


Depuis que Kenzaki a découvert qui était la fameuse “J”, l’auteure de La Pucelle d’Orléans, il n’a plus qu’une chose en tête : la convaincre de se lancer en tant que professionnelle. Il décide de réunir une équipe de choc afin de convaincre la jeune femme, en réunissant tous ses auteurs autour d’un repas. De son côté, alors qu’elle le prend toujours pour un pervers, Furutaka a bien l’intention de protéger Wakaba du jeune éditeur et des sentiments qu’elle a pour lui…
Mon avis :
Nous continuons à découvrir les dessous d’une maison d’édition à travers son héros, Kenzaki. L’entreprise reçoit des Français dans leurs locaux et j’ai trouvé le clin d’œil aussi plaisant qu’amusant, d’autant plus qu’il sert à introduire une nouvelle problématique. Dans le groupe se trouve une jeune Française au talent certain qui a mis un manga en ligne sur Jeanne d’Arc.
Kenzaki va tout faire pour que la jeune Française soit publiée dans le magazine pour lequel il travaille. Bien sûr, rien ne sera facile, car il devra convaincre son patron de la prendre sous son aile, et elle ses parents de rester plus longtemps au Japon.
Cependant, plus on avance et plus le jeune homme se retrouve avec un harem… pardon un groupe de jeunes mangakas talentueuses qu’il doit coacher. Pas facile, mais Kenzaki est motivé. Là encore, il pourra faire confiance à ses mangakas pour plaider en sa faveur.
Et bien sûr, on continue de suivre, en filigrane la relation entre Kenzaki et Tsubasa qui est des plus pimentées. C’est marrant parce que les flashbacks de leur vie sexuelle tombent toujours comme un cheveu sur la soupe.
En bref. Je suis toujours avec plaisir ce titre qui nous montre, sous des dehors assez réalistes bien que cela reste aussi quelque peu édulcoré, les dessous de la création d’une œuvre et de son artiste au sein de sa maison d’édition de renom. Le milieu du manga est rude et pas facile, mais Kenzaki est super motivé.
Quant aux dessins, j’aime toujours autant et n’ai pas grand-chose à dire dessus.

Alors que Jeanne-Louise Michel, la révélation française du manga, conquiert son public et s’attache un nombre croissant de fans, en France, on prépare la Japan Expo. Quelle n’est pas la surprise de Kenzaki lorsqu’il apprend que plusieurs de ses auteures sont invitées sur le salon. Il s’envole donc pour Paris, accompagné de l’auteure de la “Pucelle d’Orléans”, de Takanashi et des deux actrices de doublage ayant travaillé sur l’animé de “Love Letter”. Durant une conférence, Takanashi surprend tout le monde avec un discours véhément où elle s’annonce prête à défier les plus talentueux mangakas de “Shônen magazine”…
Mon avis :
C’est toujours avec plaisir que je suis ce manga sur les coulisses du magazine Shônen à travers un panel de personnages haut en couleur. Depuis deux tomes, la France est mise à l’honneur avec le personnage de Jeanne-Louise Michel (oui, c’est un peu cliché, mais au moins, ça fait très « français »), une jeune mangaka française qui va percer au Japon grâce à la détermination de Kenzaki, son éditeur, qui ne recule devant rien ni personne.
Si j’aime ce côté sympa avec des étrangers qui peuvent percer au Japon, j’aurais aimé en voir plus justement sur leur condition de travail réel… un peu comme au début avec Tsubasa qui a pas mal ramé pour rendre son chapitre dans les temps.
Cependant, cette suite est dans la lignée du tome précédent. On continue de découvrir comment se passe la conception d’un manga, d’un animé et ce qui en découle. Dans ce douzième volume, nos héros se retrouvent même à Japan Expo ! Bon, c’est marrant, moi j’aime bien ce genre de clin d’œil et puis ça apporte également un côté plus réaliste même si ça fait, genre, rêve éveillé ! D’ailleurs, Jeanne-Louise est folle de joie en apprenant qu’elle ira à la Japan Expo en tant que mangaka.
Ce que j’ai également apprécié ici, ce sont les remises en question de Takanashi concernant sa relation secrète et bouillante avec Kenzaki. Un évènement va la faire grandement réfléchir et là encore, on peut dire que Kenzaki n’est pas en reste.
Voilà un tome 12 plutôt bon, avec son lot de surprises. Les dessins de Kouji Seo sont toujours très agréables à regarder. La romance est toujours en filigrane d’un point de vue assez masculin qui fait que je ne m’y retrouve pas forcément. Entre Tsubasa et Kenzaki c’est loin d’être fleur bleue, plutôt cash même. Tsubasa ne le sait pas, mais elle a même des rivales. Sans s’en apercevoir, Kenzaki est un vrai bourreau des cœurs.
Enfin bref. J’ai aimé cette suite qui reste dans la lignée des précédents volumes.