
Yatora entame sa deuxième année, envahi par le doute et l’angoisse, et ne ressent plus son enthousiasme des débuts. En plus, le professeur en charge de sa promotion n’est autre que l’impitoyable et stoïque M. Inukai… Mais des retrouvailles, et surtout une rencontre très inattendue, vont peut-être l’aider à retrouver sa passion pour l’art.
Mon avis :
Dans l’ensemble, j’ai bien apprécié ce douzième tome avec toujours ces questions qui taraudent l’esprit tourmenté de Yatora. Est-il vraiment fait pour Geidai ? Sa première année passée l’a énormément déstabilisé et il entame cette seconde avec un certain détachement. Il prend même du recul malgré le changement de professeurs dont un qui remet carrément les qualités d’enseignement de ceux de premières années en cause.
Mais ce qui va changer ici est que notre héros commence à se détacher du carcan scolaire pour chercher les réponses à ses questions ailleurs. Et c’est là qu’il va rencontrer un groupe d’artistes nommé No Marks qui s’émancipent des règles établies.
Comme je le disais au début, j’ai aimé ce tome et son approche sur la réflexion artistique du héros qui continue à se chercher. C’est bien amené et bien pensé. Pour ma part, je trouve que ça sonne juste et vrai. Si certains tomes sont plus ou moins réussis, celui-ci à su m’accrocher et me garder attentive jusqu’à la dernière page.
Ce second arc de Blue Period, s’il est certes moins prenant de par son côté plus posé, il n’en reste pas moins que le héros remet toutes ses convictions et sa passion naissante en question. Le malaise de Yatora son envie d’arrêter… On est loin de la motivation du héros au début ! Ici, c’est moins lumineux plus sombre et oui, parfois terne.
Bref. Pour moi c’est un tome réussi. À voir jusqu’où ça va nous mener.