Titre : BONNE FOI - CHAPITRE 8 ( Traduction) Auteur: Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 Rating : Interdit aux moins de 18 ans Pairing: Edward & Bella Disclaimer : Il est évident que les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer Résumé: UA. Edward Masen a été transformé en 1918 et abandonnée par celui qui l'a engendré. Il n'a jamais rencontrer Carlisle et se nourrit de sang humain... Jusqu'à ce qu'il tombe sur Bella Swan pour une nuit qui va tout changer. Note : Ceci est une traduction de l'excellent "Bonne foi" d'Amesthyst Jackson. Fiction entièrement pensée du Point de vue (POV) d'Edward. BONNE FOI CHAPITRE 8 Par Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 Pas pour la première fois, Je feins de dormir quand Bella se réveilla. Je pourrais sentir son rougissement et sa chaleur contre ma poitrine pendant qu'elle réalisait où elle était. Soigneusement, comme si j’avais été fait de la même substance sensible qu'elle, Bella s’écarta de moi et avança sur la pointe des pieds vers la cuisine. Elle n'était pas tout à fait réveillée - Elle se cogna le genou contre une table dans le processus. Je me leva et chercha tranquillement après elle, curieux. Je la trouva debout, étiré sur ses orteils, essayant de regarder le contenu de mon placard. La chemise qu'elle avait prise était trop courte pour cette tâche et son petit cul me fit une apparition. C’était une vue trop tentante pour y résister, alors je me glissais derrière elle et plaça mes mains sur la peau nue au-dessus de ses hanches. Avec un petit gémissement, elle laissa tomber la boîte de céréale qu'elle avait justement trouvé. « Tu sais, » Murmurais-je contre son cou, « Tout ceci ressemble étrangement au scénario que tu m’as décrit la nuit dernière. » Son souffle s’accéléra et son petit coeur pris son tempo. « Dis-moi… » Commençais-je, dessinant du doigt le long de la peau sous son nombril, « Un plan de travail c’est aussi bien que des étagères pour toi ? » « Jusqu'ici, oui. » Elle respira, se penchant de nouveau contre moi. « Bon. » Je la tourna pour me faire face et la percha sur la partie supérieure du plan de travail. La chemise remonta légèrement et ainsi, son sexe humide se découvrit. Je devrais peut-être la garder dans mon appartement et la faire se balader dedans tout le temps dans mes chemises… Je me pencha pour l'embrasser mais avant que je puisse atteindre ses lèvres, elle haleta et couvrit sa bouche de sa main. « Qu’est ce qu’il y a ? » Demandais-je, confus du brusque changement de son attitude. Elle était prête et désireuse il y avait juste une seconde. Et elle l’était toujours, le parfum de son excitation en était une belle preuve. « Haleine du matin. » Dit-elle derrière sa main. « … Quoi ? » « Je ne me suis pas encore brossé les dents. » Se plaint-t-elle, maintenant toujours sa bouche couverte. Je roula mes yeux. « Bella, il n'y a aucune raison qui m’arrêtera de faire ce que je vais te faire alors que tu es vêtu aussi scandaleusement. » « Mais… » Je soupira et frotta mes pouces le long de l’intérieur de ses cuisses intérieures, sachant que ça l’affecterait. « Je pense qu’on devrait simplement s’embrasser partout sauf sur la bouche, hum ? » Elle sourit timidement. « Je le pense aussi. » Je me pencha vers elle à nouveau et cette fois je visa cet endroit sous son oreille qui la rendait folle, suçant la peau tendre. Ses cuisses s’enroulèrent autour de moi et je ne pouvais pas m’empêcher de presser sa chaleur. Elle était chaude comme le feu même à travers la mince couche de tissu de mon boxer. Je gémis dans son cou et continua de goûter sa peau douce, délicieusement proche de la rivière de sang en dessous. Putain, j'avais soif. « Edward. » Supplia-t-elle, enroulant ses jambes autour de moi, impatiente. Je réalisa la nécessité de me distraire et me libéra rapidement de mon boxer. Je la pénétra facilement. Elle était toujours tellement prête pour moi… et moi seul, parce qu'elle était mienne et son corps le savait… « Edward ! » Elle gémit cette fois, jetant sa tête en arrière. Mes poussées étaient lentes et contrôlées, savourant chaque centimètre de sa chair chaude autour de ma queue mais ce n'était pas assez pour elle. « Plus rapide. » Pria-t-elle, enfonçant inefficacement ses ongles contre mes épaules. Je tira ses hanches vers moi et pris un nouvel angle dans le but de lui obéir. Ca m’amusa plutôt de voir combien elle pouvait devenir exigeante quand ses inhibitions étaient à la baisse. Elle était maintenant ivre de sexe… c’était vraiment délicieux à voir. Bella opposa ses hanches impatiemment. Évidemment, le rythme n'était toujours pas assez expéditif pour elle. Je la conduis dans une cadence de plus rapide jusqu'à ce que sa tête tomba en arrière et elle cria. Me déplaçant avec force, je pensa que je devais sûrement lui faire un peu mal… Elle aimait peut-être ça, cependant. Je n’avais jamais pensé que Bella puise être un petit peu masochiste. Hummm, elle voudrait peut-être une bonne fessée. Il faudrait juste que je puisse la voir dans une petite jupe d'écolière…. « Oh putain, Edward ! » Bella pleura soudainement, son orgasme provoquant le tremblement de ses muscles autour de mon sexe. Je laissa s’échapper un grognement tandis que je laissais libérer ma jouissance et les images dans ma tête. J’espérais qu'elles pourraient devenir réalité un jour. Bella s’effondra contre moi tandis qu'elle récupérait, ses bras autour de mes épaules. Quand elle commença finalement à bouger, je m’écarta d’elle légèrement, souriant à la vue de ses cheveux chaotiques et du rouge de ses joues. « Je pense que je devrais te laisser prendre ton petit-déjeuner maintenant. » Murmurais-je, en pensant que je devrais moi-même mettre quelque chose de plus présentable, ou elle du moins quelque chose de moins tentant. Je l'aida à descendre du plan de travail - parce que dieu seul sait qu'elle réussirait à se casser une jambe en descendant elle-même - et lui remis la boîte de céréale qu'elle avait laissée tomber. Elle rougit et je sortis un bol du meuble près de sa tête. « Je suis curieuse. Si tu ne manges pas de petit-déjeuner, pourquoi tu as des céréales dans ta cuisine ? » Demanda-t-elle, en secoua la boite de céréales. « Pour toi, évidemment. » Dis-je, me penchant en arrière contre le mur afin de la regarder. « Pour moi ? » Dit-elle, s'arrêtant dans son chemin au réfrigérateur, me regardant avec des yeux larges. « Tu as acheté ça juste pour moi ? » J’haussa les épaules. « J'ai pensé que si tu allais passer du temps ici, je devrais probablement te nourrir. » Bella rougit et un sourire apparu sur son visage. « Merci, Edward. C'est… vraiment adorable. » Encore ce mot. Je fronça les sourcils et haussa les épaules une fois de plus. Quand allait-elle comprendre que ces gestes étaient intéressés ? Qu'ils n’étaient faits que pour la garder dans mon lit ? Elle le réaliserait sûrement quand je la quitterais, je suppose. J’hésita à cette pensée, troublé de la manière dont elle me fit sentir. Bella réagissait peut-être juste exagérément. Elle m’avait dit que personne n’avait vraiment pris soin d’elle avant. C’est pourquoi elle avait peut-être vu une importance dans ces choses. Elle versa le lait sur ses céréales à présent, inconsciente de mon humeur songeuse. « Où sont les cuillères ? » Demanda-t-elle pendant qu'elle remettait le bouchon sur la bouteille. « Ici. » J’ouvris le tiroir contenant les couverts récemment achetés et lui remis une petite cuillère. « Merci. » Elle sourit, se penchant en arrière contre le plan de travail en face de moi tandis qu'elle commençait à manger. Ce silence devint rapidement inconfortable pour moi. « Quels sont tes plans pour cette semaine ? » Demandais-je finalement. Elle froissa le visage et avala rapidement. « Et bien, j'ai obtenu le travail au Java Break et ils veulent me former toute la semaine. Après ça, ils feront mon planning. » Je fis une mine renfrognée. Je détestais déjà son travail qui la tiendrait éloignée de moi toute la semaine, sans compter son collègue qui pourrait tourner autour d’elle… « Et le week-end prochain ? » « J'ai promis à mon père que je viendrais à la maison pour lui rendre visite, » Dit-elle, dans un soudain regard triste. « Je pense que ça signifie que nous ne pourrons pas nous voir pendant quelque temps… » Je pinça mes lèvres. Comment ne pas la voir pendant une semaine alors que je la voulais encore maintenant ? Ca ne pourra pas le faire. Je considéra rapidement mes options. Je pouvais peut-être la garder ici toute la semaine et alors, au moins, j'aurais ses nuits… C’était quand même une partie importante. Mais si elle était ici chaque nuit, je ne serais pas en mesure de chasser quand j’aurais besoin… à moins de le faire pendant qu'elle travaillait ? Mais c’était peut-être mieux de me tenir un certain temps loin d’elle. J’avais été si proche de la mordre la nuit dernière. D’un autre côté, son parfum me heurtera plus violemment plus longtemps si j'étais loin d’elle… « Nous prendrons le temps. » Dis-je finalement, décidant qu'il valait mieux maintenir le sujet ouvert. « Peut-être… Peut-être que tu pourrais venir me voir au travail un soir ? » Osa-t-elle, me regardant à travers ses mèches. Ce plan avait du mérite. Peut-être que j’y pourrais saisir l'occasion d'effrayer certains de ses admirateurs quand elle ne regarderait pas. Un regard mauvais envers ce mec avec lequel elle allait travailler pour le faire pisser dans son pantalon. Humain pathétique. Et puis après, je pourrais peut-être la ramener avec moi… « C’est un bon plan. » Décidais-je, sentant une forme de sourire se dessiner sur mon visage à cette perspective. « Génial. » Dit-elle, souriant dans ses céréales. Je la regardais finir de manger et laver le bol et la cuillère dans l'évier. C’était étrange de l'observer faire ces choses humaines que je n'avais jamais faites en plusieurs décennies. En fait, je ne pense pas avoir jamais lavé un plat, même lorsque j'étais humain… Elle se tourna vers moi, mordant sa lèvre. « Je… Hum… Je vais prendre une douche. Tu veux… ? » Je souris de sa tentative. Bien, au moins, elle faisait des progrès. « Si tu allais me demander de me joindre à toi, alors oui. » Elle rougit, naturellement. « C'est nouveau pour moi. Tu ne devrais pas me taquiner autant. » Je ris vraiment. « Ah, mais tu êtes si drôle quand tu es embarrassée. Je ne peux pas m’en empêcher. » Elle donna une petite tape sur mon torse qui l’a probablement plus blessé que moi et elle se dirigea vers la salle de bains. Je la suivis, naturellement. Bella m’ignora tandis qu'elle enleva la chemise qu'elle portait et fis un pas dans ma douche. Elle claqua presque la porte en verre derrière elle et je resta dehors un moment, observant la vue. Le verre n’était pas opaque, ça me permettait de voir chaque détail pendant que des filets d’eau coulaient sur sa peau le long de son corps. Elle continua de m'ignorer. Ca ne mit pas longtemps avant que mon érection fût assez dure et je sentis la nécessité de jeter mon boxer et de me faufiler derrière elle. Bella se raidit quand la porte se ferma derrière moi. « Je suis encore furieuse après toi. » Dit-elle, me tournant le dos encore. « Garde tes griffes rentré chaton. » Je ris intérieurement, en me pressant contre elle. « Juste parce que je te taquine ne signifie pas que je ne pense pas que tu êtes sexy comme l’enfer. » Elle trembla alors que je plaçais mes mains sur ses hanches. « Vraiment ? » « N’as-tu pas remarqué que je ne peux pas m’empêcher de garder mes mains sur toi ? » Chuchotais-je à son oreille. Elle se pencha de nouveau contre moi dans un soupir, capitulant. Je poussa ses cheveux sur le coté et lécha une goutte d'eau dans son cou. Il était assaisonné avec son essence. Elle ronronna de plaisir. « Edward ? » Elle pencha sa tête sur mon épaule pour me regarder. « Oui ? » « Je suis heureuse de t’avoir rencontré. » Dit-elle avec un doux sourire. Je ne sus pas quoi répondre mais elle attendait une réponse. « Moi aussi. » Dis-je finalement. Je dus ramener Bella de nouveau à sa colocataire après notre longue douche. Le reste de la journée fut… ennuyeuse. Ces mêmes choses que j'avais fait pour me distraire pendant toutes ces années n’avaient pas le même goût maintenant. C'était sûrement dû à la nouveauté d’avoir Bella, Je supposais que… une fois éloigné, tout reviendrait à la normale. Quand l'obscurité tomba finalement, je me rendis de nouveau à Seattle. Ma quasi-tentation avec Bella la nuit dernière me fit remettre en cause mon régime alimentaire. C’était clair que le sang animal ne me substantifiait pas de la même manière que le sang humain. Je n'avais pas eu si soif, moins d'une semaine après m’avoir nourri, depuis les années 30. Apparemment, mon corps éliminait le sang animal plus rapidement que le sang humain. Et il n'était pas aussi satisfaisant, aussi apaisant à la brûlure de ma gorge. J'essayerais encore et je réussirais. Je refusais de considérer même la possibilité d'une répétition de mes deux derniers échecs. J'étais un vampire et les vampires étaient faits pour boire le sang humain. Il n'y avait aucune raison pour laquelle je ne devrais pas pouvoir jouir de ma source naturelle de nourriture sans encombre. J’avais décidé d’y aller en douceur. Aucun besoin de se précipiter. J'attendrais quelque chose de vraiment appétissant, bien que ça pouvait être difficile à trouver pour un vampire d’âge avancé comme moi. Me nourrir était devenue une corvée après toutes ces années. La plupart des vampires avait trouvé leur propre style pour pimenter les choses. Certains recherchaient un défi, une chasse pour les tenir occupés. D'autres cherchaient différentes odeurs ou des saveurs rares. J’avais, tour à tour, pris différents modèles au cours des années. Quand ma soif insatiable de nouveau-né m’avait finalement éloignée d’un raisonnement plus élevé, je m’en suis pris aux criminels, aimant devenir le porteur de la justice dans un monde corrompu. Je jetais cette naïve illusion rapidement et j’avais fini par me rendre compte que je n'étais rien d’autre qu'un animal accomplissant ses besoins, ce n’était pas plus humain que les hommes que j’avais assassiné. J’étais passé par différentes phases tandis que les années passaient. J'avais eu ma période avec les conjoints de fraude dans les années 40, les adolescents boutonneux dans les années 50, les hippies dans les années 60, les gens sautaient les yeux fermés sur diverses substances illégales dans les années 70 et 80 (je ne me nourrirais plus jamais de quelqu’un sous LSD) et les hommes d'affaires corrompus - et les femmes aussi - dans les années 90. J'avais manoeuvré toute sorte d'esprits et les avais trouvés tous ennuyeux également. Récemment, j'avais joué avec des jeunes filles en détresse mais Bella avait été une déviation inattendue dans ce jeu. Je pensais que je devrais peut-être trouver quelque chose de nouveau pour m'amuser tout en me nourrissant. Peut-être alors que le visage de Bella ne continuerait pas à me sauter aux yeux aux instants inopportuns. Je chercha l'inspiration dans les pensées autour de moi. … ne peut pas croire qu'il m’a encore fait ça… … vérifie mon compte hier, comment peut-il être vide ? … … fichu, c'est un morceau super chaud… … jamais été si bien dans ma vie… … ne peut pas croire que c'est une chienne malicieuse elle… Je soupira. Ennuyeux, ennuyeux, ennuyeux. ... Il semble si seul… Cette pensée n'aurait pas retenu mon attention si mon visage n'y avait pas été attaché. Je me suis arrêté dans mon exploration, me voyant dans l'esprit d'une autre personne – seul, marchant la tête baissée, mon visage montrant mon extraordinaire ennui. Pour la première fois de la soirée, je regardais vraiment autour de moi. Des couples, partout. Des groupes d'amis. Parlant, riant, se tenant par la main tandis qu’ils sillonnaient la ville à pied. Je secoua physiquement la tête pour dégager mes pensées. Putain, qu’est ce qu’il m’arrivait ? Les humains ne faisaient que s’accrocher les uns aux autres dans une tentative désespérée de trouver une signification à leur vie éphémère. J’étais au-dessus de tout ça. Me retournant, je découvris le propriétaire de la pensée parasite. Je trouva une fille, m'observant avec de grands yeux et je me figea. Avec ses cheveux bruns foncés, sa peau pâle et ses yeux de biche, elle ressemblait remarquablement à ma Bella. J’essayais un sourire ; la fille rougit en réponse et je pu la sentir alors. C’était fantastique. Pas tout à fait la saveur du freesia de Bella mais délectable, c’était certain. Mon sourire s’élargit. Je pourrais peut-être utiliser cette fille pour exorciser mes démons et pour revenir à mes habitudes normales de consommation. Ce serait facile ; son esprit m’indiquait qu'elle était attirée par moi. Hum, le sang rendrait mes yeux rouges à nouveau mais j’avais les lentilles brunes pour les urgences que je pourrais porter avec Bella. Elles étaient inconfortables … mais j'avais soif. « Bonjour. » Dis-je doucement, faisant un pas en avant vers elle. Elle rougit mais sourit. « Salut. » « C’est quoi votre nom ? » Demandais-je, assez proche du mur maintenant si besoin est. « M-Mary. » Bégaya-t-elle, stupéfiée par mon intérêt. Elle avait même moins de confiance que ma Bella. Intéressant. « Bonjour Mary. » Dis-je. « Moi c’est Edward. » « C'est… hum… ravie de te rencontrer Edward, » Dit-elle par convenance. Je ris intérieurement. « Marie, me ferais-tu une faveur ? Tu ferais un pas dans cette ruelle avec moi ? » Demandais-je, faisant un geste vers l'allée à proximité d’une secousse de la tête. Là. C'était… Le parfum de la peur. Son coeur martela. « Je… Hum… Je ne pense pas que je devrais. » « Je promets de ne pas te blesser. » Chuchotais-je, laissant mon souffle dériver sur son visage. Il opacifia son esprit. « S’il te plait ? » « D… D’accord. » Convint-elle, me laissant la mener. Dans l'obscurité de l’ombre, je l’arrêta, l'emprisonnant avec mon corps. Sa fréquence cardiaque augmenta encore et l'adrénaline coula librement. « N’ait pas peur. » Murmurais-je contre son oreille. « Ferme juste les yeux. » Mary fit comme je le lui avais dit avec un petit soupir et je laissa mes lèvres dériver vers sa jugulaire. Et le chaos dans mon esprit fut encore plus horrible que jamais. Je ne l'aurais pas fait si je pensais le regretter… Je n'ai jamais voulu qui que ce soit comme ça avant… Je ne peux pas me contrôler avec toi… Je ne veux pas que tu restes loin… Me sent comme si le destin… Je te remercie… Je n'ai jamais eu le luxe du sommeil… Je ne savais pas que tu pouvais être du type jaloux… Cette fille te regardait comme un chat regarde un oiseau… Je veux juste ne pas te dire au revoir … Je préfère le M. Darcy original, merci… C’est vraiment adorable… Aimerais essayer quelque chose… dois te nettoyer à présent, non ?… Me sentir comme une personne complètement différente… … Je peux dire qu’il est gentil. Je peux juste le voir dans ses yeux… Je fis un mouvement brusque devant ses réminiscences, mes interactions avec Bella apparurent devant mes yeux. Merde. Putain. « Est-ce que tout… Ca va? » Demanda Mary, les yeux complètement soucieux. Putain, j’étais vraiment descendu bien bas si un humain commençait à s'inquiétait pour moi. Je voulais la mise à mort, quitte à être damné. Au moins, Bella ne me hurlait d’arrêter cette fois. « Il y a une fille ? » Demanda-t-elle. « Quoi ? » Je la regarda fixement, incrédule. Comment pouvait-elle savoir ? « Tu… Tu as dit Bella. Ecoute, si tu l'aimes, tu devrais lutter pour elle au lieu d’essayer de la remplacer. » Je bailla. C’était tout ce que je pouvais faire. L'humaine que j'essayais de tuer me donnait des conseils sur l’amour. C'était totalement… absurde. « Putain de merde ! » Grognais-je pendant que j’éloignais dans l’ombre. « Bonne chance ! » La fille pleura derrière moi. Un jet de jurons vola hors de ma bouche tandis que je me dirigeais de nouveau vers ma voiture pour sortir de cette maudite ville. J'étais furieux. Je voulais du sang humain. Riche et délicieux sang humain. Que je boive du sang animal n’était pas le problème ; Je ne voulais pas le sang animal. C’était pas pareil. Comment se pouvait-il que Bella Swan eusse un tel pouvoir sur moi ? Elle ne savait même pas ce que j’étais ! Je ne pouvais même pas répliquer. Pourquoi était-ce toujours elle dans mon esprit qui m’arrêtait ? Je m’installa dans ma voiture et mis en marche le moteur. Foncer sur la route à toute vitesse m’aidait à calmer ma colère et libérait de l’espace dans ma tête. Le ronronnement du moteur était comme un vieil ami. Peut-être que j'étais trop dur avec moi. Après tout, les humains avaient ces problèmes aussi, non ? Ils deviennent trop proches de leur vache et alors ils ne peuvent plus manger de viande bovine du tout. Passant tellement de temps avec Bella, c’était à prévoir que je développerais un sentiment affectueux envers elle… un peu comme un animal de compagnie peut-être. Je devais simplement abandonner l’idée de boire du sang humain jusqu'à ce que je ne sois plus si proche de l'un d'entre eux. Capitulant, je fis un arrêt dans le désert sur le chemin du retour. J’essaya un lapin et un écureuil - Tout deux horribles - avant que je ne tombe sur un grand cerf. Je me senti assez repu ensuite pour durer jusqu’à la semaine prochaine, au moins. Après l'enterrement de la preuve, je suis rentré chez moi et commença échafauder un plan pour avoir Bella seule cette semaine. À SUIVRE Note de la Traductrice : Prochain chapitre vendredi. Si l'auteure de la fic poste un autre chapitre dans la semaine et si vous êtes sage, alors il se pourrait que je mette le chapitre 9 en ligne plus tôt.