouvais pas me rappeler cette période mais j’avais toujours en mémoire un peu des derniers instants de ma vie humaine… « Soldat. Et toi ? » « Dompteur de lion. » Elle rit. « Pourquoi soldat ? » Je réfléchis vigoureusement. « C'était à cause des histoires sur les guerres mondiales. C'était avant que je comprenne ce qu'était vraiment la guerre, naturellement. Pourquoi dompteur de lion? » « Je ne suis pas sûr exactement, » Admit-elle. « Souvent, ça semblait amusant, jouer avec des chats géants, mais je pense que je voulais me sentir comme quelqu'un de puissant. Bien que je savais que je ne l'étais pas. » Je souris à la pensée de ce petit agneau devant moi essayant d'apprivoiser un lion. Ça ferait un bon combat, probablement. « Le moment le plus embarrassant ? » Elle gémit bruyamment. « Mon dieu, il seraient trop nombreux à raconter, » Dit-elle. J’entendis un grognement sourd en provenance de son estomac et la vis grimacer. « Probablement celui-là. Je devine que je devrais trouver quelque chose à manger au plus vite. » Je jeta un coup d'oeil sur ma montre. Il était presque cinq heures. « Je suis désolé. Je t’ai empêché de déjeuner. » Elle haussa les épaules. « Je ne l’avais même pas remarqué jusqu'ici, » Admit-elle, en s’asseyant sur le bord de son lit. « Tu veux venir avec moi ? » « Je devrais prendre probablement quelque chose moi aussi.» Dis-je, l’obsession de me nourrir tourbillonnant dans ma tête tandis que je sortis de sa chaise. « Je devrais y aller… mais je reviendrais bientôt. » « Promis ? » Dit-elle, me fixant avec les yeux pleins d'espoir. C'était en quelque sorte… mignon. « Promis. » Dis-je, débattant sur le quoi faire maintenant. Il me sembla trop brusque de marcher directement vers la porte sans… Comment lui dire au revoir? Devais-je l'embrasser ? Lui dire juste au revoir ? Ses yeux me regardaient fixement en attente et finalement je me pencha vers elle et pressa mes lèvres contre les siennes. C'était à peine un sacrifice ; ma bouche bourdonnait toujours avec sa chaleur quand nous nous embrassions. Je ne savais pas à quoi le comparer mais je pensais que ça pouvait être comme boire une tasse de chocolat chaud… Je la sentais partout, autour de moi et en moi. « Bientôt. » Dis-je encore avant de tourner et de m’échapper par la porte. Le temps passé avec Bella défilait trop facilement. Avec elle, j’avais tendance à tout oublier - même ma soif. Le déchiffrement de ses pensées et émotions prenait tellement ma concentration que je pouvais ignorer le feu déclanché par son parfum. Et quand j’usais de son corps, le plaisir était trop grand pour penser à autre chose. Loin d’elle cependant, je pouvais sentir le manque de sang prendre son emprise sur moi. J'avais eu faim quand j'ai rencontré Bella - mes yeux avaient été presque complètement noirs. A présent, presque une semaine plus tard, mes iris étaient la même couleur que mes pupilles, et je me sentais de plus en plus faible. C’était… douloureux, pour ne pas dire plus. C’était comme si chaque partie de mon corps se contractait dans ma soif, pourtant, je les gardais en mouvement. Je savais que je devais chasser ce soir, mais j'étais nerveux - et cela me mit en colère. Je ne voulais pas revoir le visage de Bella quand j’essayais de me nourrir. Je n'ai pas aimé que cette vision puisse m'affecter autant. Espérons cependant que l'instinct soit assez suffisant pour rendre la chasse du soir réussie. L’Instinct et une soif aigue. Je me rendais ce soir dans une autre ville, apeuré de tomber sur Bella si je restais dans le secteur. C'était un plus petit endroit mais c'était samedi soir et beaucoup de personnes étaient dehors dans les environs. J’errais aux abords de la ville où il y avait un wagon-restaurant, à peine séparé de la lisière de la forêt. Quand une femme qui sentait la fraise s’approcha, je l'atteignis et la saisis, la tirant avec effort dans la forêt avec moi. Elle pensait à crier mais je lui mis une main sur sa bouche avant qu’elle ne puisse le faire. Son parfum était fort, écrasant, vertigineux, comme si… oh. Elle avait une coupure fraîche sur sa main, réalisais-je, tandis qu’elle griffa mon bras. Je leva ma main sur mes lèvres, impatient de goûter. Ses pensées n’étaient plus qu'un bourdonnement frénétique dans le chaos de ma tête. Le parfum me maîtrisait, emplissant mes narines et opacifiant mon esprit. J'effleura ma langue, prêt pour la première goutte - « Arrête, s’il te plait. » La voix de Bella sanglotait dans mes oreilles. Je grognais, frustré et essaya à nouveau. « Edouard, s’il te plait ! » Elle pleurait et cette fois ses yeux horrifiés me regardaient fixement. Je l’ignora. Elle ne pourrait pas m'arrêter cette fois ! J’avais besoin de ce sang ; ne comprenait-elle pas cela ? Frénétique, j'ai essayé d'être plus rapide que mes pensées, pressant ma langue vers la chaleur de ce sang chaud. « Edouard ! » Maintenant elle était terrifiée, emprisonnée sous mon corps, battant et jetant son poids contre moi afin d'essayer de me combattre. Ses yeux foncés plaidaient pour la vie. Furieux, je laissais tomber la femme et courus dans les arbres. Je l’entendis frapper le sol, incapable de se tenir sur ses genoux vacillants mais je continuais ma course aussi rapidement que mes jambes le supporteraient. Je sentais partout sur moi le feu de la soif, plus puissant encore que lorsque je m’étais éveillé en mon état de vampire. Je courus et courus, sans réaliser que je suivais un parfum - un parfum qui promettait de soulager ma soif. Je bondis, sans réfléchir, descendant mes dents sur une jugulaire palpitante. Le liquide emplit ma bouche, apaisant la brûlure pendant qu'il s’écoulait dans ma gorge. Je bus avidement jusqu'à ce que je ne puisse en retirer plus. Seulement alors je pus m’écarter pour voir ce que j'avais tué. C'était un cerf. Un simple cerf, brun fauve dans le clair de lune. Je m’assis sur mes talons, stupéfait. Le concept de l'alimentation animale ne s'était jamais imposé à moi mais ça me sembla évident à la suite de ce que j'avais fait ce soir. J'avais toujours supposé que les vampires devaient s’alimenter d’humains – C’était ce à quoi j’aspirais, ce que tous les autres de ma race que j'avais rencontré faisait. Mais qu’étaient des humains sinon un type différent d'animal ? Les humains pouvaient survivre avec différentes variétés de régimes alimentaires. Pourquoi les vampires ne le pourraient-ils pas aussi? Je passa ma langue sur mes dents, compte tenu du goût. Ce n'était pas quelque chose de délicieux, un mélange graveleux et amer mais ça n'était pas entièrement désagréable non plus. Pas aussi mauvais que goutter la nourriture humaine, certainement. Et si je pouvais m'alimenter d’animaux sans aucune vision inquiétante, c’était encore meilleur. Je n’avais peut-être plus le choix. Par réflexe, je cacha la preuve, enterrant la créature dans le sol de la forêt. J'avais fait plus d’erreur que d'habitude dans mon désespoir, imbibant ma chemise de gouttes de sang, alors je pris un itinéraire détourné pour rejoindre ma voiture, évitant la ville et tous les témoins. Je fis le trajet rapidement, fonçant à tout allure sur des routes désertes, mon esprit rempli de nouvelles possibilités. Si je pouvais m’alimenter d'un cerf, je pouvais sûrement me nourrir d'un autre animal - Certains goûts seraient meilleur que d'autres ? Un ayant meilleur goût que les humains ? Meilleur que celui de Bella ? Y’en avait-il d'autres qui vivaient de sang animal ? Étaient-ils aussi forts, aussi heureux ? Une fois de retour à mon appartement, je jeta mes vêtements sales dans la poubelle – Je n’avais pas envie de nettoyer les taches de sang. Alors je sauta à cloche-pied dans la douche, nettoyant toutes les traces de l'animal. Les vêtements que j'avais portés avec Bella étaient toujours sur le lit où je les avais laissés après m’être changé plus tôt. D’eux, son parfum flottait dans la chambre. Maintenant que ma soif était satisfaite, elle était un peu plus qu'une piqûre dans ma gorge. Mon corps cependant, bourdonnait avec le sang frais et la joie de la chasse, et une certaine partie réagit fortement à son odeur. Est-ce que je pourrais la voir maintenant ? Je vérifiais l’heure. Il était minuit passé. Elle dormait probablement, elle s'était réveillée tôt aujourd'hui. Je devrais attendre demain, alors. Avec un soupir, je me jetais sur mon lit sans prendre la peine de m'habiller et m’y installais pour passer la nuit. Je jeta un coup d'oeil en bas de mon corps sur mon sexe dressé, souhaitant de ne plus jamais chasser aussi mal. Je pouvais être dans le lit de Bella en ce moment ; ou mieux encore, à l'intérieur d’elle. Au lieu de cela, j'étais seul dans mon appartement sans rien à faire mais après tout, c’est ce que j'avais fait pendant presque un siècle. Gémissant, j’atteins les vêtements que j'avais portés avec elle, avec la ferme intention de les jeter plus loin et de bannir ainsi la cause de mon supplice, mais à la place, je les porta à mon nez, respirant nos parfums mélangés. Ça réveilla immédiatement dans ma mémoire trop vive, des images de nos corps entrelacés, de sa chaleur humide tout autour de mon sexe, de son souffle délicieux haletant sur mon visage pendant qu'elle s'accrochait à moi. Je jeta les vêtements au loin et enroula ma main autour de mon érection. Les images nagèrent dans ma tête pendant que j'essayais d'imiter son contact léger, la visualisant, allongée sous moi avec les yeux remplis de désirs, de ses seins rebondissants tandis que je la martelais… C'était tout à fait ça. Je me confectionnais de nouveaux fantasmes tandis que je me caressais plus fortement. A présent, elle était à quatre pattes tandis que je la prenais par derrière, ses cheveux comme la soie entre mes doigts tandis que je tenais sa tête en arrière. Et maintenant, je la prenais contre le mur, criant mon prénom pendant qu'elle se serrait autour de ma queue… Je suis venu dans une rafale qui prit fin rapidement, trop rapidement. Ce n'était pas très satisfaisant, vraiment, mais ça me ferait patienter jusqu'à ce que je puisse l'avoir à nouveau. Je devrais peut-être la voir demain. N'était-ce pas trop tôt ? Les gens dans une relation se voient tout le temps. Oui, je la verrai demain. À SUIVRE Note d'Artemissia : N'oubliez pas, si vous avez lu, de donner votre avis sur ce second chapitre. Les avis sont toujours important pour l'Auteur et le Traducteur. Merci pour eux !