
Que deviennent les héros une fois le mal vaincu ?
Stark, guerrier et disciple d’Eisen, a rejoint les deux mages dans leur périple. Ensemble, ils arrivent dans le comté de Granat, mais une surprise de taille les attend : des démons à l’apparence humaine se baladent comme si de rien n’était en ville ! Frieren n’est cependant pas dupe, elle sait que leur présence n’augure rien de bon…
La suite des événements lui donne malheureusement raison. Tandis que les éclaireurs tentent de briser la barrière magique de la cité de l’intérieur, une armée dirigée par nulle autre qu’Aura la Guillotine, qui fait partie des sept sages du chaos, se tient prête à attaquer à quelques kilomètres de là ! L’elfe parviendra-t-elle à l’arrêter ?
Mon avis :
Je vous l’annonce sans ambages, ce tome m’a un peu déçue. On retrouve Frieren et sa disciple, Fern. Elles s’apprêtent toutes les deux à passer l’examen pour devenir Mage de premier ordre. Leur première épreuve consiste à capturer un oiseau particulier. Les deux magiciennes ne sont par contre pas dans la même équipe.
Sur l’instant, j’admets avoir été déstabilisée par le tournant que prend l’histoire jusqu’à ce que je réalise que tout cela a un but propre. Malgré tout, hormis quelques moments sympas, je n’ai pas retrouvé ce qui faisait le charme de l’histoire avec cette question du temps qui passe.
On revient, à mon sens, à un scénario plus classique et mainte fois usité en fantasy. Frieren cache en partie ce qu’elle est et son vécu pour parvenir à donner le change. Si ça reste sympa à suivre, ce n’est pas ce que j’attendais et je n’ai pas pu m’empêcher d’être déçue.
Heureusement, lorsque Frieren tente de briser le dôme magique mis en place par une magicienne aux pouvoirs hors du commun, on se rend compte que notre héroïne et elles se connaissent déjà.
Dans l’ensemble, si ce n’est pas ce que j’attendais, j’ai tout de même passé un bon moment de lecture. Les dessins sont toujours réussis et la fin et les connexions de Frieren avec certains personnages donnent envie de savoir ce qu’il va se passer ensuite.
Affaire à suivre, donc.