La rivalité entre Maeda et Koheiji continue de faire rage, mais l’arrivée au lycée Teiken de Seikichi Harada, un nouveau qui plaît beaucoup aux filles, n’arrange rien : ancien boxeur professionnel à qui on a retiré sa licence, résigné et enfermé dans le mutisme, il sera bousculé par Maeda, désireux de le faire sortir de sa zone de confort, lui qui souhaite devenir pro sans vraiment réussir à se lancer…
Mon avis :
J’ai préféré, de loin, ce nouveau tome au précédent ! Les histoires m’ont plus parlé et accrochée. Déjà, j’ai bien aimé la rencontre avec le frère aîné de Maeda. C’était très drôle et ça m’a beaucoup fait sourire. Même si le frangin ne semble pas très fréquentable et n’est pas une lumière non plus. Nous faisons également la connaissance d’un nouvel élève, sombre, mystérieux qui plaît beaucoup aux filles. Maeda va rapidement voir en lui un rival, mais… tout va changer ou presque quand il découvre le secret de ce nouveau camarade un brin taciturne.
Ce que je retiens de ce nouveau volume, c’est l’ambiance potache et bon enfant. Si nos voyous surfent bien souvent avec les limites, les situations aussi cocasses que ridicules dans lesquelles ils se mettent les rendent attachants et m’ont bien fait rire.
On peut toutefois reprocher ce côté ultra cliché dans leurs réactions et aussi que c’est très passé de mode ! Que ce soit dans leurs manières ou leur comportement très limite. Par exemple, certains lycéens pas gentils n’hésitent pas à frapper les filles. D’ailleurs, quand on parle des personnages féminins, il y a de quoi grincer des dents ! C’est un océan de différence et bien un siècle qui nous sépare de ces protagonistes imaginés par Masanori Morita. Hormis Mafuyu avec un caractère plus affirmé, les autres nénettes de Rokudenashi Blues sont insupportables. J’admets avoir beaucoup de mal avec Chiaki et ses yeux de chien battu qui passe son temps à tout voir à l’envers et pleurer… Bref, côté personnages féminins, il y a de quoi s’arracher les cheveux tellement elles sont toutes insipides et insupportables (bien sûr, ça reste mon avis personnel). Elles n’attendent que de voir leur mec se battre et couinent tout le temps pour rien.
Ce que je préfère ici, c’est l’humour et les situations parfois ubuesques dans lesquelles se fourrent Maeda et ses compères.
Une suite qui m’a plu et que j’ai lue avec plaisir malgré les points noirs cités dans ce billet.
