L’Homme Feu de Joe Hill

Personne ne sait exactement quand et où cela a commencé.
Sur le corps des hommes et des femmes de magnifiques tatouages apparaissent et brûlent plus ou moins violemment les individus qui les portent… Boston, Détroit, Seattle… sont frappés. Il n’existe pas d’antidote.

L’Homme Feu de Joe Hill

Broché : 700 pages
Editeur : JC Lattès
Date de sortie : 7 juin 2017
Collection : Thrillers
Langue : Français
ISBN-10: 2709656841
ISBN-13: 978-2709656849
Prix éditeur : 23€
Disponible sur liseuse : Oui

De quoi ça parle ?

Personne ne sait exactement quand et où cela a commencé.
Sur le corps des hommes et des femmes de magnifiques tatouages apparaissent et brûlent plus ou moins violemment les individus qui les portent… Boston, Détroit, Seattle… sont frappés. Il n’existe pas d’antidote.
Harper est une infirmière merveilleusement bienveillante. Le même jour, elle découvre qu’elle est enceinte et qu’elle est touchée par le virus. Paniqué son mari fuit.
Et dans ce monde en ruines où des micros sociétés se créent et des milices d’exterminations traquent les malades, Harper va rencontrer l’Homme-feu capable de contrôler le feu intérieur qui consume les humains. Ensemble, ils vont tenter de sauver une société terrorisée où chacun est prêt au pire pour tenter de survivre.
Une fresque aussi profonde que fascinante sur l’homme face à ses peurs vertigineuses et à sa puissance de vie.

Mon avis

Je dois dire que le résumé m’a tout de suite plu et m’a réellement donné envie de me plonger dans ce roman. L’homme Feu est un thriller que l’on peut plutôt classer dans la catégorie de la SF avec un sujet plutôt lié à la dystopie.

Le point de vue est celui de Harper, l’héroïne. Cette dernière un peu fleur bleue, est mariée à l’homme idéal (semble-t-il), elle fait un métier qu’elle adore : infirmière scolaire, bref, sa vie semble parfaite. Jusqu’au jour où l’apocalypse se déclare sous la forme d’un virus assez étrange. Au lieu des habituelles éruptions cutanées, le malade voit apparaître sur sa peau des tatouages en forme d’écailles. Le point culminant de la maladie est quand la victime prend feu. Les gens l’appellent vite, juste, l’écaille, tout simplement… Un miracle qu’elle ne se soit pas appelée le syndrome de Daenerys. 

Je n’entrerai pas plus dans les détails du récit pour ne pas vous gâcher les découvertes et nombreux rebondissements, mais Harper va se retrouver confrontée au mal et devra fuir non pas les victimes, mais justement les quelques poignées d’êtres humains ayant été épargnés. 

Au début, je trouvais les références culturelles de notre époque, plutôt sympa. Cela permet d’encore mieux s’identifier aux héros, mais à force d’en voir partout, cela m’a quelque peu agacée. J’avais même l’impression que l’auteur se moquait un peu de la culture geek. Quand il y en a trop, c’est trop et du coup, je ne savais plus si j’étais vraiment dans un roman sérieux où une parodie qui se veut sérieuse. Chacun pourra l’interpréter comme il le veut bien sûr, mais dans mon cas, ça m’a un peu gâchée ma lecture.

Ensuite, la trame du récit peut rappeler par certains aspects, la série TV The Walking Dead. C’est là que l’on se rend compte que l’être humain peut-être capable des pires horreurs face à ce qu’il ne maîtrise pas. Pourtant, derrière un scénario qui raconte la fin des hommes, se cache un autre message plutôt pacifiste. Et s’il suffisait juste d’être heureux et de vivre en paix avec les autres, en osmose, tous unis, pour être sauvé ? Même si la manière d’amener cette conclusion reste assez grossière, j’ai trouvé que cela donnait quelques réflexions intéressantes à développer.

Dans l’ensemble, j’ai quand même passé un chouette moment avec L’homme Feu, Harper et tous les personnages qui croiseront sa route. Malgré quelques longueurs au cours du récit, je ne me suis pas ennuyée. Les protagonistes sont plutôt bien travaillés, les rebondissements palpitants et si ce n’est ce surplus de références à la culture pop’, j’ai vraiment apprécié le roman.

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