
Mon avis :
J’ai vraiment aimé cette suite. J’admets avoir eu un peu peur que ça tourne en rond ou que ce soit redondant, mais on sent l’évolution de certains personnages et notamment avec celui d’Usagi. Je l’ai trouvé plus mûre ici.
Alors, nous sommes dans un nouvel arc avec de nouveaux méchants, mais des vilains que je trouve plus ambivalents et moins manichéens qu’à l’accoutumée, même s’ils le restent toujours un cliché dans leurs ambitions.
Avec cette nouvelle intrigue, nous faisons également la connaissance de nouvelles Sailor qui ont cette caractéristique d’être des garçons en civile et des femmes lorsqu’ils se transformèrent en guerrières. J’aime bien le concept même si je regrette que ce ne soit pas plus développé et mieux expliqué.
Un trio qui ne laissera pas nos amies indifférentes et dont l’un des membres, Seiya ne semble pas insensible à la jolie Usagi qui elle, se morfond de l’absence de son Mamoru.
Et il y a l’arrivée également de Chibi-Chibi qui ne parle pas et qui ressemble un peu à Chibi-Usa repartie au 30e siècle accomplir ses devoirs de princesse.
Si tout va assez vite, j’ai vraiment pris plaisir à lire ce neuvième volume.
Comme je le disais plus haut, on sent un réel changement ici. Le ton est plus mélancolique moins porté sur les gags de répétitions. Usagi comprend le poids de ses responsabilités en tant que Sailor Moon et est prête à se sacrifier pour sauver son monde et ses amies.
La mort est également assez présente également, je l’ai trouvé moins abstraite que dans les précédents tomes.
Bref. Dans l’ensemble, j’ai été happée par cette suite et j’ai bien aimé l’arrivée de ces nouvelles Sailor qui nous font découvrir un univers plus large que celui que nous connaissions déjà. Et que dire des dessins ? Moi j’aime toujours autant avec ces jolies mises en page. J’ai passé un excellent moment en tout cas.
Je ne vais pas tarer à le lire, ma librairie me l’a commandé et il est arrivé – mais je n’aurais pas le temps cette semaine. Je trouve qu’Usagi ne cesse de gagner en maturité et les sentiments (amoureux comme amicaux) sont toujours plus forts. J’aime vraiment relire « Sailor Moon » dans cette édition, quoique je sois un peu chagrinée par certaines traductions qui font que ça sonne de façon super redondante (par exemple, « Roi King Endymion », « roi » ou « king » est de trop). Le reste, un bonheur !
J’ai beaucoup aimé ce tome que j’ai trouvé très méta. J’ai eu l’impression que l’autrice se faisait un plaisir de déconstruire sa franchise avec cette mise en abyme de sa série à travers les nouvelles et dernières sailor en antagoniste et la perte de ses êtres chers. C’est assez brutal.