Titre : LES AIMANTS - CHAPITRE 16 Auteur: Lily77974 Rating : Interdit aux moins de 18 ans Pairing: Edward & Bella Disclaimer : Il est évident que les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer Résumé: UA. Bella est un vampire et vit à Denali, en Alaska. Jusqu'au jour où elle fut envoyée chez les Cullen à Forks. Son existence en sera transformée à jamais... LES AIMANTS CHAPITRE 16 Confrontations Par LILY77974 «Aimer, c'est savourer, au bras d'un être cher, la quantité de ciel que Dieu mit dans la chair. » Victor Hugo CHAPITRE 16 – Confrontations J'attendais posément qu'Edward descende enfin du bureau de Carlisle et sentais que ma patience était mise à rude épreuve. Je l'attendais au moins depuis ½ heure, là perchée de tout mon long sur le dossier du canapé, complément nue et fébrile, imaginant sa tête quand il me verrait. Enfin… S'il arrivait un jour. Lorsque que j'entendis le bruit étouffé des vibrations de la porte, je me mis sur le ventre, ramena mes cheveux en cascade de chaque coté de mes épaules et pris une pose suggestive en levant les jambes et en croisant sensuellement mes chevilles. « Entre. » Hurlais-je en frissonnant. La porte s'ouvrit et je poussa un hurlement de terreur en voyant Emmett apparaître devant moi. « Ahhhhhhhhhhh ! » Nous hurlâmes à l'unisson tandis que je le vis sursauter et se cacher la vue avec ses deux mains. Je resta stoïque jusqu'à ce que mon cerveau commande à mon corps de se cacher. En un millième de seconde, je calculais la distance entre la couverture et moi et me rendit compte qu'elle était trop loin alors je fis la seule chose à faire qui me sembla approprié : je bascula misérablement derrière le canapé. « Emmett nom d'un chien qu'est ce que tu fais ici ? » Demandais-je. « Bella pardon… J'ai… Tu m'as dit d'entrer… Je ne savais pas… Quelle horreur !… Euh non pas toi hein ? Tu… tu es superbe… Enfin… Non… Si… Enfin tu vois quoi ? » Bredouilla-t-il, toujours les mains sur les yeux. J'allais relever lorsque j'entendis quelqu'un se précipiter vers nous, dévalant les escaliers avec un empressement féroce. « Bella ? Bella qu'est ce qui se passe ? » Demanda la voix paniquée d'Edward. Je leva la tête et l'aperçu qui fouillait la chambre du regard, affolé. Seule ma tête dépassait du dossier du canapé et lorsqu'il me vit, il s'approcha et grimpa sur le sofa. Il s'arrêta net en me voyant nue sur le sol. J'entendis Edward grogner. « Emmett Dégage. » « Euh oui. » Il semblait avoir recouvert ses esprits et m'adressa un sourire railleur. Je savais que j'allais entendre parler de ça pendant des mois. Au moins. La honte. « Je croyais qu'il n'y avait qu'à moi qui avait le droit à une petite séance privée. » Dit-il un large sourire aux lèvres. Je lui adressa un froncement de sourcil mécontent. « Ça fait ½ que je t'attends. C'est de ta faute tout ça. Toi et tes manies de gentleman du dimanche. Tu frappes toujours à ma porte même si tu n'en as pas besoin. J'ai cru que c'était toi. » Expliquais-je, agacée. « Ça, tu vas me le payer presque autant qu'Emmett va me le faire payer. » Le menaçais-je, un doigt dressé dans sa direction. Soudain, il prit mon poignet et porta mon doigt à sa bouche. Je ne pus retenir un gémissement. Il sauta par-dessus le canapé afin de me rejoindre et me plaqua au sol, me tenant fermement les poignets et emprisonna un de mes seins de ses lèvres. Tandis que je me cambrais sous sa langue, je sentais ses lèvres lécher littéralement mes tétons, alors, je me mis à haleter bruyamment. « Hum… J'imagine que j'aurai droit à quelques supplices intolérables. » Souffla-t-il contre mes seins. Sa main se glissa lentement contre mon ventre, libérant un de mes poignets mais celui-ci resta collé au sol devant le millier de sensations qui envahissait mon corps à cet instant. Je sentis alors ses doigts contre mes lèvres intimes qu'il brossait avec une lenteur électrisante et lorsqu'il les introduisit à l'intérieur de mon intimité, je poussa un petit cri mêlant surprise et extase profonde. Il grogna, faisant vibrer sa poitrine contre la mienne et remonta lentement ses lèvres vers ma gorge. « J'espère aussi quelques insupportables tortures. » Murmura-t-il contre mon oreille et en enfonçant ses doigts encore plus profondément. Je réussis péniblement à penser à m'agripper à quelque chose mais ne fis que brasser de l'air devant le chaos qui régnait en moi. Sans cesser de me caresser de ses doigts, il se leva légèrement et défis son pantalon d'une main, l'abaissant sur ses genoux. Ses yeux étaient gorgés de désir. Il me fit me retourner, se plaça sur moi, tandis que j'essayais de caller mes mains sur le sol. Il retira ses doigts qui furent instantanément remplacés par son sexe en érection et poussa si fort que je cru voir des étoiles danser devant le voile brumeux qui envahit ma vue à cet instant. « Tu penses toujours que je suis un gentleman ? » Souffla-t-il en me pénétrant encore plus vigoureusement. Je ne pus qu'arquer mon corps un peu plus. « Tu crois qu'un vrai gentleman pourrait faire ça. » Dit-il en s'enfonçant encore plus profondément. Mon gémissement ressemblait à un cri strident. Je n'avais même plus le contrôle de ce qui sortait de ma bouche. Ses hanches contre mes fesses semblaient m'envoyer directement des sommations à mon cerveau de se réduire au silence et le claquement de nos corps qui se rejoignait paraissait trouver son prolongement naturel dans ma gorge. « C'est ça. » Gémit-il en caressant ma nuque. « Putain Bella…. ». Il grogna a nouveau et je ne savait même plus s'il continuait de parler ou non. Je sentis son torse coller mon dos et ses mains sur mes hanches s'enfoncer dans ma chair avec une pression croissante au fur et à mesure qu'il me pénétrait encore et encore. Je ne voulais pas jouir. Je voulais que ça dure encore tellement c'était bon. Je voulais encore le sentir avec toute cette impatience, cette passion acharnée mais lorsque qu'il prit mes cheveux entre ses doigts et qu'il bascula ma tête en arrière pour me faire entendre son souffle extravagant et incohérent, je sentis mes parois se contracter si fort que ma jouissance fut impossible à stopper. Tandis que mon corps se secouait de spasmes incontrôlables, il poussa un dernière fois en moi et gémit en serrant mes cheveux et en posant brutalement ses lèvres sur mon dos. Je m'écroulais sur le sol alors qu'Edward suivit mon mouvement et nous restâmes ainsi, imbriqués l'un dans l'autre, cherchant à comprendre ce qui s'était passée. Je cherchais encore quand soudain, je le sentis à nouveau se mouvoir en moi, déclanchant ainsi une nouvelle vague de plaisir. Je n'avais pas l'impression d'être avec gentleman mais avec superman. Je regardais tour à tour les visages exposés devant moi autour de la table et y vis une certaine légèreté. Je fus soulager de ne pas y voir plus de solennité que nécessaire. J'avais un peu appréhendé ce Conseil de famille, ignorant son fonctionnement et sa signification pour eux surtout quand je voyais Edward aussi agité et nerveux. Carlisle se leva et nous le fixâmes tous ensemble. Il ne sembla pas s'émouvoir de ce trop-plein d'attention. « Bien. » Commença-t-il « Vous savez pourquoi nous sommes tous réunis aujourd'hui… » « … Afin d'unir cet homme et cet femme par les liens sacré du mariage ? » Récita Emmett sur un ton solennel. « Emmett… » Reprocha Carlisle. « Pardon. » Gloussa-t-il. Carlisle sembla reprendre un peu de contenance. « Bon reprenons. » Il s'assit confortablement sur son siège. « Je met aux voix. » Alice souffla bruyamment. « Est-ce vraiment nécessaire ? Je veux dire qui n'a pas envie que Bella reste avec nous ? » Dit-elle comme si cela avait été une évidence. Je sentis la main d'Edward me serrer la cuisse et croisa son regard. Il se détourna en fronçant les sourcils. « Emmett. » Grogna Edward. Emmett rit un peu mais s'avisa lorsque Rosalie lui adressa une moue menaçante. « Ouais franchement tout ça est aussi inutile que la fois où Emmett a suggéré que nous nous déguisions en draculette pour Halloween. » Rigola Rose. Tout le monde se mit à rire, fixant Emmett. « Bin quoi ? » Demanda-t-il innocemment, l'air faussement outré. Carlisle se racla la gorge et leva furtivement les yeux au ciel. « Revenons à nos moutons. » Il leva la main en l'air. « Pour. » Dit-il simplement en regardant sa femme. « Pour. » Annonça Esmée, un large sourire posé sur ses lèvres. Je regardais Jasper qui leva une main à son tour. « Pour. » Lorsque ce fut autour d'Emmett, il fit mine de réfléchir sérieusement jusqu'à ce que, Rosalie, agacée, lui flanque une tape derrière la tête. « Mais euuuuhhhhhh. » S'exclama-t-il, une leur de malice dans les yeux. « Qui est-ce que je vais chambrer si tu pars. Pour. » Rit-il. « Pour. » Soupira rapidement Rosalie. « Je n'ai jamais été aussi pour. » Dit Alice en tapant dans ses mains telle un enfant découvrant qu'il est enfermé dans une salle entièrement rempli de bonbons. Ses réactions parfois frôlaient dangereusement l'hystérie. « Hey tu m'as piqué ma réplique. » S'insurgea Edward auprès d'une Alice au sourire espiègle. Je le vis se détourner et lança un regard amusé à Carlisle. « Pour. » Tout le monde me regardait avec une certaine émotion. Après tout, il venait de compter un membre de plus dans leur famille. Je me sentis submerger d'un tel saisissement en réalisant que je faisais partie d'une famille comme la leur, avec l'homme que j'aime à mes cotés et compris que je ne pourrais jamais être plus heureuse qu'en cet instant. Ma gorge se serra violemment. « Merci. Merci de d'accueillir, de m'aimer autant que je vous aime. Je… » Je m'interrompis un moment. « Je peux plus parler. » Dis-je en posant une main sur mon coeur. Alice se mit soudain à rire très fort tandis que nous la regardèrent tous avec étonnement. « Attendez. » Dis soudain Emmett. Je me tourna vers lui et il me fixa sérieusement et avec gravité. Même Edward sembla perplexe. « Je propose de mettre au voix deux autres petites choses mais qui ont leur importance. » Déclara-t-il avec applomb. Je vis Edward se tourner vers Alice en fronçant les sourcils puis il se détourna pour regarder Emmett avec frustration. « Je propose qu'on installe une triple insonorisation pour leur chambre et qu'on interdise à Bella de se promener, nue, dans la maison. » Rigola Emmett avec un fou rire incontrôlable. Alors que je jurai avec vu le visage de Rosalie changer de couleur, elle jeta une autre tape derrière la tête d'Emmett si violemment qu'il bascula en avant. « Mais Bébé… » S'insurgea-t-il. Rose se leva puis se baissa vers Emmett tandis qu'il s'enfonçait un peu plus dans son siège. « Y'a pas de bébé qui tienne. Deux semaines Emmett. Deux. » Dit-elle. Emmett leva un sourcil et se rapprocha lentement du visage de Rosalie. « Tu peux dire même trois si tu veux. Vu le peu de temps que tu as tenu la dernière f…. » Il s'interrompit devant la mine furieuse de sa femme. Rose nous regarda la mine confuse en haussant les épaules. « Bin quoi ? Ouais j'ai tenu trois jours et alors ? » Tout le monde gloussa tandis que Rosalie exaspérée se dirigea vers l'escalier tandis qu'Emmett la suivit vivement. « Tu n'as pas pu t'empêcher d'ouvrir ta grande bouche. » « Ma bouche t'appartient bébé. Tu sais bien que… » S'interrompit-il. J'entendis la porte se claquer et Emmett redescendit aussitôt, l'air penaud. Esmée explosa de rire suivit bientôt par tout le monde y compris moi. « Et bin. C'était le conseil de famille le plus court auquel j'ai jamais assisté. » Déclara Esmée, l'air ravie. « Tu oublies la fois où Alice est arrivée ici comme une fleur en posant ses valises avec moi. » Sourit Jasper. Alice lui fit un grand sourire et lui caressa tendrement la nuque. Esmée sembla réfléchir un moment puis s'adressa à Carlisle. « J'ai pas souvenir qu'on ait fait un Conseil de famille pour ça. » « Tu as raison. » Admit-il. « On a probablement dû oublier d'en faire un. » Pouffa-t-il. Alice secoua la tête. « Ok. Quand vous aurez fini, on pourra peut-être aider Bella à déménager ses affaires. » « Tu sais tout tiendra dans un seul carton Alice. » Expliquais-je. Elle haussa les épaules. « Ok. Alors quand tu récupéreras celle que tu as à Denali, nous… » Je l'interrompis vivement. « Tout ce que je possèdes est déjà ici. ». La question était facile à gérer ; il en était une autre un peu plus complexe en attente. Elle m'avait déjà trotté dans la tête toute la semaine et j'avais cru pouvoir l'occulter encore un moment mais je savais au fond de moi que je ne faisais que reculer pour mieux sauter. Pourtant, j'avais conscience que c'était l'ultime chose à faire avant de pouvoir me sentir complètement épanouie avec Edward. Il subsistait toujours l'aveu que je devais faire à Eléazar, Carmen et les autres, il me restait à leur annoncer que je ne reviendrais jamais avec eux. J'avais hésiter pourtant car à force de me projeter dans l'avenir avec Edward, j'en étais venue à me demander ce que j'aurai fait si lui et moi n'étions plus… ensemble. Pour le moment, j'étais heureuse mais qui savait ce que demain promettait. Si un jour Edward me quittait, qu'adviendrait-il de moi ? « Il faudrait que je retourne en Alaska. » Annonçais-je tout d'un coup. Tout le monde me fixa et je me sentis un peu con. « Pourquoi ? » Demanda Edward, l'air soucieux. « Je ne peux pas annoncer par téléphone à Carmen et Eléazar que je reste ici. Pas après tout ce qu'ils ont fait pour moi. Il faut que j'aille leur dire de vive voix. » Expliquais-je tandis que Carlisle me fit un signe positif de la tête. « D'accord. Dans ce cas, je viens avec toi. » Dit soudainement Edward. Je le regarda, interloquée. Je n'avais pas prévue ça dans le programme. « Je préférais y aller seule. » « Bella. Il est hors de question que tu passes une seule journée sans moi. Je viens point final. »Dit-il, en soutenant mon regard. « Non. Ça va être déjà assez difficile comme ça et… Et tu oublies Tanya. » Il frémit légèrement. Un sentiment de puissance monta en moi et un sourire émergea, malgré moi, sur mes lèvres. Gagné. « Je m'en tape royalement. » Dit-il tout d'un coup, le regard grave et sérieux. Ça non plus je ne l'avais venue venir. Croyait-il vraiment qu'en venant avec moi, il me rendrait la chose facile ? Dès que je m'imagina dans arrivant à Denali, avec lui, sous le regard assassin de Tanya et le visage incrédule des autres, je me mis à flipper à un tel point que la colère me submergea littéralement. « Non. » Réitérais-je, le regard fulminant. « Si. » Se borna-t-il. « Edward. » Menaçais-je. Jasper se racla la gorge mais je n'y prêta aucune attention. Je fixais toujours Edward avec force et conviction. « Bon, je veux pas être là quand la foudre vous tombera dessus tous les deux. »Annonça Jasper, un peu gêné. Tout le monde s'éclipsa sans aucune discrétion. Tout le monde sauf… « Emmett ! » S'exclama Alice en le tirant par le bras. « Non. Moi je veux voir le massacre. » Bouda Emmett qui finalement resta planter dans sa chaise. Consciente de nous donner en spectacle devant tout le monde, je pris Edward par le col de sa chemise et le tracta d'une main jusque dans ma chambre. Une fois à l'intérieur, je le relâchais et ferma la porte avec précaution, désireuse de ne pas la casser et me tourna vers lui, furieuse. « Tu es ridicule. » Dit soudain Edward, les bras croisés sur sa poitrine. Je resta muette quelques secondes devant sa déclaration puis me reprit et le fixa, le regard furibond. « Moi je suis ridicule ? » Demandais-je ironique. « C'est la meilleure ça ! Je ne suis pas une gamine. Ne pas être capable de laisser l'autre ne serait-ce que quelques jours, voilà ce qui est ridicule. » Pouffais-je d'un rire sombre et sans joie. Il s'avança légèrement, les yeux emplis d'une profonde colère. « Ce n'est pas ridicule, ça prouve juste que je tiens à toi plus que tu ne tiens à moi. » Dit-il en haussant la voix. « Ah non Edward. Tu ne m'auras pas sur ce terrain là. Ce que j'ai fait jusqu'ici montre que c'est MOI qui t'aime plus que tu ne m'aimes. » M'énervais-je en braillant à mon tour. Je jurais avoir vu de la fumée sortir de mes narines. « AH OUAIS ? TU N'AIMES PLUS QUE JE NE T'AIME ? » Hurla-t-il. « PARFAITEMENT. » Explosais-je. « ALORS POURQUOI TU CRIES ? » « JE SAIS PAS. » Qui de nous deux fit le premier pas ? Je n'en savais foutrement rien. Tout ce que je savais c'est que ma bouche était en train de ravager la sienne en ce moment et c'est tout ce que j'avais besoin de savoir. Notre petit échange verbal – transformé à présent en échange buccal – ne m'avait jamais excité comme ça de toute ma vie. Note mentale : Se hurler dessus plus souvent. Le silence qui régnait après notre légère… confrontation laissa la place à de merveilleux bruits de succions et de gémissements. Mes mains commencèrent à arracher ses vêtements avec un zèle appliqué tandis qu'il fit de même avec un peu plus d'enthousiasme. Nous fûmes tous les deux nus avec moins de temps qu'il aurait fallu pour dire abracadabra. Il me plaqua contre le dressing et mon dos vint se fracasser contre l'ouverture. Nous nous retrouvâmes au milieu des vêtements qui s'écroulaient tout autour de nous tandis que sa bouche continuait son assaut. Je glissa fermement ma main dans ses cheveux afin d'accentuer le baiser tandis qu'il me prit par la taille avec férocité et qu'il me faisait tourner sur moi–même afin de nous remettre sur nos pieds. Tout en continuant de nous embrasser, je me sentais reculer et rencontra le mur en douceur alors qu'Edward glissait ses mains vers le bas de mon corps, pétrissant chaque parcelle de ma peau asphyxiée par le désir. Ses doigts griffèrent chaque coté de mes cuisses dans un lente descente puis remonta en enfonçant ses doigts plus encore. Mes jambes s'enroulèrent autour de sa taille et il me pénétra avec une intensité dévastatrice. Ma main quitta son épaule pour venir se coller contre le mur au-dessus de ma tête et s'y enfonça avec brutalité. Mes doigts se crispèrent sur le bord du trou et lorsque Edward s'enfonça encore plus violement en moi mon bras se tendit et déchira le mur sur toute sa longueur. Il prit mes fesses entre ses paumes et me fis basculer sur le canapé si brutalement qu'il se cassa en deux sous notre poids. J'entendis le craquement sourd du métal et du bois sous mon corps en feu qui brûlait de sentir tant d'appétit exploser. Mes sens étaient aux aboies. Mon corps chantait littéralement et bouillait. Tandis qu'il poussait encore et encore en moi, mon dos rampait délicieusement contre la moquette et nos corps glissèrent contre le sol. La réalité me frappa furtivement, juste le temps de sentir ma tête cogner contre le pied de la commode. Edward posa sa main sur un tiroir et je pu dire adieu au dernier meuble encore intact dans cette pièce. Mon corps se mit à trembler avec frénésie et sa bouche se posa vivement sur la mienne alors que mon hurlement de jouissance vint mourir sur ses lèvres. Il me pénétra une dernière fois, sentant le summum de son plaisir se déverser sur ma cuisse. Au bout de quelques minutes, il se retira de moi et se mit sur le dos à mon coté. « On peut parler maintenant. » Dit-il, le regard perdu vers le plafond. À Suivre