Voilà un manga sur l’art qui continue de me plaire et de m’intriguer ! Ce, malgré un second arc un peu en dessous du premier. Mais ce n’est que mon avis.

Les étudiants de Geidai entament leur dernier projet de l’année qui va déterminer leur passage au niveau supérieur. L’enjeu est d’autant plus grand que le sujet est libre, et que des artistes de renom viendront évaluer leurs œuvres. Ayant essuyé plusieurs coups durs, Yotasuke ne vient pratiquement plus en cours. Yatora tente de lui remonter le moral, mais il est lui-même assailli par le doute et se demande s’il aime vraiment peindre…
Mon avis :
Je trouve ce second arc un peu moins trépidant que le premier, mais j’aime découvrir les pensées des personnages, donc je continue avec plaisir.
Yatora qui ne cesse de se remettre en question, doute beaucoup, et il va finir par revenir à ses propres fondamentaux. Je trouve que les questionnements des protagonistes sonnent juste. La vie à Geidai est loin d’être rose, et les élèves sont bien souvent malmenés par leurs professeurs qui eux-mêmes ont leur propre critère.
Si j’ai été ravie de voir le cheminement que prennent les réflexions de Yatora, je dois bien admettre avoir aimé en découvrir plus sur le glacial et insupportable Yotasuke. Un personnage que je n’apprécie pas forcément parce qu’il semble toujours très condescendant avec notre héros alors que ce dernier fournis des efforts monstres pour essayer de le comprendre.
Donc, cette fois, l’accent est mis sur Yotasuke et j’ai bien aimé ce que j’y ai découvert. On comprend un peu mieux pourquoi le jeune homme est si antipathique même si ça ne l’excuse pas de tout. Lui aussi va devoir apprendre à se remettre en question. Il a beau être intelligent, il se rend compte que cela ne fait pas tout comme son don inné pour le dessin ne le place pas au-dessus des autres.
Il y a quelques moments que j’ai trouvé bien amenés, des émotions bien dosées, bref, j’ai bien apprécié ce tome 10 de Blue Period qui me rappelle toujours autant de souvenirs personnels.