
À la suite des mystérieux messages qu’il a reçus, Teppei est désormais persuadé que la vie d’Itsuki dépend de la popularité de sa série. Le jeune mangaka se jette corps et âme dans l’écriture de la suite de White Knight, seul face à la planche car il ne reçoit plus les magazines Jump provenant du futur… Mais c’est compter sans le génie d’Itsuki, qui publie alors sa propre série dans le célèbre hebdomadaire, prenant ainsi la tête du classement ! Parviendra-t-il à surpasser sa talentueuse rivale afin de la sauver d’un destin funeste ?
Mon avis :
Dans un sens, cette histoire est totalement tirée par les cheveux, de l’autre, sa finalité est assez simple à comprendre.

Nous suivons donc notre héros prêt à tout pour sauver sa collègue et rivale, la jeune Itsuki. S’il n’arrive pas à la battre dans les sondages, cette dernière perdra la vie. Comment et pourquoi ? Nous le saurons bel et bien dans ce second tome qui est aussi le dernier. Oui, c’est très court. Sans doute trop à mon avis.
Quoiqu’il en soit, ce manga a une façon assez étonnante de parler de l’univers si féroce et brutal des mangakas et surtout de leur rythme de travail insupportable à tenir. À tel point qu’ils peuvent se ruiner la santé et parfois y laisser la vie. Alors ? Être numéro un et populaire est-il un but en soi et pourquoi fait-on ce métier ? Autant de questions que se posent nos protagonistes.
J’ai aimé lire entre les lignes de cette histoire et je regrette que son dénouement arrive si rapidement. Il y avait, à mon sens, de très bonnes et belles idées, mais tout va trop vite et c’est bien trop alambiqué également.



Cependant, j’ai bien aimé cette lecture et j’ai apprécié le style graphique de Tsunehiro Date. Time Paradox Ghost Writer est un manga, un diptyque qui fut plaisant à découvrir. J’avais très envie de savoir pourquoi la vie d’Itsuki était en jeu et comment le héros allait bien pouvoir la sauver. S’il y a pas mal de chose à redire sur la cohérence du récit, je n’ai quand même pas boudé cette lecture.
Un manga à lire par curiosité.