Titre : BONNE FOI - CHAPITRE 5 ( Traduction) Auteur: Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 Rating : Interdit aux moins de 18 ans Pairing: Edward & Bella Disclaimer : Il est évident que les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer Résumé: UA. Edward Masen a été transformé en 1918 et abandonnée par celui qui l'a engendré. Il n'a jamais rencontrer Carlisle et se nourrit de sang humain... Jusqu'à ce qu'il tombe sur Bella Swan pour une nuit qui va tout changer. Note : Ceci est une traduction de l'excellent "Bonne foi" d'Amesthyst Jackson. Fiction entièrement pensée du Point de vue (POV) d'Edward. BONNE FOI CHAPITRE 5 Par Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 « Quelle parfum voudriez-vous ? » Je regardais la rangée de muffins devant moi avec désarroi. Ils n'avaient pas le parfum que Bella avaient mangé hier. Que voudrait-elle ? « Hum… Donnez-moi en un de chaque. » Décidais-je. La serveuse haussa les épaules et commença à les charger dans un sac. « Autre chose ? » Je pris la pomme, l’orange et la banane – Je ne savais pas ce que Bella préférait mais il me semblait que ce serait amusant de l'observer manger un peu de tout - et une bouteille de jus d'orange sur le comptoir. La femme me regarda, se demandant comment une seule personne pourrait manger tout cela. Je paya et laissa la facture sur le comptoir, me dépêchant sans attendre la monnaie. J'étais impatient de rejoindre Bella après avoir passer la nuit à fantasmer sur toutes les choses que je pourrais lui faire. Je jetais un coup d'oeil sur ma montre tandis que j’accélérais vers le dortoir. Huit heures passé. Serait-elle encore en train de dormir ? Est-ce que ça la dérangerait de me voir aussi tôt ? Je ne pouvais pas aller la déranger…. Toutefois, la nourriture la rendrait sûrement plus douce. Toutes les créatures étaient plus heureuses avec un estomac rempli. Quelques résidants seulement étaient éveillés, et encore. Je courus vers les escaliers menant à la chambre de Bella et fis une pause pour écouter. Elle était encore seule mais sa respiration était lente de même que son rythme cardiaque. Elle dormait certainement mais je décida de ne pas m’en inquiéter. Espérons que le fait de me voir ne la contrarie pas trop. Après avoir frappé, j’entendis un gémissement distinct à l'intérieur, puis le brassage des couvertures et le trébuchement de Bella tandis qu’elle se dirigeait vers la porte. Elle l’ouvrit et de nouveau ses yeux s’écartèrent de surprise en me voyant. Aujourd'hui, cependant, à la différence de vendredi soir, elle portait un pyjama et ses cheveux étaient tout ébouriffés par le sommeil. Elle a immédiatement tourné au rouge. Ma bouche s’arrosa mais ce n'était pas aussi terrible. « Bonjour. » Dis-je agréablement. « Edouard ! Qu’est ce que tu fait ici si tôt ? » « J’ai… Hum… Je t'ai apporté le petit-déjeuner, » Dis-je, levant le sac. « Comme ça… Tu ne seras pas obliger de descendre à la cafétéria. » Il m'est soudainement apparu que mon plan génial ratait légèrement. Je ne la sauvais pas exactement de se lever tôt pour aller déjeuner quand je la réveillais encore plus tôt… mais elle ne s’en inquiéterait peut-être pas. Ses yeux étaient doux et mille et une chose passaient sur son visage. « Merci Edouard. » Je me décala, mal à l’aise. « Aucun problème. » « Rentre. » Dit-elle, provoquant des vagues en moi. « Je… Hum… Je vais juste faire un saut dans la salle de bain. Installe-toi confortablement. » Après qu’elle se soit éclipsée, je posa le sac sur sa table de nuit et puisque son lit me sembla l'endroit le plus confortable de sa chambre, je jeta mes chaussures au loin et reposa ma tête contre la tête de lit. Je l’écoutais se préparer, brossant ses cheveux et ses dents avant qu'elle ne réapparaisse, toujours rougissante. Elle fit une pause devant la porte, me regardant fixement. Je tapota sur le lit près de moi et elle vint finalement me rejoindre, s’installant dans le petit espace. Je fis un geste en direction du sac, qu'elle prit et ouvrit. « J'espère tout n'est pas pour moi. » Elle rit. « Je t’ai dis que je ne mange jamais le petit-déjeuner.» Dis-je. « Alors tu… Tu as pris tout ça pour rien que pour moi ? » Interrogea-t-elle tandis qu'elle sortait le jus d'orange. J’haussa les épaules. « Je n'étais pas sûr de ce que tu voudrais. » Rougissant à nouveau, elle regarda le sol et sourit. « C’est vraiment adorable. » Adorable ? Je fronça les sourcils. Je n'essayais pas d'être adorable, elle se faisait des fausses idées. « Vraiment, je voulais juste une excuse pour venir. » Dis-je, espérant moins paraître comme un idiot malade d'amour et mais plutôt comme le débauché que j'étais. Bella haussa les épaules et sortit la banane. « C’est adorable aussi. » Bon, laisse-la penser ce qu'elle veut. Du moment qu’elle commence ne pas à attendre plus de moi que ce que j'étais disposé à lui donner, ça irait. Je l’observais dans une fascination silencieuse tandis qu'elle épluchait la banane et plaçait le bout entre ses lèvres. Mon sexe se raidit immédiatement tandis que mon esprit imaginait la bouche chaude de Bella s’occupant de moi de la même façon, ses yeux innocents fixant mon visage tandis qu'elle m'amenait vers la jouissance… Elle me regarda fixement et rougi. « Qu’est qu’il y a ? » « Rien. » Souriais-je. « Tu es juste… Très sexy en faisant ça. » « C’est ça. » Elle roula des yeux. « Ça doit être chaud de me regarder manger. » « Ça l’est. » Insistais-je, tandis qu’elle mangeait l'orange. Je pouvais voir le jus glisser en bas de son menton. Elle croqua à nouveau et me lança un regard sceptique. « J'aime la manière dont ta bouche remue quand tu manges. » « Bien. » Elle se racla la gorge. « Tu te crois dans un show alors. » Et je l'étais. Elle était fascinante à observer, finir la banane, puis dérouler un muffin au chocolat et commencer à le manger par petits morceaux, donner des coups de langue pour les attraper. Au moment où elle termina, je remarqua une trace de chocolat au coin de sa bouche. « Viens ici. » Insistais-je, tournant son visage vers moi. Elle me regarda d'un air interrogateur et je me pencha, dégageant le chocolat avec ma langue. C’était dégueulasse mais sa peau était délicieuse. Elle gémit et se tourna légèrement vers moi de sorte que nos bouches se réunirent entièrement. C’était ce que j'avais attendu depuis que j'étais arrivé. Je pris sa langue avec la mienne et savoura son goût. Elle s’écarta, haletante. « Je me demandais combien de temps encore j’allais attendre cela.» Elle respira et lécha ses lèvres. « Tu as fini ? » Demandais-je, tenant le sac de pâtisseries. Elle inclina la tête lentement et je plaçais soigneusement le sac de côté. « Ok. » Je la tirais vers moi et étais sur le point de l'embrasser encore quand sur son visage apparut un froncement pensif de sourcils. « Tes yeux sont différents. Avant ils étaient noirs… » Je lutta pour contrôler mon expression. J'étais si stupide – Evidemment, mes yeux étaient rouges après m’être nourrit et naturellement, elle l’avait remarqué. « Ouais, hum, c'est… à cause des lentilles de contacts. » Dis-je, essayant de parler d'une façon convaincante. « Oh… Pourquoi tu voudrais porter des lentilles noires alors que tu as de si beaux yeux dorés ? » Dorés ? Ils étaient dorés maintenant ? Ça ne me semblait pas très plausible. Était-elle daltonienne ? J’haussa les épaules pour la prestation. « Une phase, je suppose. » « Et bien, tu ne devrais pas cacher ces yeux-là. » Dit-elle. Puis ses lèvres se retrouvèrent sur les miennes et je ne perdis pas une minute de plus pour glisser mes mains sous sa chemise afin de sentir sa peau chaude. Ses mains me poussèrent – Minuscule pression mais elle utilisait probablement toutes se forces - alors je me lassa tomber en arrière, l'amenant sur moi. « Il y a un truc que je voudrais essayer. » Dit-elle, mordant sa lèvre. Alors, ses mains se promenèrent sur ma ceinture, jouant avec la boucle. J’attendis, observant chacun de ses gestes. Quand elle ouvrit la fermeture-éclair de mon jeans, je retins mon souffle, espérant et priant qu’elle fasse ce que je pensais qu'elle allait faire. Ses petits doigts tirèrent sur les pants de mon jeans et de mon boxer, libérant soudainement l’érection que j'avais eue toute la matinée. Sa gorge se courba tandis qu’elle déglutit. « Reste… Juste tranquille. » Dit-elle. Et puis elle enroula une main à la base de mon sexe. Je me sentais comme au paradis mais après elle se pencha vers le bas et plaça ses lèvres autour de mon gland. Cette sensation était trop bonne pour m’être cru au paradis ; ça devait être l’enfer. Et bien, si c'était l’enfer, je m’y rendrais bien volontiers. Lentement, elle se déplaçait de bas en haut, me frottant avec sa main et avec sa langue. J’essayais de la regarder, fasciné et davantage allumé par la vue, mais le plaisir est devenu trop intense et je laissa ma tête tomber en arrière tandis que je saisissais les draps, essayant de ne pas me laisser aller. Je ne pouvais pas durer plus longtemps, cependant. Elle commença à me sucer doucement ce qui rendit tous mes nerfs à vif. Perdu dans une brume de chaleur et de plaisir, je vins sans réfléchir dans sa bouche. Mes yeux s’ouvrirent pour la voir tout avaler avant qu'elle ne s’asseye, me regardant avec une expression de satisfaction. Je ris. « Alors. Qu’est ce qui t’a fait penser à faire ça ? » Demandais-je. Ses joues flambèrent. « Je… Humm… Je voulais juste te montrer ma gratitude… Tu sais, pour tout ce tu as fait pour moi et j'ai entendu les filles parler de ça et j’ai juste pensé… J’ai pensé que tu pourrais apprécier ? » Elle fini sa phrase avec un écho léger d’interrogation. « J’ai beaucoup apprécié. » Lui répondis-je, espérant beaucoup d’autres répétions de cette performance. « J'espère, cependant, que tu ne penses pas que ça signifie que nous sommes crevés. » « Ce qui veut dire ? » Demanda-t-elle, véritablement confuse. « Ça veut dire, » Dis-je, roulant rapidement sur elle, « Que je n’en n’ai pas encore fini avec toi. » « Ah. » Elle respiré. « C’est une promesse ou une menace ? » Je ris. « Les deux. » ****************** Après m’être repu d’elle, deux fois, je m'étendis avec Bella sur son lit, son corps chaud en sueur contre le mien. « J'ai besoin d'une douche.» Commenta-t-elle tout en jouant avec mon mamelon. Je l’imaginais avec l'eau et le savon glissant sur son corps, et juste comme ça, je la voulais encore. « Tu as besoin de quelqu'un pour te laver le dos ? » Demandais-je. Elle rougit. « Tu veux venir avec moi ? » « Pourquoi pas ? » Elle haussa les épaules. « C’est juste… Je n’avais jamais pensé à ça. Mais… Hummm… oui. J’aimerai bien. » Je souris à son innocence d'un air affecté. « Alors go. » Je jeta les couvertures au loin avant qu'elle puisse faire une crise de pudeur et qu’elle ne changea d’avis. Elle rougit mais elle se leva timidement et partit en direction de la salle de bain. Elle ferma à clef les deux portes avant de s’installer dans la cabine de douche. Je la suivis, me serrant contre elle dans le petit espace. Nos corps se collèrent tandis qu'elle fit couler l'eau et elle laissa échapper un petit rire nerveux. De l’eau froide sortit du jet. Elle trembla et recula, en pressant son dos contre ma poitrine. C’était fantastique. Je plaça une main sur son ventre, la maintenant et elle me regarda par-dessus son épaule. « C’est… C’est vraiment étroit. » J’haussa les épaules. « J’adore. » Ce devait être évident d'ailleurs vu la façon dont ma bite se pressé contre ses fesses, mais peut-être qu’elle n'avait pas tout à fait compris ça. L'eau devint chaude, la vapeur flottait tout autour de nous. Le jet frappa sa poitrine, envoyant des cascades de l'eau vers le bas de son corps. Je lécha un petit filet de son cou, goûtant sa transpiration. Elle gémit. « Comment fais-tu ça ? » « Faire quoi ? » Interrogeais-je, entourant son nombril avec mon index. « Me faire avoir tellement envie de toi, alors que nous avons passé toute la matinée… » « Je devrais te demander la même chose, » Dis-je, la tournant pour me faire face. « Je pense que c'est une bonne chose que ce désir soit partagé, non ? » « Hummm, » Fredonna-t-elle, exprimant son accord, ou était-ce peut-être par plaisir car elle pressa son corps humide contre le mien. « Qu’est ce que tu penses que ça signifie ? » J’haussa les épaules, glissant mes mains dans le bas de son dos. « Ça signifie peut-être que nous sommes censés faire ça… » Je mis ma main tout contre son sexe chaud « …Encore et encore. » Sa tête tomba en arrière et ses cheveux s’accrochèrent dans les courbures de ses épaules. Je me pencha pour sucer une goutte de l'eau sur son mamelon et elle poussa un doux gémissement, fervente. « Edouard… » « Demande-moi tout ce que tu veux. » Dis-je, regardant fixement ses lèvres humides et entrouvertes tandis que je dirigeais mes doigts dans son vagin. Ses jambes tremblèrent. « Prend-moi. » Bella gémit, en saisissant mes épaules. « Encore, s’il te plait. » J’observais le savon et le shampooing derrière elle et pensa aux possibilités. « Pas pour l’instant, » Décidais-je. « Nous besoin de te nettoyer d’abord, non ? » Elle gémit, me fixant de ses yeux rétrécis. « Edouard… » Je coupais court à ses protestations en scellant ma bouche sur la sienne tandis que je saisissais le shampooing. Je n'avais jamais lavé de cheveux avant mais j’imaginais que c'était le même processus que pour moi, en plus doux. M’écartant, je la retourna de nouveau et fit mousser une noisette de shampooing entre mes mains que je lui appliqua alors sur les cheveux. Je luttais pour ne pas lui tirer les cheveux ou ne pas presser mes doigts trop fort pendant que je malaxais son cuir chevelu, à l’affût d’un signe de douleur. Elle ronronnait simplement dans la satisfaction et je souris. Ce truc de jouer les humains était facile. Bella se retourna pendant que je mettais sa tête sous le jet pour la rincer. Mon dur labeur était bien récompensé alors que j'observais la mousse voyager sur ses épaules et sur ses seins, puis sur son ventre et ses jambes. Je voulus capituler et la prendre comme elle me l’avait demandé mais je voulais aussi la taquiner. Donc, j’atteignis le savon et le frotta entre mes mains. Quand elle eut fini avec ses cheveux, elle ouvrit ses yeux et vit ce que je faisais. Elle mordit sa lèvre. « S’il te plait, Edouard … » « Chuuut. » Murmurais-je, mettant mes mains savonneuses à ses hanches. Elle gémit tandis que mes mains commençaient leur voyage, glissant en haut de son ventre et de ses côtes avant de prendre en coupe ses seins, entourant soigneusement ses mamelons pour laisser un peu de mousse s’y accrocher. Je déplaçais mes mains sur ses bras et ses épaules, puis dans son dos, glissant jusqu’à ses fesses. Pendant tout ce temps, son souffle venait dans un doux écho dans le petit espace. Je me mis à genoux avant elle, faisant glisser le savon en bas de ses jambes, quand le parfum enivrant de son humidité me happa, entraînant une modification de mon plan. Lentement, pour ne pas mettre en péril son équilibre périlleux, je pris une de ses jambes, la posa sur mon épaule et mis ma bouche sur son centre chaud. Ses doigts s’accrochèrent aux parois humides de la douche tandis qu'elle gémit fortement. Je fis de mon mieux pour soutenir son corps tandis que je plongeais ma langue en elle, goûtant son excitation mêlée de mon odeur. C’était douloureusement érotique, me goûtant à l'intérieur d’elle, mélangé à sa saveur exquise et ma bouche se délectait vigoureusement en elle, désireux de boire jusqu'à la dernière goutte de son corps qu’elle m'offrait si librement. Ses cris étaient aigus et forts, ses doigts s’entremêlèrent dans mes cheveux. Je refusais de m'arrêter mais ses jambes se secouèrent, menaçant de s'effondrer, alors je nous redressa ensemble tous les deux. Il était facile de la soulever contre le mur de la douche et de pénétrer profondément en elle. Ses parois se serrèrent immédiatement autour de mon sexe tandis qu'elle haletait et gémissait dans la surprise. Je savais qu'elle ne résisterait pas longtemps. C'était parfait ; Je ne voulais pas faire ça lentement. Je calais ses hanches pour en avoir l’accès le plus profond possible et y suis allé aussi fort qu'elle pouvait le supporter. Les cris qu'elle étouffait montèrent en puissance avec chaque poussée jusqu'à ce qu'elle hurla son plaisir, serrant encore plus fort mon sexe. Je grogna tandis que ma jouissance me rattrapa, frissonnant avec le plaisir insupportable de sentir ma libération en elle, même pendant que ses parois essayaient de m’aspirer profondément. Je ne pouvais pas bouger tout de suite, alors je la maintins là, avec de l'eau chaude cascadant sur nous. Elle souleva une main pour plaquer mes cheveux en arrière, me regardant fixement avec une émotion étrange dans les yeux. Perturbé, je la redressa et la replaça soigneusement sur ses pieds. Pourtant, elle se pencha contre moi, respirant fortement. « Waouh. » Elle haleta, saisissant mes épaules. « Hummmm. » Approuvais-je, la tenant contre moi. Sa chaleur me faisait sentir si bien. « As-tu fait ça avant ? » Demanda-t-elle, jetant un coup d'oeil vers moi à travers ses cils humides groupé ensemble en masse compacte. Je ris. « Non, c’était une première pour moi. » « Hummm… Nous besoin de te nettoyer maintenant, non? » Dit-elle, saisissant le savon. Je souris. « Tu devrais. Dieu seul sait où j’avais la tête. » ****************** Après notre douche, qui prit plus de temps que n'importe quelle douche ne le devait, j’aida Bella avec la valeur d'une semaine de travail d'algèbre faute d’avoir mieux à faire. Elle n’arrivait pas à diviser les polynômes et je ne pouvais pas la blâmer de son manque de la patience avec cette tâche. Je la quittais cet après-midi car sa colocataire, une brunette appelée Angela, était rentrée. Ses pensées étaient fixées sur le fait de parler à Bella - principalement de moi - alors je décida qu’il était temps de partir. Je me cacha une fois dehors, mais après avoir garé ma voiture un bloc plus loin au cas où Bella la verrait dehors. « … Je ne te parlerais pas de mon week-end, » Disait Angela à l'intérieur, en fixant l'expression évasive de Bella. « De tout façon, ça n’étais pas aussi excitant que le tien apparemment. Comment a-t-il fait pour déchirer tes draps ? » Bella tourna à la betterave dans les pensées d'Angela. « Il a… Je suis… C’est nouveau. » Angela cacha son amusement qui menaça d’exploser dans ses pensées. « J’ai manqué trop de truc. Qui est-il ? Où tu l'as rencontré ? » Bella mordit sa lèvre. Je me suis demandé ce qu’elle dirait à son amie. « Bon, son nom est Edouard Masen. Je… Je l'ai rencontré lundi, quand je suis sortie de la bibliothèque. On… On a marché sur le campus. Et alors je lui ai donné notre numéro de chambre mais je ne m’étais pas attendue à le revoir… Et puis vendredi soir, il est venu, et nous… Hum… » Angela sourit, satisfaite pour son amie mais s'inquiétant quand même vaguement. «Ok, je prend ça comme une description. Alors… Dis-moi tout à son sujet. Comment est-il ? » Les lèvres de Bella s’élargirent dans un sourire. « Et bien… Il est assez mystérieux et intimidant, mais… Mais il me fait sentir comme une personne complètement différente. Avec lui, je ne suis plus simplement plate, l’ennuyeuse Bella Swan, tu sais. » Angela sembla intriguée de voir que j’étais comme ça. « Il est bien alors ? » « Ouais, » Indiqua Bella, souriante. « Il m'a accompagné dans ma recherche d’emploi hier et aujourd'hui, il m'a apporté le petit-déjeuner et m’a aidé avec l'algèbre… Il a été… si gentil. » « Et bien, » Dit Angela, approuvant. « S’il ne te traite pas bien, je lui donnerais un bon coup de pied au cul. » Je ris dehors fort, et d’après ce que je pouvais voir, Bella aussi. « Je déteste te casser ton délire Angela, mais je pense que tu perdrais ce combat. » Angela haussa les épaules. « Bon, si c’est un gentleman, il me laissera gagner. » « Je suis certaine qu'il est, » Indiqua Bella. « Vraiment, Angela, tu ne devrais pas t'inquiéter pour moi. Je peux te dire qu’il est bienveillant. Je peux juste le voir dans ses yeux » « Je sais ce que tu veux dire. » Murmura Angela, créant une image d'un jeune homme que je devinais être son petit-ami. Je me demanda ce Bella a pensé avoir vu. Tout ce qui était bon en moi était mort avec mon humanité ; comment pouvait-elle voir cela dans mes yeux inhumains ? « Alors comment va Ben ? » Demanda Bella. Je compris que Ben était le dit petit-ami. « Bien. Il s'adapte bien et prend la place dans la bataille. Je suis si heureuse pour lui. Il va faire un grand avocat… » La conversation tourna vers ce sujet et je décida de partir. Je dépensais le reste de la nuit à me préparer pour la journée très humaine. Je devais commencer par réellement aller en cours. En générale, je me contentais, de survoler le programme, lire tous les documents avec lesquels je ne m'étais pas déjà familiarisé et me présenter pour les examens. J’étais assez bon en un sens, à différents degrés, et ça me donnait quelque chose à faire, sans compter une bonne raison pour roder autour du campus. Mais maintenant, je devais être vu en train de jouer ce rôle, pour maintenir les apparences. Lundi, j’étais censé avoir biologie et sociologie. Ces deux matières étaient excessivement ennuyeuses, les ayant déjà suivi plusieurs fois, mais je devais passer par des cours exigés par l'université. Le cours de Biologie s'est avéré être plein de première année, une centaine d’étudiants luttant pour suivre la conférence. Le temps passa avec une lenteur atroce tandis que j'écoutais leurs pensées. Ce n'était pas terriblement complexe, mais aucun de ces étudiants n'avait suivit avant de cours détaillés sur la biologie. Je me suis amusé en élaborant des échiquiers de Punnett(*1), créant des combinaisons génétiques possibles entre différentes paires d'étudiants. Certains d'entre eux auraient pu avoir des enfants hideux. J'ai dû attendre durant deux heures le prochain cours. Je me faufila dans le bâtiment de musique et passa le temps sur un piano dans une des salles de pratique, jouant quelques morceaux qui incitèrent les passants à s'arrêter pour jeter un coup d'oeil dans la fenêtre avec curiosité. Je savais que peu d'humains pourraient jouer aussi bien ; ma vitesse et ma coordination extraordinaires ont fait beaucoup dans l’amélioration de ma performance. Enfin, le temps vint pour le cours de sociologie. Je venais juste d’entrer dans la salle quand je fus happé par un parfum douloureusement familier. Mes pieds se déplacèrent automatiquement, le suivant où mon nez l'avait capté. Je la trouvais au centre d'une des rangées du milieu. Je me dirigea rapidement vers elle et pris le siège vide à coté d’elle, bien que d’habitude j’avais tendance à me mettre au fond afin de sortir rapidement. « Je ne savais pas que tu étais dans ce cours. » Murmurais-je. Elle tressauta, laissant tomber le roman qu'elle lisait. « Je pourrais dire la même chose, » Accusa-t-elle, tenant une main sur sa poitrine comme si cela ralentirait son coeur emballé. « Je sais que je l’aurais remarqué si tu avais été ici avant. » J’haussa les épaules. « J’avais tendance à sécher celui-ci, je l'admets. Mais j'essaye de tourner une nouvelle page. » « Bien, c'est mieux, » Dit-elle, fronçant les sourcils. « Tu faisais pareil avec les autres cours ? » Je ris. « Certains d'entre eux. » Le professeur entra, sous le silence des étudiants et Bella n’eut pas le temps de répondre. Je passa l'heure à observer Bella prendre des notes de son écriture tentaculaire, essayant de résister à l’envie de la toucher pour satisfaire l'attraction presque magnétique qu’elle exerçait sur moi. Elle était si proche que je pouvais sentir sa chaleur, plus intense que toutes les autres autour de nous. Quand le professeur cessa de parler, la plupart des étudiants se dépêchèrent pour ramasser leurs affaires et pour sortir, mais Bella se tourna vers moi en souriant. « Tu as apprécié la conférence ? » « Beaucoup. » Dis-je, jetant un coup d'oeil sur son sac bombé. « Combien de cours tu as aujourd'hui ? » « Trop, » Soupira-t-elle, fermant son cahier. « Littérature européenne, littérature espagnole, celui-ci et algèbre. Ça pourrait être pire mais c’est toujours beaucoup trop en une journée. » « C’est clair. » Convins-je. Elle lutta pour introduire son cahier et son manuel dans son sac. « Quand est ton prochain cours ? » « Maintenant. » Soupira-t-elle encore, elle sortit de son siège pour atteindre son sac lourd. Je pensa aux dommages qu'il pourrait lui causer et le saisis avant qu'elle ne puisse l’attraper. « Je vais marcher avec toi. » Dis-je, en mettant le sac sur mon épaule. Mes deux livres s’adaptèrent facilement sous mon autre bras. Bella ouvrit la bouche, prête à protester. Je secoua la tête, la poussa vers l'avant et elle commença à marcher avec colère. « Je peux porter mon sac Edouard. » « Je sais mais je me demande comment tu as fait pour le ramener jusqu’ici. » Dis-je ironique. Le bâtiment des sciences, qui accueillait également les cours de maths, n'était pas trop loin, juste derrière une plazza. « Très drôle. Pourquoi tu ne me laisses pas le porter ? » Je ris. « Bella, as-tu l'impression que la galanterie est morte ou essayes-tu simplement de l’anéantir ? » Elle pinça ses lèvres. « Bon, alors porte-le. C'est ton dos qui payera. » « Mon dos a fait un travail plus dur hier, » Lui rappelais-je, entraînant un rougissement dans ses joues. « Tu n'as pas semblé t’en inquiéter autant. » « Hummmpfff. » Fut sa réponse. Je souris triomphalement. « Qu’est ce que tu fais ce soir ? » Demandais-je. Elle soupira. « Entretient d’embauche. McDonalds et le café de la place, le Java Break. » Je souris. « Bonne chance avec ceux-là. » J’espérais vraiment qu'elle ne travaille pas au McDo. Elle sentirait constamment les hamburgers et la friture graisseuse… « Merci. Je… Hum… je suppose que je te verrai mercredi ? En cours ? » Dit-elle alors que nous atteignîmes le bâtiment des sciences. J’inclina la tête, remettant son sac sur son dos. « Avant çà. » À SUIVRE (*1) Permet de calculer la probabilité qu’un caractère donné soit ou non transmis génétiquement. Cette méthode permet de visualiser toutes les combinaisons possibles. Reginald C. Punnett était un généticien anglais. Note d'Artemissia : N'oubliez pas, si vous avez lu, de donner votre avis sur ce second chapitre. Les avis sont toujours important pour l'Auteur et le Traducteur. Merci pour eux !