
Depuis toute petite, Yawara Inokuma a été entraînée par son grand-père Jigorô Inokuma, un champion de judo, qui voit en elle une future star de la discipline. Il a été annoncé que les JO de Barcelone accueilleraient enfin la discipline féminine dans la compétition. Jigorô rêve donc de faire de sa petite-fille la première championne olympique féminine de judo. Mais contrairement aux attentes de son aïeul, la jeune fille ne rêve que de mode, d’amour, d’idol… Bref, elle n’aspire qu’à une vie d’adolescente ordinaire, loin des entraînements et des compétitions. Mais c’est sans compter son talent inné pour le judo, que son entourage ne lui permettra pas d’oublier…!
Mon avis :
Ce huitième volume est un tome de transition après la finale des jeux Olympiques. Yawara va au Canada rendre visite à Judy qui va se marier et pendant ce temps au Japon, l’amie qu’elle s’est faite à l’université au Japon essaie de monter un club de judo pour faire plaisir à Yawara, mais va se frotter à bien des difficultés.
Si on avance dans le récit, force est de constater que ça tourne toujours un peu en rond avec Yawara toujours indécise, qui veut vivre une vie sans judo, mais qui par la force des choses, de ses ami. e. s et des évènements se retrouve toujours à réintégrer des compétitions.
Les gags de répétitions sont parfois lourds et les sous-entendus scabreux passent moins bien qu’il y a trente ans à mon avis. Le coup de la jolie fille nunuche et qui se retrouve à poil, je trouve ça limite et dégradant, mais c’est mon ressenti bien sûr. Toutefois, je prends quand même plaisir à suivre ce manga sur le judo et qui suit une jeune femme en devenir qui ne sait pas vraiment ce qu’elle veut.
Dans cette suite, on retrouve également le père de Yawara qui se cache chez sa rivale Sayaka. Là encore, je ne comprends pas trop, pourquoi il ne veut pas voir sa fille. Après tout, si Yawara veut arrêter le judo c’est pour retrouver son père et lui joue les fantômes.
À mon avis, il reste encore beaucoup de questions sans réponses et de problèmes à résoudre. Je continue la série parce que j’aime bien le style désuet du manga, mais j’ai un peu peur, car nous n’en sommes encore qu’au début.
Bref, à suivre quand même. Yawara reste un classique du maître Urasawa !