Titre : BONNE FOI - CHAPITRE 2 ( Traduction) Auteur: Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 Rating : Interdit aux moins de 18 ans Pairing: Edward & Bella Disclaimer : Il est évident que les personnages appartiennent à la grande Stephenie Meyer Résumé: UA. Edward Masen a été transformé en 1918 et abandonnée par celui qui l'a engendré. Il n'a jamais rencontrer Carlisle et se nourrit de sang humain... Jusqu'à ce qu'il tombe sur Bella Swan pour une nuit qui va tout changer. Note : Ceci est une traduction de l'excellent "Bonne foi" d'Amesthyst Jackson. Fiction entièrement pensée du Point de vue (POV) d'Edward. BONNE FOI CHAPITRE 2 Par Amesthyst Jackson Traductrice : Lily77974 Dès que je fus libéré de la présence enivrante de Bella, je réalisais que j'avais fait quelque chose d’incroyablement stupide. Comment avais-je laissé une humaine avoir un tel pouvoir sur moi ? Qu’avait-elle fait pour retourné tous mes instincts normaux à l'envers ? Son sang - doux, parfumé et certainement délicieux – aurait dû être suffisant pour éradiquer toutes autres intentions. Mais quelque chose d’autre m’avait appelé. Était-ce son humanité, cette chaleur qui s'était si bien sentie sur ma peau ? Il y avait abondance d’humaines autour de moi. Alors pourquoi aucune d’entre elles ne m’avait attiré de cette façon avant ? Ca venait probablement de ses pensées, ou l’absence de celles-ci. Ou le manque, peut-être. Elle semblait sincère, intelligente, différente des autres - mais je n'avais à coup sûr aucune manière de le savoir vraiment, étant donné que je ne pouvais pas pénétrer son esprit. Elle pouvait être comme toutes les autres. Mais le silence avait été rafraîchissant. Si ce silence était la raison pour laquelle j'avais pu l'apprécier, alors ça compliquerait des choses exponentiellement. Je ne pouvais pas me permettre de la laisser devenir trop importante. Sûrement avait-elle déjà remarqué qu'il y avait quelque chose d’étrange chez moi. Les personnes normales n'avaient pas le regard noir ni la peau froide et dure. Même si elle ne s’en était pas rendue compte, il serait trop d’espérer qu'elle n'avait pas du tout pris conscience de ça sur le coup. Si elle commençait à parler et que la chose apparaissait aux Volturi, je serais même plus mort que je ne l'étais déjà. Je me garais dans le parking derrière mon immeuble juste avant que l’aube ne se lève. Ce serait un rare jour ensoleillé et je devrais le passer à l'intérieur de mon appartement. Celui-ci me sembla encore plus vide lorsque j’y pénétra. Ridicule. J'ai passé une nuit avec une humaine et je m’y sentais… Quoi, seul ? Absurde. Je jeta ce sentiment au loin et me dirigea vers la douche. Je pouvais encore la sentir sur moi et c’était perturbant. J'avais besoin d’avoir les idées claires. Jetant mes vêtements dans le panier au passage, je fis un pas dans la cabine de douche et régla l'eau à la température maximale. Il est clair que je devais décider d’un plan d’action concernant Bella. Je pourrais juste en rester là et ne jamais la revoir. Ce serait la chose la plus censée à faire. Sortir de sa vie et la laisser se demander ce qui s’est passé. Mais mon corps se révolta à cette idée - ma gorge brûlait pour ce sang que je ne goûterais jamais et mon sexe s’embrasait douloureusement à l’idée de renoncer à ce plaisir que j’avais réussi à trouver avec elle. Je voulais la revoir. Mais dans quel but? Je pourrais prendre le risque de la goûter, en espérant pouvoir trouver une autre source de satisfaction sexuelle… ou je pourrais continuer l’expérience, et peut-être prendre une part du gâteau après coup. Je souri intérieurement tandis que je me savonnais. Sur la durée, je ne pourrais pas avoir les deux de toute façon. Je sortirai ce soir et tenterai de trouver une autre fille pour un essai. Et s’il s’avérait que c’était aussi exquis qu’avec Bella, alors je pourrais finalement me repaître de son sang. Et sinon… Et bien, j’aurais au moins trouver quelqu'un pour étancher ma soif du soir, et je pourrais alors trouver Bella pour réitérer la performance. Retourner sur le campus où je pourrais tombé à nouveau sur Bella semblait être une mauvaise idée, alors je décida à la place de chasser à Seattle. J’attendis jusqu'aux dernières heures de la soirée que les jeunes femmes sortent des bars de la ville – C’était alors des cibles faciles et je ne cherchais pas à me compliquer la vie ce soir. Je sillonnais les rues autour du Pioneer Square Park où j’avais localisé plusieurs boîtes de nuit. Les bruits de la musique et des pensées criantes et enivrées devenaient presque insupportables, je me concentra alors sur les odeurs, recherchant quelque chose d’appétissant. Pour ça, j'étais fine bouche. Après presque 90 ans, je ne pouvais pas me contenter de n’importe quel sang. Une heure ou deux avant que les gens ne commencent à sortir des bars et des boîtes, je m’arrêtais dans un coin propice à l’observation. Patientant dans l’ombre, je les observais, passant près de moi et attendant qu’un doux parfum vienne chatouiller mon nez. La première odeur agréable que je sentis provenait d’une blonde aux longues jambes mais ses pensées étaient tellement stupides que je la laissa passer. La candidate parfaite vint sous forme d’une grande brune. Ses cheveux noirs retombaient en vagues dans son dos et la robe rouge qui moulait son corps ne laissait aucune place à l’imagination. Oui, elle ferait l’affaire. Je fis un pas en avant dans la lumière et attira son attention, arborant un sourire soigneux. La fille rougit mais se dirigea dans ma direction. Vraiment ? Il me regarde ? Putain, il est canon. Sa voix mentale n'était pas trop infecte. Je pouvais probablement l'ignorer. Elle atteint ma hauteur, me souriant avec une timidité feinte. « Salut, » Dit-elle, « Je m’appelle Andrea. » « Edouard. » Je lui répondis aussi agréablement que je le pouvais, déjà agacer par le processus de séduction. « Tu êtes seule ? » Elle haussa les épaules. « Je recherche un peu de compagnie. » Quelqu’un comme toi par exemple. « Et toi ? » « Pareil. » Elle s’approcha un peu plus. « Peut-être que nous pourrions nous aider mutuellement. » Prêt à mettre un terme au flirt - il me laissait un mauvais goût dans ma bouche - je la tira vers l'allée à coté de laquelle j’étais resté. Je ne rencontra aucune résistance. En fait, elle se tint contre moi et pressa ses lèvres contre les miennes. Le parfum de l'alcool et du sang m’assaillirent mais après avoir senti celui de Bella, c’était presque facile d’y faire face. Je la fis pivoter, la pressant contre le mur de briques. Elle gémit. Putain, il est bon. Mes mains parcourent son corps, cherchant la satisfaction. Elle était douce et chaude mais quelque chose n'allait pas … elle n’était pas en harmonie dans mes mains comme je l’avais souhaité. J'espère que ce qu'ils disent au sujet des grandes mains est vrai. Arggg, c'était irritant. Ces pensées s'arrêteraient peut-être une fois que je la sauterai. Avec un grognement, je souleva sa jupe. Merde, qu’est ce je porte comme culotte ? Ah oui, la noire. Parfait. Je pourrais peut-être rester toute la nuit avec lui… Si je peux juste l'obliger à me ramener chez lui… Putain. Je ne pouvais même pas bander avec toutes ces pensées affluant dans ma tête. Frusté, je décida qu'il était temps d’en finir avec ça. Je déplaça mes lèvres jusqu’à son cou. J'espère qu'il ne laissera pas une marque. J’ouvrit ma bouche pour la mordre, laissant l’odeur de sa jugulaire me pénétrer. Le venin coula brutalement, je pressa mes dents sur sa peau… Et soudain, une vision de Bella défila sous mes yeux, figée dans l'horreur. Choqué, je m’éloigna vivement de la fille. « C’est quoi ton problème ? » Demanda-t-elle, offensée. Je secoua la tête. « Je ne sais pas, » Dis-je avant de tourner les talons et de m’enfuir. Elle m’appella mais je l’ignora. Mon premier essai était un échec. Une nouvelle tentative donnerait peut-être de meilleurs résultats, mais j’en doutais fortement. Les pensées de cette fille n'avaient pas été aussi pitoyables que celles que je captais généralement mais elles étaient trop distrayantes. J’aurai peut-être encore besoin de Bella après tous. Mais ce qui me préoccupa vraiment c’était la vision que j'avais eue de son visage pendant que j'avais essayé de m'alimenter. Ou, plutôt, je devrais dire que j’étais préoccupé par le fait que cette image m'ait troublée à ce point – Ca m’avais même carrément stopper dans mon élan. Ca n’aurait pas dû m’arrêter à ce moment. C’était peut-être une anomalie isolée. Je devais essayer à nouveau. Je devais peut-être maintenir le sexe et l'alimentation séparés afin d’éviter d'autres problèmes. La nuit n’était pas encore très avancée. Je trouva une boîte de nuit différente et flaira aux alentours. Une odeur séduisante m’atteint, mais elle était masculine cette fois - pas aussi fun, mais ça me permettra de me contenter et c’était l’essentiel à présent. Une fois que j’aurai éteint ma soif, je pourrais m'inquiéter de mes autres désirs. Le jeune homme - à peine la vingtaine, me semblait-il - trébucha devant moi et je le tira dans la ruelle sombre à côté du bâtiment, tout comme je l’avais fait précédemment. Mais je préférais ne pas regarder les mâles quand je les mordais, aussi je me garda de lui faire face tout en l’entraînant au fond de la ruelle, dans l’ombre, ma main maintenue au-dessus de sa bouche pour l’empêcher de crier, et me pencha sur son cou. De nouveau, l'image apparut devant mes yeux. Je l'avais redoutée, mais ne l'avais pas vraiment attendue, et de nouveau, elle me bloqua. La vision avait monté d’un cran cette fois et je vis clairement Bella morte dans mes mains, évidente de par l’entaille profonde en travers de sa gorge et du sang qui s’écoulait le long de son cou augmentant le contraste avec sa peau blanche. La vision fit brûler ma gorge, ce qui aurait dû être suffisant pour me faire arrêter. Mais, un autre instinct me fit libérer le jeune homme. Un instinct de conservation m’expédia de suite hors de sa vue avant que ma victime potentielle puisse jeter son regard sur moi. Je pris la direction des toits. Quelque chose n’allait vraiment pas - et je devenais atrocement assoiffé. J’aurais peut-être dû me débarrasser du problème – me débarrasser de Bella. Mais une partie substantielle en moi recula à cette idée, étant donné mes échecs de ce soir. Si je buvais son sang, ça serait certainement satisfaisant, le plus satisfaisant de tout ce que je n'avais jamais goûté… mais je ne pourrais jamais l’avoir à nouveau. Du sang… je pouvais en obtenir n'importe où, ou du moins je le pensais, mais la délivrance sexuelle était une toute autre affaire. Je ne pouvais pas me souvenir d’avoir jamais été déchirer pour quoi que ce soit dans mon existence. Mes désirs n'avaient jamais été en conflit avant pour moi… Probablement parce qu’il y en avait vraiment eut qu’un seul. Jusqu'ici. Je devais prendre une décision, et vite. Il se passa plusieurs longues journées depuis ma tentative de chasse et ma soif me harcelait. Je me retrouva à l’extérieur devant le dortoir de Bella juste après le coucher du soleil, contemplant l'entrée principale. Les étudiants étaient peu nombreux à l'heure actuelle - la plupart était sorti ce vendredi soir, célébrant le week-end. J’espérais que Bella n'était pas de ceux-là. Finalement, je quitta ma sombre cachette et me faufilant par les portes déverrouillées du dortoir. Je pris les escaliers, puis me dirigea vers la chambre dont Bella m’avait donné le numéro. Écoutant derrière la porte, je ne pouvais pas capter de pensées à l’intérieur mais j’entendais un battement de coeur et une douce respiration. Bien. Elle était seule. Je fis un pas en avant et frappa légèrement. J’entendis des échauffourées à l’intérieur, un bruit de surprise suivi d'un coup comme un livre touchant le sol. Un petit rire, je l’écoutais le ramasser, se dépêcher à la porte et jouer avec la serrure. Finalement, la porte s’ouvrit et son beau visage rougi m’apparu. Son parfum me frappa comme une brique, laissant une flamme dans ma gorge et je réfléchis encore à la mordre maintenant ; je n’arrivai pas à parvenir à une conclusion et j'avais une soif infernale. Ca pouvait aller dans un sens. Les yeux de Bella s’élargissent de surprise. « Edouard. Salut. » Je souris à son expression confuse. « Est-ce que je tombe mal ? » « Non. » Elle rougit à nouveau, petite tortionnaire qu'elle était. « Non, entre. » Je la suivis dans la chambre minuscule, faisant renter son T-shirt dans son pantalon. Visiblement, elle n'avait aucun plan pour ce soir. La chambre était peu décorée. Le lit sur lequel Bella s’assit avait un couvre-lit bleu simple, et sa moitié de chambre était de loin la plus vide. Les affaires de sa colocataire étaient résolument plus féminins et imprégnés d’un parfum tiède - mais rien ne pouvait masquer l'essence unique de Bella dans cette pièce. « Tu ne t’attendais pas à me voir, hein ? » Demandais-je, tenant sa chaise de bureau. Un coup d’œil sur son travail me prouva qu'elle avait été très occupée. « Non. » Avoua-t-elle, les joues rosies et les yeux baissés. « Tu avais pensé que je t’avais juste utilisée ? » Supposais-je. Elle n'était pas vraiment trop mal là. Bella haussa les épaules, mal à l’aise. Ses orteils nus se courbèrent dans le tapis et se relâchèrent. « Je ne savais pas quoi penser. Tout s'est produit si vite, et puis je ne t’ai pas revu… Je ne pouvais pas te blâmer de ne pas vouloir me revoir à nouveau. » Je fronça les sourcils, incapable de suivre son raisonnement. « Qu’est ce qui te fais dire ça ? » Elle posa des yeux incrédules sur moi. « Et bien, regarde-moi. Je n’ai rien de spécial. Et tu es vraisemblablement très… expérimenté. Je ne peux pas comprendre pourquoi tu voudrais me revoir. » Alors elle pensait qu'elle était ordinaire. Si seulement elle savait à quel point c’était faux. « Le plaisir d’être en ta compagnie n'est pas une assez bonne raison ? D’ailleurs, je ne suis pas si expérimenté que cela, honnêtement. » « Non ? Tu m’as semblé savoir parfaitement ce que tu faisais, » Accusa-t-elle. Je ris à ses yeux rétrécis. « Toi aussi. Ca ne semble pas être un très bon indicateur, non ? » Elle regarda au loin mal à l’aise. « Alors, Qu’est ce qui t’amène ici ? » Je ri presque encore à son absurdité. « Je suis venu pour te voir. À moins que tu sois trop occupé, naturellement. Je pouvais appelé d'abord mais tu ne me faisais évidemment pas assez confiance pour me donner ton numéro de téléphone. » « Oh. Non, je n'ai pas de téléphone. » Elle sembla embarrassée. « Je ne peux pas me permettre d’avoir un portable ou la charge d’une ligne à l’université. Angela me laisse emprunter le sien pour rassurer mon père, donc je gère très bien sans. » « Je vois. » Je pouvais aussi percevoir son autonomie et une indépendance qui la mettait en difficulté. « Tu n'as pas répondu à mon autre question. Es-tu trop occupé pour moi ce soir ? » Elle sourit timidement. « Non, je ne suis pas occupé. Qu’est ce que tu veux faire ? » Je souri avec tout le charme sur lequel j’avais tant travailler. « Je veux seulement passer du temps avec toi. » Encore, le rougissement. C'était un supplice infernal quand j'étais à ce point assoiffé. « Nous pouvons traîner ici, si tu veux. Ma colocataire est partie pour le week-end rendre visite à son copain. » « Je pourrais en profiter. » Un moment de silence maladroit suivi. Je souhaita à nouveau connaître ses pensées, mais d’un autre coté, son esprit silencieux s'était avéré être un avantage la première fois. « Alors… » Je me rapprochais, « Qu’est ce que tu faisais avant que je n’arrive ? » « Algèbre. » Dit-elle avec une grimace. « Je ne suis pas très bonne en maths ; Je dois travailler dessus plus dur que je ne le voudrais. Je voudrais réussir l'examen de calcul AP – Bien que je n'aie pas besoin de crédit en maths du tout - mais je suis plus mauvaise au calcul qu’en l'algèbre. » « Je pourrais t’aider avec ça, si tu veux. » Lui offrais-je. L'algèbre était pitoyablement facile, et ça me donnerait une excuse pour la voir régulièrement. Je me comportais comme un ami - mais mes motivations étaient tout sauf pures. « Je te prendrais probablement au mot sur ça, mais pas ce soir. Ma tête est sur le point d'éclater, entre ça et mon commentaire de poésie. J'ai besoin d'une coupure. Tu es arrivé juste à temps. » « Heureux d'être utile, » Dis-je. « Alors, qu’est ce que tu fais pour te détendre ? » Elle pris un moment pour répondre. « Rien, vraiment. J'avais l'habitude de lire mais j'ai à peine le temps maintenant depuis la reprise des cours, tant pis pour le fun. » « Et puis, ton boulot doit te prend beaucoup de temps aussi? » « Ouais, » Dit-elle tristement. « Je me suis fait virée hier. Il s'avère que les gens maladroits font de piteuses serveuses. » « Je suis désolé, » Dis-je, en forgeant une expression sympathique. « J’ai l’impression que tu as eu une rude semaine. » Elle haussa les épaules, me lançant un regard timide à travers ses cils qui suscita quelque chose en moi. « Elle a assez bien commencé. » C’était la confirmation dont j’avais besoin. Elle a aimé. J'en avais été assez certain mais son calme après coup m'avait incité à remettre en cause ses sentiments à ce sujet. « Alors, tu ne le regrette pas ? » Vérifiais-je. « Non. » Elle secoua sa tête. « Non, je ne l'aurais pas fait si je pensais le regretter. » Elle me surprit. Le regret semblait aller de pair avec les aventures d’un soir selon mon expérience, ce n’était pas ce qu’elle pensait aussi à l’évidence. « Tu as cru que je t’avais utilisée mais tu ne l'as jamais regretté ? » Bella rougit furieusement et elle se recourba en une petite boule défensive sur son lit, ramenant ses genoux à sa poitrine. « La manière dont je me compote quand je suis avec toi est différente, il y a quelque chose que je n’ai jamais ressenti. C’est comme… C’est comme si je devais profiter de chaque seconde avec toi. Il y a cette sensation d'urgence comme si tu pouvais disparaître à tout moment. Et… Je t’ai voulu. Je n'avais jamais voulu personne comme ça avant. » Elle détourna son regard, honteuse, et je me retrouva aspiré par ses mots, attiré plus près encore. Elle avait ressenti une si forte attraction qu'elle s’était donnée à moi, un quasi-inconnu, même en sachant qu’elle aurait pu ne jamais me revoir, tout ça était… ahurissant. Son étrange emprise sur moi s’apparentait-il à ce qu'elle m’avait décrit ? Cette chose entre nous était-ce vraiment quelque chose de si humain ? Mes pieds se déplacèrent de leur propre initiative jusqu'à ce que je fusse sur le lit près d’elle, sentant son corps irradier comme si elle était une flamme vivante. Ma main se tendit pour toucher sa peau, tenant en coupe sa joue rougissante. Ses yeux se levèrent jusqu'aux miens et elle mouilla ses lèvres sèches avec sa langue. La brûlure de la soif monta en moi comme une flèche et je me demanda ce qu’elle avait en elle pour réveiller ainsi des sensations en moi où d'autres ne le pouvaient pas. « Je ne peux pas me contrôler avec toi. » Murmura-t-elle. « Ca m'effraye. » « Je connais ce sentiment, » Dis-je, fasciné par la brutale honnêteté de ses yeux. Son esprit était un mystère pour moi mais elle ne me cachait rien. Si étrange pour une humaine. Et puis sa façon de me narguer, sa façon d’entrouvrir ses lèvres afin de m’inviter plus près, sa façon de fermer ses yeux, mi-clos, ravivant une vision d’elle nue sous mon corps. Alors, plus instinctivement que je ne l’avais jamais fait, je me suis penché en avant pour l'embrasser. Cette sensation me frappa à nouveau ; J’adorais le parcours timide que sa bouche explorait sur la mienne, douce et suppliante. Ca se passa tout comme la première fois. Les sensations se multiplièrent tandis qu’elle pressait son corps contre le mien et glissait ses doigts dans mes cheveux. En un instant, je la basculais sur le lit, la collant contre moi. Je l’effleura de ma langue pour goûter ses lèvres. Elle gémit et arqua son dos en arrière. C'était divin ; J’eus envie de la prendre immédiatement. Je m’éloigna d’elle pour retirer ma chemise et Bella fit un bruit de protestation. Je la regarda incrédule - Jouait-elle avec moi ? Est-ce qu'elle voulait que je m’arrête ? « Je voulais faire cette partie. » Dit-elle tandis qu'elle m’attirait par les épaules et pressa ses lèvres contre mon cou. Son agressivité me surpris ; ou étais-ce le courage dont elle faisait preuve ? « La fois prochaine. » Promis-je, travaillant à retirer son pantalon. « Il y aura une prochaine fois ? » Dit-elle le souffle coupé, jetant au loin d’un coup de pied son pantalon une fois qu'il atteignit ses genoux. « Je ne serais pas capable de rester loin de toi. » Je su que c'était vrai ; maintenant j'étais sûr que Bella était la seule personne qui pouvait raviver ce sentiment en moi, je devenais accro. « Je ne veux pas que tu restes loin de moi. » Ses pupilles étaient implorantes et dilatées à cause du désir. Un étrange sentiment de …possessivité me balaya. Elle était mienne, ma petite humaine, et je pense qu'elle le savait. « Je serai là. » Où pouvais-je aller autrement? Qu'avais-je en plus de cette fille pour m'attacher à un endroit ? Ses lèvres trouvèrent les miennes, les pressant avec urgence et ses mains laissèrent sur leur chemin une vive chaleur en bas de mon dos. Je faufillais mes doigts sous sa chemise, cherchant la douce peau que je savais trouver en dessous. Sa poitrine se souleva lorsque que mes paumes se posaient sur ses seins ; ses mamelons étaient lisses comme des galets contre ma peau froide. Elle s’arqua en arrière, haleta et ses hanches se calèrent contre mon érection. Une vague plus puissante que ce que je n’avais alors éprouvé me traversa et je tira alors sa chemise au-dessus de sa tête et déchira sa culotte qui m’empêchait d’atteindre ce que je voulais si désespérément. Ses doigts s’attaquèrent au bouton de mon jean. Dès qu'elle eut fini - trop lentement – Je la força à se rallonger et plongea sur elle. Bella gémit brusquement alors que je rentrais en elle. Son corps m’accueillait, lisse, prêt et rudement chaud. Je refoula un grondement et me déplaça en elle aussi lentement que je le pouvais tolérer, ce qui n'était pas très aisé, mais je ne voulais pas faire quelque chose qu'il la blesserait. En tout cas, elle me donna chaque preuve de son propre plaisir. Ses gémissements de petit chaton me stimulèrent rapidement vers le bord de la jouissance. Je ne durerais probablement pas longtemps. Au moins une chose était sure, Bella était plus désireuse que je ne l'étais. Ses hanches se soulevèrent pour se coller aux miennes avec une force étonnante, et le claquement de notre peau forma une base rythmique intense à ses cris. Elle ferma les yeux et elle pris sa lèvre inférieure entre ses dents. Avec ses joues rosies et ses cheveux en éventail autour d’elle, elle était l’incarnation parfaite de sensualité. Elle était faite pour ça et elle n’en avait même pas conscience. J'étais proche. Le frottement s’intensifiait rapidement vers le point de rupture et ses réactions me rendaient fou. Quand elle me supplia d’y aller plus fort, je me perdis complètement. Je m’introduisis en elle avec plus de force que je n’avais jamais osé et jouis intensément tandis que ses parois se resserrèrent autour mon sexe dans sa propre jouissance. Vacillant, j’eus juste assez de présence d'esprit pour ne pas m'effondrer sur elle. Je roula avec elle, l'amenant à se retrouver sur moi dans le lit jumeau minuscule. Son pouls martelait dans son corps mais je chassa cette pensée hors de mon esprit, me concentrant à la place sur son corps. Je n’avais pas pu bien la regarder, toujours rattrapé dans le feu de l’action. Elle avait la peau d’une douce couleur crème, juste galbée dans la meilleure position. Je remarquais des marques rouges sur sa hanche où mes doigts s’étaient serrés. Elle souffrait probablement mais en même temps, elle ne m'avait pas demandée d’arrêter. Je décidais de ne pas m'inquiéter à ce sujet. « Tu restes ? » Demanda-t-elle doucement, somnolente. « Oui, je resterai. » Dis-je tandis qu’elle se blottit contre moi et ferma ses yeux. Après tout, il aurait été grossier de refuser. À SUIVRE Note d'Artemissia : N'oubliez pas, si vous avez lu, de donner votre avis sur ce second chapitre. Les avis sont toujours important pour l'Auteur et le Traducteur. Merci pour eux !