À Cold Hill, les morts ne sont jamais loin
Avec la construction d’un lotissement d’habitations modernes et connectées, un vent de renouveau souffle sur Cold Hill.
Jason et Emily Danes tombent immédiatement sous le charme de la villa qui surplombe le domaine, construite à la place du grand manoir laissé à l’abandon depuis des années, rasé par les promoteurs immobiliers. Même si le gros des travaux du quartier n’est pas terminé et que la plupart des pavillons sont encore vides, l’endroit semble parfait et les Danes décident d’emménager quelques jours avant Noël, sous le regard suspicieux de leurs seuls voisins. Mais, dès le premier soir, le rêve se transforme en cauchemar.
Les brochures de l’agence ont omis une information capitale, à propos du 47, allée du Lac : aucun des précédents propriétaires n’en est jamais vraiment parti…
Mon avis :
Vous allez me trouver très tête en l’air, mais j’ai mis un moment à comprendre que ce roman était une suite directe de La Maison des Oubliés, que j’avais lu et adoré !
Alors, on ne va pas se mentir, Peter James tire un peu trop sur la corde avec cette suite qui n’apporte rien de plus à son univers horrifique. De nouveaux propriétaires emménagent dans une maison toute neuve sans savoir qu’elle a été construite sur un ancien site où se trouvait le fameux manoir diabolique.
Même si, concrètement l’intrigue reste plate et sans véritable forme, j’ai aimé ma lecture. Déjà parce que j’ai adoré la manière dont l’auteur nous présente ses nouveaux protagonistes. Entre le jeune couple d’artistes a qui tout réussi et celui des quinquagénaires dont le seul plaisir dans la vie est de médire et d’espionner leurs nouveaux voisins, sans se douter qu’eux-mêmes le sont aussi, mais par des esprits retords qui ne leur veulent pas que du bien.
Alors, si j’ai apprécié dans son ensemble, la fin par contre, je l’ai trouvée bâclée. On s’en doutait, mais j’aurais aimé que cela soit amené d’une autre manière. Ou tout du moins que cela apporte une vraie pierre à l’édifice de « Cold Hill ». Ce qui n’est malheureusement pas le cas.
La plume de Peter James et fluide, entrainante, il sait dépeindre avec une facilité déconcertante les travers de l’être humain ainsi que ses petites habitudes. C’est très bien fait et je me suis plus à jouer les voyeuses avec nos deux couples qui, on se le doute, vont connaitre des évènements terribles !
En bref. Cette suite n’apporte rien de plus à La Maison des Oubliés, mais en période de pré-Halloween, si vous avez envie de lire quelque chose qui vous fasse frissonner, ça remplira son office. Cependant, n’en attendez pas trop quand même.
La plume de l'auteur/l'autrice
Traduction
L'histoire
Les personnages
Le genre de l'histoire (Romance, Suspense, Aventure, Thriller, Fantasy...)
Mon impression générale
Une roman qui se lit bien malgré son côté redondant par rapport au roman précédent, La Maison des Oubliés dont cette histoire est une suite.
La Maison des Oubliés de Peter James
J’aime les récits qui m’immergent dans un monde angoissant où la frontière entre la réalité et le surnaturel n’existe plus. La plume de Peter James m’a totalement plongée, la tête baissée, dans son histoire. D’entrée de jeu, ça commence fort avec une scène effrayante à vous couper le souffle ! Je dois dire … Lire la suite
