EDWARD ANTHONY MASEN CULLEN

Les écrits d'Edward Cullen

LE DEVENIR

Cela va faire longtemps que je n’avais pas posté de billet en ces lieux. Je laissais le soin à Artemissia d’emménager sa nouvelle déco.

Pourtant aujourd’hui l’envie de reprendre la plume virtuelle s’est insinuée en moi. Pour une raison que j’ignore en allant faire un tour sur ma bio WordPress, quelques mots sans conséquences m’ont ramené très loin en arrière.


Je m’appelle Edward Anthony Masen. Je suis né le 20 Juin 1901 et.

Je suis mort de la grippe espagnole il y a bien longtemps. Depuis je vis à l’ombre de l’humanité.

Tel aurait pu être le début de mon journal, mon autobiographie mais à quoi bon ? On risquerait encore de dire que je copie Lestat d’Anne Rice.
Quoique en y réfléchissant bien nous ne sommes pas si différent que cela lui et moi. Presque pas et pourtant moi je n’aurai pas tué un humain pour avoir un peu de compagnie, même un humain condamné. Oui mais sans doute n’ai-je pas vécu aussi longtemps que lui pour en être arrivé à de tels extrémités.

Si je devais parler de Carlisle Cullen, mon père d’adoption ? Il est si différent de ce que je suis et ne serai jamais. Lui ne supportait pas la solitude. Le refus de rester seul éternellement. Vivre reclus comme un fantôme dont les gens oublierait systématiquement votre passage. Impensable pour lui.
Il lui fallait des êtres à chérir coûte que coûte mais sans souffrir de la culpabilité qui accompagnerait chacun de ses actes.
Alors il le fit. Pour chacun de nous il se prit pour une mère, il se prit pour dieu. Comme l’enfant qui vient de naitre nous n’avions pas choisi nos destinées. Lui si. Il s’est permis le droit de faire de moi un monstre. Pour se décharger de toute la culpabilité il m’avoua même y avoir été poussé par ma propre mère chérie. Ma mère ? Sans doute un moment de délire que Carlisle a pris à son compte.

Pourtant voilà, si je devais commencer mon autobiographie je la débuterai ainsi :

Je m’appelle Edward Cullen, je suis né dans l’ombre de la lumière en 1918. Toute ma vie se résuma à la chasse et à la noirceur de notre état. Toute ma vie aurait pu se résumer au néant monstrueux de notre nature charnelle.
Mais un jour la lumière fut. Aveuglante déchirante, stupéfiante. Cette lumière avait un nom : Bella Marie Swan.
Je terminerai cette note par ceci :

Je m’appelle Edward Cullen et ma vie n’est que pour ma belle étoile, mon rayon de soleil à moi : Bella. Je n’ai attendu que pour toi ! À jamais !

Je m’appelle Edward Cullen et j’ai enfin compris pourquoi je perdurai à exister.

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