Titre : LES AIMANTS - CHAPITRE 12 Auteur: Lily77974 Rating : Interdit aux moins de 18 ans Pairing: Edward & Bella Disclaimer : Il est évident que les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer Résumé: UA. Bella est un vampire et vit à Denali, en Alaska. Jusqu'au jour où elle fut envoyée chez les Cullen à Forks. Son existence en sera transformée à jamais... LES AIMANTS CHAPITRE 12 Fièvre Par LILY77974 « Vois comme je te vois, regarde comme je te regarde, quelque soit la forme que tu revêts, mes yeux te verront toujours comme la moitié perdue de mon âme. Je me tairais. Et le silence que j’imposerai entre nos corps, ne sera, en réalité, que la plus puissante des confessions. » Citation de Lily77974 CHAPITRE 12 – Fièvre Mon corps, bien que glacé et froid, semblait irradier d’une chaleur nouvelle là où ses doigts effleuraient ma peau, laissant des traînées d’un feu insatiable et inaltérable le long de ma gorge. Sa langue généreuse, tourbillonnante et virevoltante sur le lobe de mon oreille, laissait des traces humides sur mon épiderme, m’envoyant des frissons de volupté le long de ma colonne vertébrale. Je sentis ses mains se resserrer avec une force ; il me montrait toute l’intensité de son désir. Comme si je n’avais pas eu conscience lorsque, pressant son corps contre moi, j’avais senti son érection se frotter contre ma cuisse. Mon ouïe semblait vouloir absorber tous les gémissements rauques qui sortaient de sa gorge chaude. Sa main raclait ma peau comme si elle voulait en boire chaque parcelle, chaque millimètre carré, nourrissant ainsi le brasier qui montait crescendo dans mon corps qui vibrait d’anticipation. La bruine qui nous entourait formait une espèce de bulle humide dans laquelle nous étions plongé sans pouvoir s’en extraire tant le moment était irréel. Chacun de ses souffles, chacune de ses caresses voluptueuses et sensuelles ranimait le feu de mon être qui réclamait de toutes ces forces la débauche et la passion. J’étais perdue. Et j’aimais ça. Je souhaitais ardemment ses mains, sa bouche, sa peau, son odeur rien d’autres n’avait d’importance et la violence de mon désir me fit presque peur. Pourtant, je n’arrivais même plus à laisser l’appréhension m’envahir, ni aucun autres sentiments de crainte d’ailleurs car seul comptait, en cet instant, la voix d’Edward qui murmurait son envie de moi, m’envoyant des rafales à travers tout le corps. Mes doigts se glissèrent sur sa nuque, à la naissance de ses cheveux, qui étaient à eux seul, un appel au sexe - si Edward n’avait été qu’un tronc d’arbre sur lequel étaient agrafés ses cheveux, je serai déjà en train de rouler une grosse pelle à l’écorce. Mon autre main plongea sur la ceinture de son jean afin d’ôter ce bout de tissu agaçant qui m’empêchait de satisfaire mon besoin de sentir sa peau contre moi mais il emprisonna vivement mon poignet entre ses doigts et me stoppa dans ma mission. Je le sentis sourire contre mon oreille et perçu le doux chant de sa voix. « Bella. Laisse-moi prendre les commandes. » Susurra-t-il, d’une voix mélodieuse et totalement indécente. L’entendre parler c’était presque comme avoir un mini orgasme. Je sentis immédiatement une contraction dans mon ventre et l’écoulement de mon excitation entre mes jambes. À ce rythme là, il faudrait que j’essore ma culotte avant de retourner en cours. Ses mains remontèrent le long de mes hanches, emportant au passage l’ourlet de mon pull qu’il fit remonter avec une lenteur infinie comme si sa peau voulait imprégner la mienne sur son chemin. Je levais les bras et lorsqu’il passa le bout de laine au-dessus de mon cou, il s’arrêta et commença à embrasser mes lèvres à travers le tissu. Je gémis de frustration, voulant ardemment sentir celles-ci en contact direct. Mais évidemment, il n’était pas d’accord. Il continua de balader sa bouche sur mon visage recouvert par le pull, m’envoyant des effluves de son haleine glacée provenant de son souffle saccadé. Il passa un bras autour de ma taille et me fit légèrement pencher en arrière, me soutenant de sa main qu’il fit courir jusqu’à ma nuque. Mon corps se plia à toutes ses exigences et je devins molle et malléable entre ses bras. Je sentis sa bouche sur mon ventre nu, caressant de sa langue, la ligne invisible s’étalant de mon nombril à ma poitrine et plongea entre mes deux seins, les léchant alternativement avec une délectation presque trop douce. Sa main suivit le même chemin que sa langue, faisant glisser sa paume sur ma peau qui commençait à être parsemée de petites gouttes d’eau dues à l’humidité de l’air ambiant. Je me cambra légèrement sous sa caresse et perçut son souffle sur un de mes tétons qui m’arracha un petit gémissement et un léger frisson d’excitation. Je ferma les yeux, plongeant dans un moment de pur plaisir lorsque ses lèvres se refermèrent avec avidité sur mon mamelon, m’envoyant des frémissement de plaisir à chaque coup de langue. Ses lèvres jouèrent avec le petit bout de chair tandis que je sentis mon dos reposer contre le sol détrempé. Les brins d’herbe taquinèrent mes hanches alors que la main d’Edward se posa sur mon téton meurtrit par sa langue experte, le massant légèrement et sa merveilleuse bouche offrit le même traitement à mon autre sein. Je sentais ses lèvres vibrer de petits grognements sensuels contre ma peau. J’avais toujours la tête emprisonnée dans mon pull et, privée de la vue, mes sensations étaient comme exacerbées ; chaque toucher, chaque son provenant de lui m’excitait encore plus fort. Je sentis ses deux mains remonter à l’unisson le long de mon corps pour finalement me retirer le haut et la lueur que je vis dans ses yeux me fit frémir. Sa main glissa vers le bas, fit sauter le bouton de mon jean et ses doigts s’engouffrèrent dans ma culotte alors que son regard était toujours fixé au mien. Lorsqu’il toucha mes lèvres intimes et que je le sentis s’introduire en moi, mes yeux se révulsèrent presque dans la surprise et je ne pu m’empêcher de prononcer son prénom dans un murmure. J’agrippais son épaule avec un élan presque frénétique puis le regarda intensément. Je voulais qu’il sache ce qu’il faisait pour moi, je voulais qu’il puisse voir dans mes yeux le plaisir qu’il me donnait. Regarde Edward. Regarde ce que tu fais pour moi. Je me sentis tout d’un coup égoïste. Il me donnait tellement et moi ? Moi, je me contentais de recevoir. Je voulais lui montrer, je voulais lui donner. Tout. Mais comment ? Comment le lui dire sans me perdre ? Toutes mes pensées s’envolèrent lorsqu’il introduisit un deuxième doigt en moi et la puissance de la chaleur qui se dégagea de mon ventre m’arracha un gémissement de plaisir. Je m’entendis ronronner au rythme de ses va-et-vient et ses doigts commencèrent à danser à l’intérieur de mon vagin. Une danse sensuelle, voluptueuse et terriblement érotique. Mes hanches ondulaient à l’unisson de ses pénétrations et mon souffle se faisait de plus en plus haletant et erratique, sentant le début de la jouissance attaquer l’intérieur de mon corps comme une traînée de poudre. Les yeux d’Edward restaient ancrés au mien. Impossible de détacher mon regard de son visage envoûtant, de ses iris ambrés gorgés de sa propre luxure. « Tu aimes ce que je fais pour toi ? » Haleta-t-il. Sa voix était une brûlante suffocation de plaisir. Je voulais lui répondre mais mes mots se perdirent dans ma gorge. Il ôta ses doigts de moi et les porta à sa bouche afin de sucer le jus brillant qui s’était déposé dessus. Je gémis de frustration et la douloureuse sensation de manque s’insinua en moi. Mon corps se arqua instinctivement comme dans l’urgence de retrouver cette chaleur perdue. « Tu aimes ce que je fais pour toi ? » Chuchota-t-il à nouveau, le regard fou d’excitation. « Oui Edward. Oui. J’aime… ce que tu fais pour moi. » Cette fois-ci, j’étais tellement avide de reconquérir la tendre chaleur de sa main que j’avais répondue presque aussitôt d’une voix tremblante. Je sentis à nouveau ses doigts en moi, poussant et relâchant son étreinte dans un rythme endiablé. Sa bouche dévastait mon cou de baiser et de bruits de succion absolument scandaleux et il m’amena rapidement dans la jouissance la plus profonde. Il m’embrassa vivement, capturant mon hurlement de plaisir dans sa bouche et mêla sa langue à la mienne dans une danse effrénée et divine. Sans rompre notre baiser, j’agrippa le col de sa chemise et était prête à la déchirer quand je me rappela soudain qu’il en avait probablement besoin pour revenir au lycée pour les cours de cet après-midi. En le voyant plonger entre mes seins et arracher mon soutien-gorge avec ses dents aiguisées, j’aurai voulu qu’il fasse preuve du même résonnement. Nous nous débarrassâmes de nos vêtements avec un empressement un peu trop zélé, balançant chaque morceau de tissu aussi encombrant qu’inutile dans ce qui allait se produire entre nos deux corps sauvages. Ses lèvres me transmettaient toute l’intensité de son désir. Nos mains se rejoignirent dans une étreinte désespérée, paume contre paume, peau contre peau, réunies hermétiquement. Je serrais ses doigts avec une telle force que je sentis mes articulations craquer sous la pression. Je nous fis rouler pour me retrouver au-dessus de lui, sans desserrer l'enlacement de nos mains, mes cheveux tombèrent sur mes yeux tandis que je l’entendis murmurer mon prénom. Il ferma les yeux et son visage se crispa dans la douleur. Il sera ses lèvres avec force comme pour s’empêcher de prononcer quelques paroles malheureuses. Portant mes doigts jusqu’à son visage, voulant effacer le chagrin qui y était ancrée, j’effleura délicatement son front, son nez, ses lèvres et son expression se fit plus douce. « Qu’est que tu as ? » Demandais-je sans réfléchir. Je regrettais aussitôt d’avoir poser cette question car j’étais pleinement consciente à présent qu’il pouvait me donner les réponses qui se bousculaient dans ma tête. Tout d’un coup, la seule pensée qu’il puisse ressentir de la douleur à cause de moi me fut insupportable. Il passa ses mains dans mes cheveux, les plaquant en arrière et ses lèvres s’entrouvrirent légèrement en laissant échapper son souffle divin. « J’ai tellement envie de toi que s’en est douloureux. » Dit-il finalement. Je caressa son visage à nouveau. Je savais qu’il mentait. Il mentait pour moi. Parce qu’il était plus facile de détourner les yeux que de soutenir son regard, je ferma les yeux et glissa ma main sur sa gorge, son torse, son ventre et atteignit son sexe palpitant entre mes doigts. Je me relevais légèrement afin de le positionner contre mon entrée et me laissa glisser sur sa queue dure. Me délectant de la douce sensation de l’avoir en moi, je l’entendis pousser un gémissement de plaisir. Même si ainsi, j’avais le sentiment qu’il me remplissait totalement, je ne pu apprécier pleinement la fusion de nos corps tant je me sentais lâche. Pourtant la façon dont Edward m’étreignit à ce moment, se redressant pour coller sa poitrine contre la mienne tel un fanatique emplis de vénération, j’eus l’impression étrange que mon cœur battait à nouveau. J’avais l’impression de recevoir l’absolution. Qu’il me pardonnait ma lâcheté. Tandis que je pris conscience que ses hanches battaient contre les miennes et que son sexe ravageait mes parois vaginales dans un rythme infernal, je m’accrochais aux muscles de ses épaules avec l’énergie du désespoir. Dans un moment de total abandon, je penchais ma tête en arrière et ses lèvres se pressèrent contre ma gorge. Ses gémissements, sa façon de grogner et ses plaintes étouffés contre mes seins me firent l’effet de tomber du haut d’un immeuble de quarante étages. Ma respiration était en suspension. Mes mains ne purent s’empêcher d’agripper sa peau et ma tête tournait si vite que tout autour de moi semblait se perdre et se confondre en un millier d’image. Mon corps s’arqua violemment contre lui et je manqua de basculer en arrière. Mes mains se posèrent instinctivement au sol pour m’empêcher de tomber et creusèrent avec force la terre tandis que mes cris perçaient ma poitrine d’un chant érotique. Je n’avais plus le contrôle de mon corps. Ce qui comptait en cet instant, c’était lui, ce qu’il m’offrait, ce qu’il me montrait. Comme si j’avais été qu’un trou béant de solitude et de souffrance et qu’il me pansait avec son propre corps. Comme si j’avais été la maladie et lui, le remède. Je sentis ses mains prendre en coupe mes joues tandis que les flammes du brasier qu’il attisait de sa voix coulaient dans mes veines et fit pencher mon visage contre le sien. « Ne vient pas Bella. Je veux te sentir pour toujours. Ne vient pas. Pas maintenant. » Haleta-t-il, la voix cassée et éraillée. « Tout ce que tu veux Edward. Tout ce que… » M’interrompis-je alors qu’il s’insinua au plus profond de mon vagin encore. Je n’étais pas sure de le pouvoir. Ou alors il fallait qu’il arrête ce qu’il était en train de me faire. Mais le feu était déjà trop avancé dans mon corps pour espérer répondre à sa demande improbable. Je sentis des milliards de petites bulles exploser dans mon corps tel un Big Bang miniature et les muscles d’Edward se resserrer tout autour de moi. Après que mon vagin se contracta comme pour aspirer la chair qui le remplissait, je bascula en arrière et me laissa reposer contre le sol, tremblante tandis qu’Edward suivit le mouvement de mon corps et retomba sur moi. Au bout de quelques secondes, il glissa ses lèvres vers mon nombril et positionna sa tête entre mes cuisses. Je le regardais avec fièvre, mes yeux ne quittant pas sa langue un seul instant. Le voir lécher ainsi mes cuisses recouvertes du petit filet de sa propre jouissance me secoua de petits spasmes incontrôlés. Sa bouche, sans se séparer de ma peau, se glissa vers mes lèvres intimes qu’il continua de sucer, d’aspirer tandis que ma main caressait ses cheveux. Ma poitrine se soulevait au rythme de ses coups de langue qui taquinèrent mon entrée et mon clitoris de bas en haut. C’était la chose la plus érotique qui m’eut été donné de voir. Il s’arrêta un instant et inspira profondément contre mon sexe puis remonta tout en caressant mes flancs pour me donner un profond baiser. Sa bouche, au goût de nos essences mêlées, avait une saveur merveilleuse comme si le mélange des deux avait fusionné pour former le plus enivrant des cocktails. Sans me laisser le temps de savourer la quiétude du repos de mon corps, il leva mes jambes sur ses épaules et dans un lent, très lent mouvement, il rentra son sexe en moi. Sa lenteur m’arracha un gémissement de plaisir tandis que je le sentis frissonner au-dessus de moi, les yeux fermés, comme pour mieux apprécier cette sensation de goûter chaque portion de mon intimité brûlante. J’étais devenu une sorte d’écho de lui-même, imitant chacun de ses gestes dans une parfaite synchronisation. Il gémissait, je gémissais. Il murmurait mon prénom, je murmurais le sien. Il se cambrait et mon corps le suivit comme s’il avait été qu’un prolongement logique du sien. La perception de son membre dur et suave à la fois me renvoyait des ondes de chaleur qui se réverbéraient dans chaque cellule de mon corps. J’étais plongée dans une torpeur calquée sur le rythme de ses va et vient. Chacune de ses interminables pénétrations semblait me rapprocher du paradis. Il me faisait l’amour comme s’il avait envie de prolonger à tout jamais ce moment ultime où il était en moi et moi, je désirais plus que tout arrêter le temps et qu’il y reste jusqu’à l’infini. Mon ardeur pour lui n’avait plus de limites. Ma raison paraissait s’égarer dans le tumulte de mon désir et ma voix réclamait son corps de manière obscène et déchaînée. Mon âme était perdue quelque part entre les affres de la passion et la conscience que le mur que j’avais érigé pour me protéger de lui se brisait en un millier de petits fragments. Je m’accrochais à ses épaules à la fois dans la détresse de cette révélation et dans le bonheur que cette lumière me procurait. Je me sentais vibrer d’une force nouvelle tandis que son corps me criait quelque chose que je voulais désespéramment entendre. C’était à ma portée. Là. Sous mes yeux. Dans ses yeux. Dans ce qu’il me projetait à travers son propre corps, à travers son regard dans lequel j’avais l’impression étrange de pouvoir toucher son âme, l’impression de voir cet amour que je désirais ardemment capter même si cela devait me consumer jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des cendres de mon corps. La passion qui irradiait son corps me plongea dans un moment de total abandon à nouveau. J’étais à nu sous les martèlements de son sexe qui semblait me rendre vulnérable à l’ouragan d’émotions qui m’assaillirent dans un tourment délicieux et délectable. Mon cerveau disjoncta pendant quelques secondes. Je ne pensais plus, ne réfléchissait plus, ne cogitait plus mais curieusement je ne pouvais ressentir aucune peur tant cette déconnexion était libératrice. Saisissant ses cheveux à pleine poignée et cernant son corps aussi étroitement que je le pouvais, je le força à me regarder dans les yeux. Je le mendiais, le suppliais, l’implorais de tout me donner. Tout ce qu’il avait. Dans une supplication silencieuse, je lui demandais de me donner son corps et son âme tandis que je vis dans son regard le reflet de ma propre prière. Et je le fis, en cet instant, l’instant où nos deux corps étaient réunis pour n’en faire qu’un, l’instant où je ne pourrais jamais être plus proche de lui, à cet instant irréel où je sentais mon propre corps fusionné avec le sien. En cet instant, je lui donnais tout. Même mon propre cœur. La certitude de mes sentiments me foudroya instantanément et je ressentis une félicité que je n’avais jamais ressentit jusqu’à présent. Etais-ce aussi simple ? Est-ce que le seul fait de me donner à lui toute entière était une raison suffisante pour éprouver une telle euphorie ? Je le serra aussi fort que je le pouvais sans le broyer et ses mains agrippèrent ma nuque et se glissèrent dans mes cheveux en m’enlaçant avec une égale intensité. Dans cette étreinte, je lui montrais ce que je ne pouvais exprimer par des phrases tant les mots que je voulais employer ne saurait rendre justice à l’explosion des sentiments que j’avais pour lui. Aucun mot inventé par l’Homme ne pourrait se substituer à tout ce qu’il m’inspirait. J’avais ouvert la boîte de Pandore d’un coup de pied et l’avait envoyé valser dans le décor avec une violence et une férocité qui me fit basculer dans une extrême béatitude. J’avais atteint le point de non-retour. Rien ni personne ne m’arrêterait. Je pouvais le faire. Je pouvais me battre. Me battre pour lui car même si il m’avait fallu employer toutes mes forces pour lutter contre l’amour, je réalisais également qu’il m’en faudrait encore plus pour m’y abandonner. Et dans ses yeux, en cet instant de jouissance ultime, où j’avais jeté mon cœur entre ses bras, là, dans cette forêt, derrière le lycée de Forks dans la péninsule d’Olympic, j’en fis le plus inaliénable des serments. À Suivre...