Lightlark Livre I de Alex Aster

Le Centennal commence…

Pour rompre la malédiction, l’un d’entre eux doit mourir.

Tous les cent ans, l’île maudite de Lightlark réapparaît pour accueillir le Centennal, une compétition meurtrière à laquelle les souverains des six royaumes voisins sont invités à participer. Invités, ou plutôt contraints, car c’est là leur seule et unique chance de briser la malédiction qui s’est abattue sur leurs peuples respectifs depuis près de cinq siècles, corrompant irrémédiablement leurs pouvoirs. Chacun des six adversaires a quelque chose à cacher – d’autant que pour dissiper le sortilège, tous le savent, l’un d’entre eux doit forcément mourir.

Isla Calys règne sur les Sauvages, un peuple de tentateurs condamnés à tuer celui ou celle dont ils tombent amoureux. Craints et méprisés, tous comptent sur leur souveraine pour mettre fin à leur calvaire en remportant le Centennal. Mais la jeune reine dissimule un terrible secret. Pour survivre, il va lui falloir tricher, tromper et trahir… y compris quand l’amour finit par entrer dans la danse.

Mon avis :

À moins de vivre dans une grotte au centre de la Terre, impossible de ne pas avoir entendu parler de ce roman qui est un véritable phénomène outre atlantique ! Et ce, pour diverses raisons. Mais entre nous, ce n’est pas ça qui m’a donné envie de lire ce livre. Non, c’est bien évidemment son résumé.

Le roman est à la troisième personne et j’admets avoir une préférence pour ce style de narration qui permet d’avoir une vue plus large du récit. Isla est une héroïne que j’ai aimée suivre et que j’ai trouvé attachante. Elle a ses faiblesses qui sont nombreuses et ne fait pas les meilleurs choix, c’est ce qui la rend réaliste à mes yeux.

L’histoire n’est pas une succession d’action et n’a rien avoir avec Hunger Games, d’ailleurs je ne comprends pas cette comparaison (hormis le côté « il ne doit en rester qu’un à la fin »). Tout comme pour ACOTAR (hormis le fait que ce soit un univers fantasy assez sombre…). Ici, il s’agit surtout d’une grande partie de poker où chaque souverain doit trouver les meilleurs plans et meilleurs alliés s’il ne veut pas se faire tuer à la fin du jeu. Complots, trahisons, intrigues politiques, jeux de pouvoir et séduction sont au programme de ce roman. À la rigueur, ça pourrait nous rappeler certains jeux de télé-réalité, mais bon… j’avoue que ça ne m’a pas trop fait tiquer de ce côté.

Isla a tendance à faire facilement trop confiance, mais quand on a vécu toute sa vie entre quatre murs sans voir grand monde, cela n’a rien d’étonnant. Si par moment elle m’agaçait avec ses choix souvent liés à ses émotions, j’ai compris pourquoi elle agissait comme ça.

Quant aux autres souverains, je ne les ai pas trouvés très sympathiques. Ils manquaient à mes yeux de relief. Ils ne sont pas assez travaillés. Quoique, chacun est assez charismatique dans son genre. Il y a bien évidemment de la romance dans l’air avec le roi des Nocturnes, Grim, très mystérieux, mais j’ai eu du mal, moi, à lui faire confiance. Je lui ai préféré le roi Oro. Bien qu’il soit froid et distant avec notre héroïne, une certaine alchimie s’installe entre eux. La romance aurait pu être mieux développée, mais dans mon cas, la manière dont l’autrice l’a articulée, me va. Elle reste très légère.

Dans l’ensemble, j’ai passé un bon moment de lecture avec ce premier tome de Lightlark. La fin est juste géniale avec son lot de rebondissements dont certains que je ne n’avais pas vu venir. Mon reproche avec ce livre, c’est que je lui ai trouvé par moment des longueurs inutiles. Et parfois, je trouvais que ça avançait trop lentement. Le worldbuilding aurait aussi mérité d’être mieux décrit et amené. Mais franchement, la plume d’Alex Aster est agréable et même si son histoire n’a rien d’innovant, elle mérite, à mon sens, son petit succès.

Des épreuves haletantes. De l’attirance, des secrets bien gardés qui vont se dévoiler au rythme que le récit avance, avec une romance qui s’installe entre l’héroïne et deux des rois (oui, il y a un léger triangle amoureux), l’ombre et la lumière…

Bref. C’est de la bonne romantasy sans prise de tête qui se lit vite et avec un plaisir évident. Je ne peux que vous encourager à découvrir Lightlark pour vous faire votre propre avis. Le seul hic, si je puis dire, c’est l’énorme frustration de devoir attendre que la suite soit publiée !

La plume de l'auteur/l'autrice
Traduction
L'histoire
Les personnages
Le genre de l'histoire (Romance, Suspense, Aventure, Thriller, Fantasy...)
Mon impression générale

Un premier tome plein de saveur avec une héroïne que j'ai aimé suivre 🥰

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Artemissia

Artemissia🦋 Je m'occupe du blog Songe d'une nuit d'été depuis 15 ans. J'aime la littérature sous toutes ses formes ainsi que tout un tas d'autres choses dont les mangas (passion depuis plus de 30 ans)💖 J'ai aussi un compte Instagram : @addict.passion

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