
Guido et Ashaf quittent Horrencia Seth après avoir terrassé la Reine de la Nuit ! Ils s’offrent un répit de courte durée en visitant une cité reconnue pour l’artisanat occulte. Toupies qui virevoltent éternellement, billes qui reviennent toujours à l’envoyeur… Mais leur insouciance s’estompe vite lorsque Guido perçoit quelque chose d’étrange se dégager d’un magasin d’antiquités reculé. Y trouveront-ils un indice pouvant les mener jusqu’à Angela ?
Mon avis :
Un manga qui ne paie pas de mine, vue comme ça, mais qui est véritablement passionnant pour qui aime le fantastique, et l’urban fantasy bien sombre, voire parfois même très glauque ! Et que dire des dessins ? Un régal. Je ne regrette pas de m’être penchée sur ce titre !
Dans ce neuvième volume, j’ai l’impression que l’on se rapproche du but ! Enfin, surtout Guido, puisqu’on découvre enfin la fameuse sorcière qui l’a maudit (même s’ils ne se rencontrent pas encore) ! La relation entre Guido et Ashaf reste toujours des plus énigmatiques à mes yeux.
Nous suivons plusieurs intrigues qui finissent, pour certaines, par se rejoindre vers la fin de ce tome. Tout comme nous avons droit à un flashback concernant un jeune enfant que Guido est chargé de surveiller.
Si, durant un instant, je me suis sentie perdue parce que j’avais l’impression de passer du coq à l’âne, j’ai vite tout compris en arrivant au bout de ma lecture. Si par moment l’action de The Witch and the Beast est omniprésente, il est toujours bon de s’attarder sur les détails histoire de ne pas perdre le fil.
Quoi qu’il en soit, j’ai encore passé un très bon moment de lecture avec cette suite.
Effectivement, l’avenir semble bien sombre pour nos héros, mais on a vite envie d’en savoir plus.
Bonne transition avec le tome 8, et pour une fois on découvre plein de nouveaux personnages et on en redécouvre d’autres avec plaisir ; mon seul regret est toujours au niveau de l’action, parfois c’est confus, on a du mal à comprendre qui fait quoi, mais faut avouer qu’il y a malgré tout un joli coup de crayon.