Maeda a reçu un message de son petit frère : leur père est à l’agonie. Mais pour lui, cet homme est invincible… Serait-ce un coup monté ? Fujio, son frère aîné, accepte de se rendre sur place pour voirde quoi il retourne, tandis que Taison doit partir en voyage scolaire. Par chance, ce voyage l’emmène dans sa région natale, le Kansai. Entre rebondissements amicaux et problèmes familiaux, ce voyage ne sera pas de tout repos !
Mon avis :
Je continue mon excursion dans ce manga 100% old school ! Comme j’aime à le répéter, c’est un titre qui a vieilli, on le sent ! Que ce soit dans le comportement des personnages, garçons et filles que dans les attentes et même dans les différentes trames de l’histoire.
Clairement, nous avons affaire à un pan de vie de jeunes lycéens bad boys un peu naïfs sur les bords qui jouent les caïds, mais qui au fond, ont très bon cœur.
Dans ce cinquième tome, le héros, Maeda Taison, va aider un de ses professeurs à rentrer en contact avec la jolie prof d’art plastique pour qui il a le béguin. On a donc droit à des quiproquos sur lesquels le mangaka use et abuse à outrance. Par moment, c’était franchement lourd.
Je ne supporte vraiment pas le personnage de Chiaki. Elle comprend toujours tout de travers et est très pleurnicharde. Quant à Maeda, c’est un gamin qui veut jouer les gros durs. Je n’ai pas du tout apprécié, au fil de ce tome, le comportement de la prof d’art plastique. Je l’ai trouvé assez choquante dans sa manière d’utiliser ses élèves pour ses intérêts personnels (parfois douteux).
J’ai par contre bien aimé l’arc autour du père de Maeda. On va en découvrir un peu plus sur sa famille et c’était amusant, voire palpitant à lire. Ça se poursuit avec le voyage scolaire, et là encore, il y a du bon et du moins bon.
Dans l’ensemble, j’ai passé un bon moment durant ma lecture de cette suite. Malgré tout, je lui ai trouvé quelques longueurs et redondances. Certains runnings gags deviennent lourds à force et j’ai vraiment du mal avec le caractère de Chiaki.
Rokudenashi blues est un shônen manga parlant d’une jeunesse japonaise fantasmée avec des protagonistes hauts en couleur qui se la jouent beaucoup même devant les adultes, et qui bafouent les règles, mais qui, finalement, ont le cœur sur la main.
Bref. Ça a beau être désuet, dépassé, d’un autre temps, moi, j’aime bien, ça me rend nostalgique d’une autre époque.
