Titre : BONNE FOI - CHAPITRE 7 ( Traduction) Auteur: Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 Rating : Interdit aux moins de 18 ans Pairing: Edward & Bella Disclaimer : Il est évident que les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer Résumé: UA. Edward Masen a été transformé en 1918 et abandonnée par celui qui l'a engendré. Il n'a jamais rencontrer Carlisle et se nourrit de sang humain... Jusqu'à ce qu'il tombe sur Bella Swan pour une nuit qui va tout changer. Note : Ceci est une traduction de l'excellent "Bonne foi" d'Amesthyst Jackson. Fiction entièrement pensée du Point de vue (POV) d'Edward. BONNE FOI CHAPITRE 7 Par Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 Il était neuf heures passé lorsque je m’effondrais en arrière sur le lit, Bella rattrapant son souffle près de moi. Après un moment, je me mis sur le côté pour lui faire face. Jetant un coup d'oeil, je la trouvais appuyée sur son coude, étudiant mon visage. « Qu’est qu’il y a ? » Demandais-je, incapable de lire son expression. « Rien, je … me demandais juste quelque chose. » « Dis-moi. » Répondis-je, rendu curieux par le rougissement répartissant ses joues. « Les choses que tu m’as dites toute à l’heure… Ça sonnait comme si tu avais pensé à ça avant… Est que tu… Hum… fantasmes sur moi ? » Je ris. Elle était si embarrassée. « Quoi, qu’est ce que je ferais pendant les cours sinon? » « Oh, je ne sais pas, » Dit-elle, soulevant un sourcil. « Ecouter, peut-être ? » « En sociologie ? Non, tu es beaucoup plus intéressante. Par ailleurs, comment suis-je supposé écouter quand tu es juste à côté de moi ? » Elle rougit encore et regarda fixement mon bras. « Est-ce que ça te rend mal à l’aise ? » Me suis-je demandé. J’avais pensé avoir fourni cet aveu de façon correct. « Non, » Elle secoua la tête, souriant un peu. « J’adore ça, vraiment. C’est … C’est que je ne pouvais pas supposer… et bien… que tu penses à moi de la façon dont que je pense à toi. » « La façon dont que tu penses à moi, hum ? Tu fantasmes sur moi ? » Demandais-je, curieux. « Et bien, ouais… C’est que ça va alors ? » Je la sentis nerveuse à nouveau. « J'ai toujours cru que c’était plus un truc de mec, » Dis-je. Naturellement, j'avais vu la profusion des fantasmes de l’esprit féminin mais ils avaient tendance à prendre un cours plus romantique que sexuel. « C’est vraiment quelque chose d’excitant. » « Vraiment ? Tu aimes ça ? » « Tu aimes que je pense à toi. Pourquoi ça ne serait pas réciproque ? » « Touché. » Murmura-t-elle. « Sur quoi tu fantasmes alors ? » Demandais-je, davantage intrigué. Bella était si innocente de bien des manières mais elle avait tendance à me surprendre dans le lit. Je voulais savoir ce qui se passait dans sa tête. « Non, je ne peux pas le dire tout haut. » Elle secoua sa tête furieusement. Je la fixa avec un sourire câlin. « Juste un. » Miaulais-je. « Nuffff. » Dit-elle, creusant sous les couvertures comme pour s’y cacher. Je plaça mon visage près du sien, forçant mes yeux pour aller plus loin, imitant l'innocence. « S’il te plait ? » « Non. » Elle cacha son visage dans l'oreiller. « C’est coquin, hein ? » La taquinais-je. « Je suis si embarrassée. » Marmonna-t-elle dans l'oreiller. « Ne le sois pas, » Insistais-je. « Je t’ai déjà dit que je fais la même chose. » Avec un léger tour de tête, elle me jeta un coup d'oeil en biais. « Peut-être que si tu me racontais un des tiens, alors je te dirais un des mien. » « Bon, je pourrais survivre à ça. » Je ris, recherchant déjà dans mon esprit ne voulant pas l’effrayer avec un scénario digne de tuer n’est pas jouer. « Hummm… » Mes doigts trouvèrent la courbe de sa hanche tandis que je la contemplais. « Ok, j'en ai un. Tu vois ce grand bureau dans la salle de sociologie ? » J’attendis son signe d'assentiment. « J'aime à imaginer que tu te plies au-dessus, remontant ta jupe vers le haut - tu as toujours une jupe dans mon imagination, tu sais, c’est plus pratique - et alors j'abaisse ta culotte jusqu’à tes chevilles et je te prends par derrière. » Sa bouche s’ouvrit dans la surprise mais elle se tortilla de manière éloquente, frottant ses cuisses ensemble. « J'ai pensé à ça aussi. » Admit-elle. « Sur le bureau et tout ? » Taquinais-je, sachant que ça l'inciterait à rougir. « Non, pas exactement. » « C’est ton tour alors. » Dis-je. « Je viens de te dire que j’avais pensé la même chose. » Indiqua-t-elle, évasive. « Ttttt. Joue le jeu Bella. » Elle soupira et tourna sur son ventre, se cachant un peu plus encore. « La bibliothèque. » Dit-elle finalement. « La bibliothèque ? » Je souris. « Je suis intrigué. Où dans la bibliothèque ? » Elle mordit sa lèvre, me regardant à peine. « Le troisième étage, au fond. » « Et qu’est ce qui se passe, au troisième étage, au fond ? » « J’essaye d’attraper un livre quand tu arrives furtivement derrière moi. Je laisse tomber le livre et alors que je me penche pour le prendre puis je sens tes mains sur moi et… Hum… » « Dis-moi. » Je la poussa doucement, déjà rattrapé par son fantasme. Je pouvais imaginer comment elle se tiendrait sur la pointe des pieds pour atteindre pour l’étagère et comment elle halèterait dans la surprise quand mes mains débarqueraient sur sa taille. « Tu me retournes contre les étagères et tu m'embrasses. Et puis tu… Tu soulèves ma jupe. » « Oh, alors comme ça, le tien exige une jupe aussi. Tu devrais peut-être investir dedans. » Proposais-je. Elle rougit profondément. « Edward ! » « Désolé, désolé. » Je ris. « Continue. Je ne peux pas attendre pour entendre ce qui vient après. » Elle mordit sa lèvre. « Tu soulèves ma jupe, enlèves ma culotte et défais la fermeture éclair de ton pantalon et alors tu me soulèves et tu… tu… » Je ne pus empêcher un grognement de s'échapper. « Et je te baise contre l'étagère ? » « Oui. » Son souffle se coupa. « Et pendant que je fais tout ça, tu es chaude ou calme ? » Demandais-je. « Chaude, » Elle rougit. « Je ne peux pas être calme avec toi. » « Je suppose que nous n'essayerons pas celui-là alors, » Dis-je avec regrets. « Tu serais morte de honte pour le restant de tes jours si nous étions grillés. » « Probablement. » Convint-elle. Ces dents sortirent pour ronger sa lèvre inférieure encore. « Y a t-il d’autres fantasmes que nous pourrions essayer ? » Je ris intérieurement. Le petit chaton voulait que je joue avec lui. « Peut-être. Viens ici. » Dis-je, la tirant vers moi. Je roula alors sur mon dos de sorte qu'elle fut sur moi. Elle était étroitement pressée contre ma poitrine et ma queue reposait entre ses jambes ouvertes. Elle se tortillait, innocente et sensuelle à la fois. « Quel fantasme est-ce celui-là ? » « Hummm… Je pensais qu'il pourrait être celui où tu es sur le dessus. » Je souris. « J’adorerais te regarder prendre ton plaisir de moi. » Déjà, elle était embarrassée. « Je ne suis pas sûr de savoir quoi faire. » Admit-elle. « Ton corps le fera. » Dis-je, l'invitant avec mes mains à s'asseoir vers le bout de mon sexe. « Il suffit juste de glisser et… Oh oui. » Soufflais-je. Elle m'avait prise facilement, probablement par accident. La gravité faisait des choses merveilleuses, la forçant à me prendre plus profondément qu’auparavant. Elle fut parcouru par un frisson de plaisir au-dessus de moi et commença à se mouvoir, gémissant un peu. « C’est ça. » Je gémis, donnant le rythme avec mes mains sur sa taille, guidant ses mouvements. Bella plaça ses mains derrière elle, créant une vue merveilleuse. Mes yeux étaient déchirés entre la vision des seins qui rebondissaient et celle de mon sexe enfouit en elle. C'était, jusqu'au moindre détail, aussi érotique que je l'avais imaginé, particulièrement quand sa tête tomba en arrière dans le plaisir, soulignant le soulèvement de sa poitrine. Mes yeux errèrent voracement sur son corps, de son sexe à ses mamelons scintillants et gonflés jusqu’à cette vibration frappant sourdement dans son cou. Ce fut mon erreur. La vue de cette veine, gorgée de son sang succulent, provoqua une brûlure perverse dans ma gorge. J'avais pensé m’être assouvi lors de ma dernière chasse mais à présent, j’étais frappé par une douloureuse envie pour ce sang - riche, savoureux et humain, tout ce dont j'avais été privé depuis ma rencontre avec elle. Ce contraste était si étrange, brûlure aride dans ma gorge mêlée avec la brûlure exquise qui filtrait dans tout le reste de mon corps. Je voulais tellement plonger mes dents dans ce cou dénudé, me débarrasser de cette douleur et sentir le plaisir entièrement. Ce serait si facile. Elle ne réaliserait même pas ce qui se produisait… Sans réfléchir, je m’assis et l’attira contre moi. Elle haleta tandis qu'elle me prenait encore plus profondément et saisit mes épaules. Je sentais ses ongles s’enfoncer dans ma peau et le frottement ses parois vaginales serrant ma queue mais… Ce n’est que périphérique. Tout ce à quoi je pouvais penser était combien il serait bon d’avoir son sang chaud qui se déversait dans ma gorge. Ma bouche était là, contre sa jugulaire. Son pouls battait rapidement contre mes lèvres. Ma langue effleura sa peau, me préparant à la goûter. Bella gémit comme le petit chaton qu'elle était et enfouit alors son visage dans mon épaule pendant qu'elle me serrait violemment, étouffant un cri de plaisir. Sa jouissance me prit par surprise et sa puissance déclencha la mienne. Alors, le charme fut rompu. J'étais impuissant face la vague de plaisir. Il n'y avait aucune possibilité de penser à autre chose - pas même à la soif dont j'ai pensé qu’elle me hanterait à chaque seconde de mon existence. Je retomba sur lit avec elle. Elle était molle, comme désossée, son poids plume était tel une couverture sur moi. Dans un bref instant, je ressentis un flash… pas exactement de rassasiement, mais… de satisfaction, peut-être. Je ne pouvais pas être sûr de saisir correctement une émotion qui m’était jusqu’ici étrangère, mais cela me sembla exacte. « Waouh. » Bella respira sans prendre la peine de soulever sa tête. « Tu as vraiment aimé, hein ? » « Qu’est ce qui te fait deviner ça ? » Je força un sourire, essayant de regagner une partie de ma suffisance habituelle. « Tes yeux, » Indiqua Bella, mais il n'y avait aucune note de taquinerie dans sa voix. « Tu me regardais comme… je ne sais pas… comme si j'étais quelque chose à manger. » Je ris avec difficulté. « Tu as un look assez savoureux. » Bella me surpris avec un bruit qui était soupçonneusement près d'un gloussement. « De même. » Je ne pouvais pas penser à une réponse appropriée mais Bella ne sembla pas s'en préoccuper. Elle se blottit simplement contre moi avec une jambe négligemment jetée sur moi et ses doigts jouant sur ma poitrine. Elle soupira, envoyant un flux d'air doux flottant au-dessus de moi. Je ravala la pléthore de venin dans ma bouche et essaya de penser autre chose qu’à son sang. Elle marche pareille en beauté à la nuit, Récitais-je dans ma tête, les yeux fermés, d’un horizon sans nuage et d’un ciel étoilé - (1) « Edward ? » Murmura-t-elle. Tout ce que l’ombre et la lumière ont de plus ravissant, se trouve dans sa personne et dans ses yeux - « Humm ? » Tendre et veloutée splendeur, que même le ciel refuse à l’éclat du jour. « Je ne devrais pas rester ainsi, non ? » Une nuance de plus, une nuance de moins - « Pourquoi ? » - De cette ondoyante chevelure, noire comme le plumage du corbeau,- « J'ai entendu dire que les mecs ne sont pas vraiment… comme ça. » Et moitié moindre - « Comment comme ça ? » J'ai dit, ai confondu assez pour ouvrir mes yeux et braver la vue de elle a rincé des joues. « Se coller après le sexe. » Dit-elle brusquement. « Oh. » Et moitié moindre eût été la grâce de ce visage « Je ne pense pas que ça s'applique aux relations. » Miroir limpide des pensées douces et paisibles. D’une âme pure et précieuse « Je veux juste ne pas dépasser les limites. » Dit-elle. Et sur ces joues, et sur ce front - « Je veux dire, c'est tout nouveau et c'est la première fois que je viens chez toi et… » « Je veux que tu restes. » Dis-je brusquement. Si doux, si calmes, et néanmoins si expressifs, ces sourires triomphants, ces couleurs éblouissantes- Son sourire était doux. Je sentis ses lèvres contre ma poitrine. « D’accord. » Un esprit en paix avec la terre, un coeur dont l’amour est innocent … Je jetais un coup d’oeil ; elle s’était endormie. Je soupirais et m’installais pour une longue nuit. Le sommeil de Bella était apparemment profond ; elle n'avait pas beaucoup parlé, à peine remuée, et reposait comme un chat contre moi. Quelques murmures de mon prénom sortirent mais cela était toujours arrivé. Je m’interrogea sur ses rêves et sur quel rôle je tenais dedans. C’aurait été extraordinaire de voir ses rêves. Lorsqu’elle s’arrêta de parler, je me sentis trop monotone pour continuer à rester dans le lit. J’enfila un boxer, saisit mon iPod et me dirigea vers le divan dans le séjour. Putain, j’adorais la technologie. Dans ma jeunesse, on écoutait généralement la musique en jouant d’instruments ou en chantant. Puis, les disques phonographiques ne comportaient qu’une chanson mais la qualité était déjà un peu mieux. Et maintenant, un simple appareil de poche pouvait contenir des milliers de chansons et les lire avec un son HD. Pour moi, c'était que du bonheur. Mettre la musique à fond était généralement suffisant pour noyer toutes les voix de ma tête pendant un moment. Des heures plus tard, une main chaude sur mon épaule me lança hors de ma rêverie. J'avais tellement été absorbé par Tchaïkovski que je ne l'avais même pas entendu approcher. Quand j’ouvris les yeux, je la trouva au-dessus de moi, portant la chemise que j'avais retiré plus tôt, mordant sa lèvre. Je retira mes écouteurs pour lui signaler qu'elle avait toute mon attention. « Je me suis réveillé et tu n'étais pas là… est-ce tout va bien ? » « Oui. » Répondis-je doucement. « Je… lutte avec l'insomnie. Je n'ai pas voulu te réveiller. » Elle s’était perchée sur le bord de la table basse. « Tu ne devrais pas devoir délaisser ton lit à cause de moi. Je ne pense pas que tu m’aurais réveillé de toute façon. » Je secoua la tête pour mettre un terme à la conversation. « Ne t’inquiétez pas pour moi Bella. » « Qu’est ce que tu écoutais ? » Demanda-t-elle, faisant un geste vers mon iPod. « Le lac des cygnes.(2) » Sa bouche s’ouvrit dans un sourire lumineux. « Tchaïkovski ? Je peux écouter avec toi ? » « Bien sur. » Convins-je, lui faisant un signe du doigt pour qu’elle me rejoigne sur le divan. Elle se plaça entre mes jambes, se penchant en arrière contre ma poitrine. Elle prit un des écouteurs et je mis la playlist au début pour elle. Tandis que la musique commençait, elle ferma les yeux, souriant de plaisir. Bella s’endormit rapidement vers la fin du troisième mouvement, alors je fermais les yeux moi aussi et laissa la musique m’envahir. Le reste de la nuit passa, la chaleur de Bella agissant en rappel constant de sa présence dans le petit monde où je me retirais. À SUIVRE NT (Note de la Traductrice) : (1) Le poème que récite Edward s'intitule "She walks in beauty". Elle est de Lord Byron. (Perso, ça été difficile de traduire ça lol) (2) Clin d'oeil de l'auteure sachant que Swan en anglais signifie Cygne - Bon alors vu le nombre de personnes qui vont prendre une douche froide, c'est clair que c'est pas bon pour la planète tout ça... L'auteure a fait des mises à jour de sa fic donc je suis dans les temps. Chapitre 8 vendredi prochain.