Les kaiju sont d’effroyables monstres qui surgissent de nulle part pour attaquer la population. Au Japon, ces apparitions font désormais partie du quotidien… Enfant, Kafka Kibino rêvait d’intégrer les Forces de Défense pour combattre ces terribles ennemis, mais après de nombreux échecs à l’examen d’entrée, ce trentenaire travaille à nettoyer les rues de leurs encombrants cadavres. Jusqu’au jour où une mystérieuse créature s’introduit dans son organisme et le métamorphose en une entité surpuissante mi-humaine, mi-kaiju. Son nouveau nom de code : Kaiju n°8 !
Mon avis des trois premiers tomes :
Impossible, quand on aime les mangas, de ne pas entendre parler de ce titre qui a fait un très bon démarrage en France et surtout au Japon. J’admets avoir été assez dubitative sur le coup, après tout, des shônen avec des monstres, de la baston… ce n’est pas comme s’il y en avait déjà des tonnes dans les rayons.
Mais… ça m’intriguait alors j’ai profité du coffret avec les trois premiers tomes pour me forger mon propre avis sur ce titre.
L’histoire reste classique au possible, sans surprise même, mais c’est le genre de thématique que les japonais, nourris à Godzilla et compagnie adorent, alors forcément, on comprend pourquoi ça marche là-bas. Ensuite, de mon côté ce qui m’a emballé en premier lieu, c’est le héros, Kafka Kibino qui n’a pas un prénom très commun et qui, surtout, est un vrai antihéros. Trentenaire, un peu looser sur les bords, il s’occupe du nettoyage des Kaiju massacrés par l’élite et on peut dire qu’il ne brille pas par ses capacités. Même l’arrivée d’un jeune collègue plein de motivation ne va pas forcément l’élever à vouloir et faire mieux.
Enfin, ça, c’est au début et jusqu’au moment ou un drôle de mini monstre se faufile dans sa bouche… et là notre protagoniste loin d’être un grand héros se métamorphose en Kaiju tout en gardant sa conscience et tout. Est-ce que ça manque un tantinet d’explication du comment du pourquoi ? Oui, c’est vrai.
On peut dire que Kafka, c’est un héros à la Japonaise un peu comme Ultraman et ses compères… Sauf qu’il doit rester prudent et dans l’ombre, car si on découvre ce qu’il est, il risque soit de passer un mauvais quart d’heure soit d’être tué.
Entre-temps, il va finalement passer l’examen avec son nouveau collègue et ami pour devenir un tueur de Kaiju et entrer ainsi dans les forces de Défense. Là encore, il ne brille pas par sa force et sa combativité, mais par sa maladresse et surtout sa ténacité.
Concrètement, je ne m’attendais pas à ça du tout. J’ai adoré ma lecture de ces trois premiers tomes. C’est très drôle, il y a de l’action et même des rebondissements très plaisants. C’est bien dosé et puis un autre plus à ce manga, ce sont ses dessins ainsi que sa mise en pages. Sans parler de la force du binôme qui se forme entre Kafka et son nouvel ami et partenaire, Ichikawa de 12 ans son cadet.
Dans l’ensemble, j’ai été agréablement surprise par ce titre finalement. Si la trame reste simple et classique, même déjà vu, sa force réside dans la dynamique de la relation entre les protagonistes et l’humour y a une place forte, je trouve.
Bref. Je ne pensais pas dire ça en terminant ce coffret, mais… oui, je veux lire la suite !
