Titre : BONNE FOI - CHAPITRE 10 ( Traduction) Auteur: Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 Rating : Interdit aux moins de 18 ans Pairing: Edward & Bella Disclaimer : Il est évident que les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer Résumé: UA. Edward Masen a été transformé en 1918 et abandonnée par celui qui l'a engendré. Il n'a jamais rencontrer Carlisle et se nourrit de sang humain... Jusqu'à ce qu'il tombe sur Bella Swan pour une nuit qui va tout changer. Note : Ceci est une traduction de l'excellent "Bonne foi" d'Amesthyst Jackson. Fiction entièrement pensée du Point de vue (POV) d'Edward. BONNE FOI CHAPITRE 10 Par Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 J'étais toujours au lit avec elle. Il était un peu plus de trois du matin, Bella s’était endormie il y avait deux heures de cela, mais je me trouvais toujours là avec elle. Elle était collée contre moi comme une étoile de mer et je m’ennuyais. Mais c’était agréablement délicieux. Elle était si chaude et douce. C’était l'un des rares conforts physiques que je pouvais apprécier étant vampire, la chaleur. J'étais réticent à la quitter. L'ennui n'était pas gênant, … l’inactivité était en quelque sorte assez rafraîchissante. Le corps n'était jamais fatigué et le sommeil n’était pas nécessaire, à vrai dire c’était plutôt inutile… mais parfois, j’aurais vraiment voulu sentir comme il serait bon quand même de dormir, juste pour offrir une coupure à mon esprit. En quelque sorte, comme être avec elle. Une coupure mentale. Ok, c'était absurde. Je le savais. J’étais fait pour tuer des humains, pas pour les laisser utiliser mon corps comme d’un oreiller. Mais alors, pourquoi ne devrais-je pas profiter de ça? Elle était chaude. C'était une sensation agréable. Où était-il écrit que je ne pouvais pas me laisser imprégné par la chaleur du corps de cette petite humaine pendant qu'elle dormait ? J'étais un vampire, non ? Je vivais au-delà des règles et des limites. Je pouvais faire tout ce que je voulais. La voix douce de Bella capta mon attention tandis qu'elle murmurait mon nom dans son sommeil. C'était un tout autre problème. Elle était déjà évidemment très attachée à moi … Et si elle commençait à en vouloir davantage ? Il était crucial de la garder à distance. Elle était vraiment déjà trop proche - la laisser dans une telle proximité physique constante était assez mauvais. Plus elle passait de temps avec moi, plus elle avait de chances de réaliser que je n’étais pas humain. Elle devait sûrement avoir déjà des soupçons… Mais si elle en avait, pourquoi ne m'avait-elle pas encore interrogée ? Je n’avais aucun moyen de savoir ce qu'elle pensait… Je laissa cette réflexion de coté. Je voulais cette humaine et je l'aurais, quitte à être damné. Si jamais elle devait être amené à tout découvrir… Et bien, je m’en préoccuperai le moment venu. « Edward. » Elle soupira à nouveau, enfouissant son nez dans ma poitrine cette fois. Un petit jet d'air chatouillait ma peau à chaque expiration. Je jouais avec ses cheveux soyeux, les laissant glisser entre mes doigts. Oui, toutes ces petites sensations étaient agréables. Je pouvais aussi bien les apprécier. Après une autre heure, je décidais qu'il était temps d'avoir autre chose pour occuper mon esprit et je me dirigea vers le séjour pour chercher un livre. Bella gémit dans son sommeil tandis que je me dégageais de ses bras. Hum, qu’est ce que j’allais lire ? Naturellement, je savais exactement quels livres sur mon étagère étaient intacts, mais ça ne m'a pas vraiment aidé à décider dans mon choix. Je n’avais envie d’aucun d’entre eux, vraiment. Je soupira. Peut-être que j‘aimerai en relire un comme Bella l’avait suggéré… Pourrais-je vraiment y jeter un regard nouveau ? Ça me semblait peu probable mais j'étais curieux. Camus, alors. Je découvrirais peut-être qu'elle avait tort au sujet de l'étranger après tous. Je jeta un oeil sur mon canapé en cuir. En temps normal, je faisais ma lecture là. Mais je pouvais peut-être lire le livre au lit…. Tu le veux, me suis-je dit, alors fais-le. Tout compte fait, je m’installa à côté de Bella. Elle se colla encore contre moi comme un enfant nécessiteux. C’était drôle, vraiment, quand ça n'était pas effrayant. Que se passait-il dans son subconscient qui l’incitait à s'accrocher à moi ainsi dans son sommeil ? Je lus quelque temps dans l'obscurité - Pour moi la lumière était une fonction, non une nécessité. Le texte me rendait… mal à l’aise. La première fois, j'avais lu ce roman avec un certain mépris pour Meursault (1). Il m’avait toujours semblé plutôt pathétique, allant de pair avec ce qu’on attendait de lui, quoique je n’y avais pas trop accordé d’attention. Il était lâche – bien sûr, il se comportait de manière à aller à l’encontre des règles de la société mais il n’eût jamais le courage d'être vraiment différent. A présent, je trouvais des similitudes effrayantes entre mon propre comportement et celui de Meursault. Qu’est-ce que je faisais ici, jouant l'humain pour cette fille ? Je devais m'arrêter. J’étais juste aussi pathétique que ce personnage fictif l’était. Mais je ne le voulais pas. Peut-être que je répondais juste à mes besoins tout comme Meursault, mais à la différence, je ne pouvais pas utiliser n’importe quelle femme… J’avais une raison de rester avec Bella. Son esprit silencieux m’était extrêmement utile ; Je ne pourrais tout simplement pas apprécier ça avec n'importe qui d'autre. J’avais décidé qu’il était logique que je tâchais de la garder. Je lisais mais mon esprit était distrait, essayant de souligner les différences entre moi et le personnage que je méprisais. Peu à peu, Bella commençais à remuer et je mis mon livre de côté. Sa jambe se jeta à travers les miennes et tandis qu'elle se réveillait, sa douce cuisse se frotta contre moi ; Je capta alors une légère odeur d’excitation et je souris. Oui. Elle se réveilla lentement, frottant son petit corps contre le mien dans le processus. Enfin, ses paupières s’ouvrirent en voletant légèrement, elle s’étira comme un félin avant de lever son regard vers mon visage et rougit de me trouver l’observant. « Bonjour. » Marmonna-t-elle. « Bonjour. » Je répondis agréablement. Mes doigts glissèrent à la tentation vers sa cuisse nue. Hummm, cette si belle peau. « Je dors vraiment bien avec toi. » Elle soupira, satisfaite. « Tu as bien dormi ? » « J'ai eu une bonne nuit. » Eludais-je. Elle se posa sur son coude et aperçut le livre sur la table de nuit. « Tu relisais L'Etranger ? De nouvelles théories ? » J’haussa les épaules. « Je pense que Meursault n'avait aucune idée de ce qu’il voulait. » « Je pense que tu as raison. » Convint Bella. « Et toi ? Sais-tu ce que tu veux ? » Récusa-t-elle. « Je sais ce que je veux en ce moment. » Dis-je avant de la renverser soudainement en arrière et de me positionner entre ses jambes. Elle rit avec excitation et ce son envoya de petites fléchettes de plaisir en bas de mon dos. « A quel heure est ton premier cours ? » Demandais-je, recherchant déjà sous son… mon… T-shirt, ses seins doux. Hummm, ils étaient là. Ses mamelons pointus sous mes paumes. « Neuf heures trente. » Elle haletait. « Bien. » Grondais-je. Plusieurs heures, donc. Plusieurs d'heure pour jouer. *********************** Après une matinée dans le lit, je conduisis Bella de nouveau à son dortoir pour qu’elle se lave et qu’elle se change. Je retournais chez moi et fis de même avant d’aller en cours. Biologie, encore. Je me sentais déjà fatigué de la routine. Si j'avais su que je jouerais l'humain, je me serais inscrit dans des cours plus intéressants. Je continuais de relire Camus aux interclasses. Plus que je lisais, plus je m’apercevais qu'il y avait une différence distincte entre moi et Meursault. Meursault ne se souciait tout simplement de rien ; il agissait sans motivation, sans raison. Ce n'était certainement pas mon cas. Je connaissais mes propres motivations et je faisais ce que je voulais. Bella pénétra dans la salle avec un jeans. J'étais seulement un peu déçu. Je supposa qu'elle ne pouvait pas porter des jupes tous les jours… et aujourd'hui il faisait un peu plus frais que lundi… « Salut. » Elle me sourit, glissant dans le siège à côté du mien comme d'habitude. « Bonjour. » Je la regarda un peu plus. Elle portait un jeans mais sa chemise à manche longue était fait d'une matière collante qui moulait son corps. Elle avait des converses déglingués aux pieds. Je ris un peu. Elle y était visiblement indifférente mais ça faisait bien sur elle. « Je pensais… » Commença-t-elle avec hésitation, « … Mes cours commencent un peu plus tard demain et j'ai déjà fait mon travail pour eux… Alors, j'aurai un peu plus libre de temps ce soir, si tu veux… Tu sais, passer un peu de temps ensemble. » Je pouffa devant sa déconvenue. « Pourquoi ne pas venir te chercher au travail ce soir ? » « Ok. » Elle sourit et je devina que c'était exactement ce qu'elle avait espéré. « Je termine à neuf heures. » « Neuf heures alors. » Convins-je tandis que le professeur apparut pour commencer le cours. La conférence avait tenu seulement la moitié de mon attention ; la partie inoccupée de mon cerveau était tombé dans la rêverie. J’étais immergé dans mon fantasme préféré de Bella-jupe-bureau, agrémenté à présent avec des flash-back d’elle penchée sur mon piano, lorsqu’elle glissa un bout de papier sur ma table. Toujours en train de méditer sur Camus ? Je retins un rire. Seule une fille comme Bella pouvait prendre la littérature existentialiste comme bonne excuse pour faire passer une note dans le cours. Presque fini, Ecrivis-je en retour. J'ai été tout d'abord tenté de dévier la conversation sur sa culotte, mais je m’étais abstenu. Qu’en penses-tu ? Elle voulait savoir. Quelle était l’obsession de cette fille à m'interroger au sujet de mes lectures ? Ça devait être un truc d’étudiant en littérature anglaise. C’était peut-être sa manière de flirter ou autre chose. Il me semble plutôt absurde que Meursault refuse continuellement de suivre les espérances de la société sans utiliser sa volonté de faire quelque chose qu'il voulait vraiment faire. Avant qu'il ne réalise qu’il n'ait seulement qu'une vie à vivre, il atterrit en prison et ne peut plus rien en faire. La liberté qu'il est censé trouvé dans sa propre insouciance me semble un peu… vide. Bella lut ma réponse en un froncement des sourcils pensif. Je l'ai toujours senti comme ça aussi. Camus me frustre ; il semble penser que l'absence d'une signification plus profonde de la vie humaine est une absence de tout sens. Mais nous avons la puissance de créer cette signification. Ne le penses-tu pas ? Créer un sens ? Dans ce monde ? J'avais vu beaucoup de vies peu profondes et vides ; même les entreprises qui étaient censées être significatives laissaient souvent les gens insatisfaits. Tu rends tout cela tellement simple. Elle sourit. Bien sur, ce n'est pas facile mais je pense qu'il y a des choses qui vaillent la peine. Je ne pouvais pas résister. Comme quoi ? Elle mordit sa lèvre tandis qu'elle écrivait sa réponse, sa plume volant pratiquement dans son enthousiasme. Comme la science et l'art, tout ce qui est fait pour améliorer la vie des autres, l’amour, la passion. Ce ne sont pas suffisamment de bonnes raisons? Je n'avais jamais vu ces choses devenir d’assez bonnes raisons. Peut-être. Mais il me semble que la plupart des personnes n’adhérent pas à ce que tu décris. Bella rit tandis qu'elle lisait ma réponse. Ils n'ont juste pas lu Sartre. Il rend tout ça si simple. En plus, les gens sont paresseux. Ils s'attendent à ce que tout leur tombe du ciel. Tu dois faire de ta vie ce que tu veux quelle soit. C’était si clair pour elle, réalisais-je. Elle savait juste qui elle était et ce qu'elle voulait. Je… Je l’enviais. C’était ça. J’enviais son innocence, sa naïveté, sa croyance facile… Je devrais voir ce que Sartre en pense, alors. ********************* Je n’avais rien de mieux à faire, alors j’avais décidé d'aller voir Bella plus tôt. … Deux heures plus tôt. Mais j'avais dit que je lui rendrais visite au travail et je devrais vraiment vérifier et m'assurer que son petit admirateur ne dépassait aucune limite avec elle. Elle était trop gentille; elle ne lui dirait probablement pas de dégager si besoin. Je devais garder un oeil sur ce gosse… Un livre à la main pour me faire patienter, je pénétra dans le café-restaurant. Le parfum de Bella me frappa, même au milieu de la forte odeur de café. Je pensais alors que je reconnaîtrais ce parfum n'importe où. Elle était derrière le comptoir, mélangeant soigneusement une des concoctions bizarres que les humains buvaient. Ca me soulageais d'avoir un régime alimentaire peu compliqué… C’était du sang, et rien d'autre. Simple. Le garçon était là, se tenant trop étroitement près d’elle, l'instruisant sur la façon de faire le moka-frappé-machin-truc. Je fis un balayage rapide des esprits de la pièce. Il y avait plusieurs clients mais l’esprit obscène de la manager n'était pas là, à mon grand soulagement. C'était une chose de moins à traiter. Bella passait la boisson à la femme qui attendait impatiemment au comptoir lorsqu’elle m’aperçut. Elle me sourit, radieuse, et renversa presque la tasse, mais se rattrapa rapidement. Je passais à travers la salle tandis que la malheureuse cliente se plaignait mentalement au sujet de la stupidité de Bella. Je secoua la tête. Si cette femme la connaissait, elle n'oserait pas traiter Bella de stupide. « Qu’est ce que tu fais ici si tôt ? » Demanda Bella, à présent libre pour un moment. Le garçon était très malheureux maintenant, l'attention de Bella s’étant détournée de lui. J’haussa les épaules. «Et bien, j’avais promis de te rendre visite au travail. Je pensais que je traînerais ici jusqu'à ce que tu ais terminé. » « Vraiment ? » Elle était heureuse. « Tu viens juste de rendre ma soirée tellement meilleure. » « Ah bon ? » Dieu, quel con. Pourquoi les mecs comme ça chopent toujours les meilleures filles ? Elle sourit. « Certainement. Tu veux quelque chose ? Je peux presque faire une tasse de café toute seule. » Je ris. « Non, merci. La caféine et moi ça fait deux, » Mentis-je facilement. « Pareil. » Dit-elle. « Le café que j’ai gratuitement en travaillant ici est gaspillé pour moi. » Le garçon vint derrière Bella et dégagea sa gorge. « Hé, Bells, il y a des clients en attente. » Bells ? Quel était ce surnom horrible? Je frissonna. Un coup d’oeil derrière moi me confirma qu'il y avait, en fait, une seule personne en attente. Je leva mes yeux au ciel. « Je serai là-bas. » Dis-je à Bella, indiquant avec une secousse de ma tête un coin vide. Elle sourit et inclina sa tête. Tandis que Bella continuait à travailler, je feins de lire car je voulus garder un oeil sur le mec travaillant avec elle. Il était pratiquement canalisé sur Bella dans ses pensées. C'était répugnant. « Elle est vraiment pas mal du tout… elle est si futé… elle est si drôle… elle a des seins parfaits. » J'allais tuer ce trou du cul. Le tuer et le déchiqueter en morceaux si minuscule que personne ne pourraient jamais identifier le corps. S’il faisait le moindre faux-pas… Je savais que je devais surveiller ma colère, de peur de perdre le contrôle et de m'exposer devant tous ces humains - et Bella, aussi. Mais ses pensées étaient prépondérantes et je ne pouvais pas le quitter des yeux une seule seconde. Pas quand il était si près de ma Bella. Il lui montrait comment faire une autre boisson maintenant, quelque chose qui devait être mis dans un mixeur. Alors qu’il regardait par-dessus de son épaule pour lui montrer sur quel bouton appuyer, il effleura très intentionnellement sa poitrine de sa main. Sa mort serait lente et douloureux, décidais-je, me dirigeant déjà vers le comptoir. Elle était mienne. Mienne, Mienne, Mienne, et le monde entier devait le savoir. Ce ne serait pas un problème avec un autre vampire… Mon odeur partout sur elle suffirait à éloigner tous les autres. Mais évidemment, cette subtilité devait échappé à ce connard d’humain et je devais, de façon explicite, la marquer en tant que mienne. « Bella. » Dis-je, alors que mes yeux la fixaient dans une lueur d’adolescent coupable. « Tu as une pause ? » « Je… Hum… Ouais. » Dit-elle, jetant un coup d'oeil entre son collègue et moi. « Pourquoi tu ne la prends pas maintenant ? » Proposais-je, tournant des yeux persuasifs sur elle. Elle avala et a inclina la tête. « Ouais, ok. Nous ne sommes pas trop occupés. » Convint-elle. Elle n'a pas demandé ce qu’Il en pensait. Un petit triomphe. Elle jeta son tablier et fis un pas en dehors du comptoir. Je la pris par le bras et la mena dans un couloir à coté. « Est qu’il y a un endroit où on peut être un peu seul ? » Lui demandais-je. « Hum… Tu … Tu veux dire … ? » Elle bégayait et rougissait et ça me donna juste envie d’elle encore plus. « Oui, Bella, je veux te baiser. Maintenant. Je veux te prendre violemment, rapidement et je vais te faire crier tellement fort que tous ici sauront à qui tu appartiens. » Elle s'essuya le front avec le col de sa chemise. Et elle était profondément et incroyablement excitée. Le parfum dominait tout le reste. « La réserve a une serrure. » Dit-elle, la voix tremblante. « Je te suis. » Dis-je d’une vague de la main. Evidemment, je pouvais sentir la réserve facilement, inondée par l’odeur du café mais je n'étais pas censé connaître son emplacement. Elle m’emmena jusqu’à l'extrémité du couloir et pénétra dans la réserve sombre. Il y avait, en effet, un verrou à l'intérieur, avec une serrure sur l'extérieur. Ah, peut-être que l'admirateur de Bella aurait les clefs et nous surprendrait. Cela lui servirait de leçon. Dès que la porte fut fermée et la serrure tournée, je la pressa contre le mur. Son gémissement fut étouffé tandis que j'écrasais ma bouche sur la sienne et je commença à m’attaquer au bouton de son jeans. Les mains de Bella empoignèrent faiblement mes épaules. « Enlève tes chaussures. » Lui dis-je. Elle s’y appliqua tandis que j’enlevais mon pantalon et me libérais de mon boxer. J’attendis, impatient, qu’elle jette d’un coup de pied au loin les deux chaussures de tennis avant de fondre sur elle à nouveau, poussant vers le bas son jeans et sa culotte en coton. Le parfum de son désir dériva jusqu'à moi plus intense que jamais, et j’étais perdu. Je la souleva hors de son pantalon, incapable d’attendre qu’elle l’enlève d’elle-même. En un instant, elle fut plaquée contre la porte, cuisses autour de ma taille, ma queue balayant son sexe humide. Putain, oui. Je glissa facilement en elle, une plainte sortit de sa gorge. Si serrée, si humide, tellement mienne. Je voulais vraiment la faire hurler cette fois. « Edward. » Dit-elle en gémissant, se tortillant contre moi, rectifiant ses hanches contre le mien dans l'ardeur. « S’il te plaît… Je te veux… » Je gémis et enfonça mes hanches dans les siennes, encore et encore et encore. Je voulais ramper à l'intérieur d’elle et la posséder complètement, je voulais tatouer mon nom dans sa chair, je voulais la ravager… « Dis-moi à qui tu appartiens. » J’haletais, me sentant rapidement au bord de la jouissance. Elle était proche, aussi ; Je pouvais sentir ses muscles flotter autour de moi. Bientôt ils seront serrés, pour m’aspirer… « Toi. » Souffla-t-elle. « Dis-le encore. » Exigeais-je, atteignant le bas pour frôler un doigt sur son clito. « Je t’appartiens ! » Cria-t-elle, jetant sa tête en arrière, révélant ainsi sa séduisante jugulaire. Je concentra mes yeux sur ses seins rebondissants à la place. « Dis mon prénom quand tu jouiras Bella. Crie-le. » Elle gémit. « Oh, mon Dieu, je vais venir. » Je poussa en elle encore plus violemment, inclinant mes hanches pour aller aussi profondément que possible. Ses yeux devinrent immenses et sa bouche s’ouvrit. « Oh... Je… Mon Dieu… Edward ! » Oui. Je gémis et grogna tandis que je jouissais plus intensément que je n’avais jamais fait avant, me consumant dans la chaleur sèche de Bella. Il me sembla que des heures s’étaient écoulées avant que je me sois senti capable de penser à nouveau mais il s’était passée seulement quelques secondes. Je me retira de Bella et la plaça soigneusement sur ses pieds. Elle vacilla et s’accrocha à moi. « Putain. » Elle haleta et je sentis qu’elle reposait probablement tout son poids contre moi. « Comment je suis supposée faire pour retourner travailler maintenant ? » « Hummm, facile. Tu marches tout droit dans ce couloir et tu retournes à ce que tu faisais et tout le monde - et qui, d'ailleurs - saura exactement ce que tu as fait pendant ta pause. » Elle rougit profondément. « Tu es diabolique Edward. Qu’est ce que ça t’apportes de toute façon ? » « Ce chien avec lequel tu travailles t’a touché de façon inappropriée. » Grognais-je, pressant son petit cul afin d’y mettre un peu d’accent. Elle renifla. « Alors, tu as senti la besoin de marquer votre territoire ? Pourquoi tu ne fais pas juste pipi sur ma jambe la fois prochaine ? Ça pourrait te faire garder quelques efforts. » Je ris avec elle. « Mais cette façon est tellement plus agréable pour tous les deux, non ? » « Peut-être. » Convient-elle à contre-coeur tandis qu'elle remontait son pantalon. « Mais tu ne devrais pas en faire une habitude chaque fois qu'un mec me regarde bizarrement. Je vais sûrement me faire virer si mon copain me saute dans la réserve tout le temps. » « Oh, très bien. Si tu insistes. » Soupirais-je. Je fermais mon pantalon et elle s’appuya sur moi en l'équilibre pendant qu'elle remettait ses chaussures. « Je vais aller me nettoyer dans les toilettes avant de retourner là-bas. » Dit-elle en ouvrant la porte. C'était probablement la meilleure chose à faire - Ses lèvres étaient gonflées et ses cheveux… Et bien, ses cheveux indiquaient qu'elle avait été formidablement bien baisée. « Ok. On se voit là-bas » Dis-je, heureux de l'occasion. Il y avait quelque chose que je devais faire d'abord. Juste comme je le suspectais, le mec attendait derrière le comptoir, extrêmement contrarié. Je me dirigea tout droit sur lui. Il fit un léger pas en arrière à mon approche et je me pencha au-dessus du comptoir, pour mieux effrayer ce petit merdeux. « Laisse-moi clarifier un peu les choses. » Sifflais-je. « Tu ne touches pas Bella. Si tu poses une main - un putain d’ongle - sur elle à nouveau, tu en n'aimeras pas les conséquences. Tu saisis ? » Il inclina la tête, raide, et je pus sentir la peur. Quel enculé, pensa-t-il pendant que je lui tournais le dos, connard possessif. Mais il était terrifié. Je souris intérieurement. Mission accomplie. À SUIVRE (1) Meursault est le personnage principale de L'Etranger de Camus.