Confidence sur le papier

Parfois je me dis que je devrais avoir honte de dévoiler ainsi des parties de moi. Pourquoi ne le ferais-je pas puisque Stephenie le fait pour nous ? Cette femme a vraiment un don d’ubiquités aigue. Donc voici une page choisie au hasard ou presque. Ne me jugez pas, encore une fois.

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Je suis ivre. Je connais cette sensation qui me brule l’estomac qui me ronge le cœur. C’est la sensation d’un désir grondant. Un désir inassouvi.  Un désir purulent.

Quelle ironie du sort, moi qui aie toujours rêvé du moment où je rencontrerai mon âme sœur. La voilà qui arrive, son parfum entêtant mes sens, mes envies.
Elle est humaine. Je crache ces mots comme je les martèle sur les touches de ce clavier inanimé. Ô injure ! Ô rage et désespoir ! Que n’aurais-je pas donné pour qu’elle soit des nôtres, qu’elle soit mienne.
Je n’ai jamais connu de femme dans le sens biblique du terme. Jamais. Pas que je ne le voulus pas. Harassé par une vie de dure labeur une vie qu’aucun habitant du 21ème siècle ne m’envierait,  je n’y ai jamais prêté attention.
Je me sens si seul depuis que je te connais Bella. Tu es là et ta présence me rappelle que ma vie éternelle sera condamnée à l’éternité d’une solitude enfiévrée. Une solitude faite d’amour de haine de rage et de désir. Oui belle Bella, je te désire ! J’aimerai toucher ton corps comme j’aimerai boire ton sang ! L’extase absolue et enfin le commencement de nous mais il n’y aura jamais de nous car tu es humaine.
Combien  de fois n’ais-je pas rêvé de sentir tes lèvres posées sur les miennes ? Combien de fois n’ais-je pas voulu me laisser aller au désir seul de te garder fermement dans mes bras. Je pourrais hélas te tuer.

Le froid glacial de la solitude qui revient me harceler par sa terrible évidence : Je pourrais te tuer. Mes bras voulant te protéger te broieraient le corps sans y prendre garde.
Mon corps se consume par tant d’amour. Je comprends mieux ce qu’Emmett avait voulu me dire une fois. Moi qui avait juste haussé un sourcil moqueur. Oui je le sais mais ça ne m’aide pas car la vérité c’est que… j’ai envie de toi Bella. Envie de te toucher, de te caresser, envie de ne faire plus qu’un avec toi !

Hélas ! Cette envie est aussi celle du sang. Tu es si tentante ma douce entêtée. Toi qui me colles pour mieux me torturer.
Je dois être un saint.  Oui un saint car pour réussir à te repousser à chaque preuve de ta passion pour moi ! Mes doigts tremblent à cette évidente vérité. Tu me veux ! Mais si tu savais à quel point moi je te veux aussi… Ce lit, je ne l’ai pas acheté pour faire beau ou seulement pour te faire plaisir. Non je l’ai acheté car lorsque je l’ai vu dans ce magasin je nous ais vu tout les deux. Enlacés, nus et heureux. Impulsion du moment sans doute.

Tu hantes mes rêves et mes passions les plus folles Isabella Swan. Sans le vouloir tu as fait de moi ton esclave pour la vie que tu vivras car moi je sais qu’après il me sera impossible de continuer sans te savoir là quelque part.

Je serai ton Romeo ma belle Juliette où que tu ailles je te rejoindrai. L’homme qui est encore là en moi regrette de ne pouvoir faire de toi une femme. J’aurai tellement voulu voir tes yeux s’assombrir par la passion que seul les amants savent se donner. Si seulement… Mais je me répugne à la simple invocation d’une transformation, de TA transformation Bella ! Jamais… Jamais oui jamais mais peut-être. Je me sens faible. Une partie de moi le veut et si c’est la volonté d’une force supérieure alors qu’il en soit ainsi Je ne sais pas si je résisterais encore longtemps.

Une idée folle vient de germer dans mon esprit. J’aimerai que même si pour le moment je ne peux t’avoir charnellement,  que je t’ai au moins pour moi en tant que femme, en tant qu’épouse. Je regrette tellement de ne pouvoir lire dans tes pensées. Ça me serait alors si facile.

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Je suis en train de relire cette fichue page… je ne devrais pas. Je me sens bien ridicule devant tant de débordement. Mais je t’aime et j’ai envie de toi. C’est tout. Ça s’arrête là.

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