The Promised Neverland T01 à T20 de Kaiu Shirai et Posuka Demizu

Emma, Norman et Ray coulent des jours heureux à l’orphelinat Grace Field House. Entourés de leurs petits frères et sœurs, ils s’épanouissent sous l’attention pleine de tendresse de « Maman », qu’ils considèrent comme leur véritable mère. Mais tout bascule le soir où ils découvrent l’abominable réalité́ qui se cache derrière la façade de leur vie paisible ! Ils doivent s’échapper, c’est une question de vie ou de mort !

Mon avis global sur toute la série :

Au commencement…

Un jour (oui, parce qu’il faut bien commencer quelque part), c’est mon ado qui a ramené les mangas que lui avait prêtés un copain. Il les a dévorés en quelques jours ! Puis, j’ai vu pas mal de connaissances le lire également. Devant cette « hype » évidente sur ce titre qui ne me disait alors rien à l’époque, ma curiosité (titillée à son paroxysme – j’exagère à peine) a fait que… j’ai fini par craquer à mon tour. Je me suis donc procuré les trois premiers tomes qui alors étaient vendus dans un coffret découverte.

Un début de lecture percutant, mais après un sacré bout de temps !

Malgré tout, après cet achat impulsif, j’ai mis un long moment avant de me lancer dedans (oserais-je dire quelques années ?) et forcément quand j’ai commencé…

Dès la fin du premier volume, j’étais accrochée !

Parce que si tout démarre tranquille dans un orphelinat avec des enfants méga heureux, eh bien, on peut dire que les pauvres vont très vite déchanter. La Mélodie du Bonheur se transforme rapidement en Drame de l’Horreur pour Emma, Norman, Ray et tous leurs amis !

Je trouve le graphisme des plus réussi. Le style de Posuka Demizu est reconnaissable entre mille et a su donner une vie propre au scénario bien léché de Kaiu Shirai. Un régal visuel qui ne pouvait que matcher avec un récit pareil ! Et le récit justement est loin d’être en reste.

Des personnages bien esquissés et terriblement attachants !

Au rythme des tomes, nous suivons Emma, l’héroïne, ultra attachante avec sa force, ses failles et son incroyable ténacité à toute épreuve. Elle est le maillon fort de ce manga. Cependant, et heureusement, bien que vaillante, elle est loin d’être parfaite. C’est surtout son altruisme et sa gentillesse qui m’ont plu et donné envie de la suivre. Dans un premier temps, avec ses frères et sœurs, ils décident de fuir l’orphelinat. Toutefois se pose la question de ce qu’ils trouveront à l’extérieur une fois sorti de cette cage dorée.

Je dois reconnaitre que c’est un bon élément accrocheur. Ce qui m’a donné envie de tourner les pages, c’est, comme les héros, de savoir ce qu’ils allaient trouver derrière les murs de Grace Field House. La liberté oui l’enfer ?

Vingt tomes, c’est beaucoup, et j’avais franchement peur des longueurs ou de me perdre à un moment, mais… pas du tout ! Parce que le scénario est à chaque fois relancé avec de nouvelles interrogations qui nous font tenir, qui nous happent !

Et puis, certes, l’histoire est géniale, mais elle ne fait pas tout !

Déjà, j’ai envie de revenir sur les personnages. Au fils des volumes, vous vous doutez bien que nous allons en rencontrer une pelletée, qu’ils soient humains ou démoniaques, d’ailleurs ! De tête, je peux vous citer notre trio de choc, mais il y en a tellement qui m’ont plu (ou que j’ai détesté) et marqué ! Isabella la « maman » de l’orphelinat, sœur Krone dont le sourire m’a bien fait flipper, d’autres enfants comme le petit Phil, Don et Gilda (entre autres), certains démons charismatiques comme Mujika et Sanju qui croiseront la route d’Emma et qui remettront en question ce que l’on pensait des démons jusqu’à présent. L’effrayant Leuvis qui ne vit que pour l’excitation de la chasse aux humains et qui va vraiment me surprendre à un moment donné de l’histoire.

Le but d’Emma et de ses amis, en plus de vouloir fuir, est également de trouver celui qui leur permettra de vivre enfin en liberté dans un monde, si possible, plus sûr pour eux. Il se fait appeler William Minerva et apparait aux yeux des enfants comme l’unique grand sauveur. Il est l’Espoir avec un grand E, et le fil conducteur de l’histoire jusqu’à un certain point.

Une intrigue carrément haletante maintes fois relancée, tout pour nous garder bien accroché !

J’ai trouvé chaque tome riche et trépidant avec son lot d’émotions et d’interrogations, notamment sur la notion du bien et du mal. Et puis, il y a cette fameuse question sur le bienfondé et l’utilité de manger de la viande. C’est une thématique que je croise de plus en plus dans les mangas.

Ici, on ne parle pas d’humains faisant des élevages d’animaux pour manger leur viande, mais de démons faisant l’élevage d’humains. Entre les fermes d’exceptions ou chaque humain est traité avec respect jusqu’à ce qu’il soit abattu, et les pépinières qui font de l’élevage de masse, certains démons même remettent ces pratiques en question. Forcément, ça nous fait également réfléchir sur notre propre consommation. Si, si ! Je vous assure.

Finalement, on découvre ce qui est arrivé aux hommes dans ce monde et cela n’a rien de réjouissant pour nos héros. Là où beaucoup aurait renoncé, ce n’est pas le cas d’Emma, qui, une nouvelle fois, va tout faire pour mener sa mission à bien : sauver tous ses frères et sœurs, mais pas que ! Parce qu’en arpentant ce paysage cauchemardesque (à nos yeux innocents) dans lequel vivent les démons, elle découvre qu’ils ne sont pas si différents d’elle.

Une lecture passionnante qui nous interroge au fil des tomes

Et donc, qu’est-ce que le bien ou le mal ? La frontière est mince et selon où l’on se place nous n’aurons pas forcément les mêmes réponses. Emma l’a bien compris et elle est prête à tout, quitte à aller jusqu’au sacrifice ultime pour réussir la mission qu’elle s’est donnée sans trahir ses convictions les plus profondes.

J’ai un énorme coup de cœur pour ce manga et ses protagonistes !

Je me suis vraiment régalée avec cette histoire, et ces personnages. J’ai été happée du début jusqu’à la toute fin. Cela faisait un bout de temps qu’un manga ne m’avait pas fait cet effet. Je lui ai trouvé peu de longueurs et mon intérêt pour le récit était sans cesse renouvelé jusqu’à la toute fin.

J’ai ri, j’ai pleuré aussi et j’ai été également émue ! Bref. S’il y a bien une série en manga que je ne saurai que trop vous conseiller, tant par son scénario de qualité que pour ses magnifiques illustrations, c’est bien The Promised Nerveland. Un vrai chef-d’œuvre en 20 tomes. Que du bonheur. D’ailleurs, j’ai tellement aimé que j’ai commencé la série anime sur Crunchyroll !

Il existe également des romans (édités également en français chez Kazé manga) qui reprennent et creusent certains points de l’histoire et qui mettent en lumière certains protagonistes. J’en ferai un article à part tout bientôt pour vous donner mon avis dessus.

Dessins et Mise en pages
L'histoire
Les personnages
Le genre de l'histoire (Romance, Suspense, Aventure, Thriller, Fantasy...)
Ce que j'en ai pensé dans son ensemble

J'ai eu un énorme coup de cœur pour ce manga dont j'ai lu les 20 tomes quasiment d'une traite . A lire ou relire.❤️❤️

User Rating: 4.6 ( 2 votes)

Julie F. / Artemissia Gold

🦋 Julie / Artemissia 🦋 Lectrice compulsive et blogueuse à mes heures perdues. Depuis peu, j'écris des romans publiés aux éditions Elixyria sous le nom de plume de Julianna Hartcourt.

8 Commentaires

  1. Je n’en suis qu’à un peu moins de la moitié des tomes, mais je rejoins ton avis : c’est une histoire efficace, dont les intrigues sont relancées avec une efficacité rare qui évite les redites. Et les personnages sont diablement attachants !

  2. Une superbe série, assez prenante avec un rythme d’enfer.
    J’ai juste regretté la fin, qui m’a laissé un goût d’inachevé, surtout après tout ce qu’on vécu nos héros.
    Mais sinon, les 19 autres tomes sont terribles.

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