
Mon avis :
En commençant ce roman, je me suis rendue compte que je n’avais pas lu la série sur les sœurs Talbot, mais rassurez-vous, il n’y a pas besoin de cela pour apprécier ce livre ! Sauf que j’étais curieuse, car cette romance historique concerne deux personnages que l’on rencontre dans cette autre série, Sesily qui est une sœur Talbot justement et l’ami américain de Seraphina.
Entre nous, j’ai vraiment passé un bon moment avec ce titre ! Tous les ingrédients sont là pour nous ravir avec une intrigue passionnante et des personnages attachants. On fait la connaissance de Sesily qui est bien décidée à vivre sa vie comme elle l’entend et qui fait partie d’un groupe de femme libre et indépendante qui se réunit dans le but secret de faire tomber tous les hommes riches et influents ayant un jour fait du mal à une femme.
Bon, forcément, cela rappelle le mouvement #metoo d’aujourd’hui. Cela pourrait paraitre très anachronique pour l’époque, des femmes de la noblesse anglaise qui créent une sorte de société ou club secret pour dénoncer les horreurs commises sur les hommes et avec l’aide d’un inspecteur de la police, mais… franchement je trouve que ça passe très bien !
C’est dans ce contexte que l’histoire d’amour tumultueuse entre Sesily et Caleb Calhoun va se dérouler. Si j’ai adoré Sesily et son caractère affirmé, j’ai également beaucoup aimé Caleb qui cache des secrets lourds, mais qui fera tout pour protéger la femme qu’il aime.
Voilà une romance historique, forte, qui bouge beaucoup avec de jolis rebondissements qui ont su me tenir en haleine jusqu’à la toute fin. Quant à la romance entre Sesily et Caleb, si elle n’est pas des plus épique, elle reste tout de même très sympathique à suivre. Cela m’a donné envie de découvrir les autres sœurs Talbot du coup.
Bref, un excellent bon tome qui donne très envie de lire la suite avec les autres femmes de ce club ultra féministes, et prêtes à tout pour dénoncer les méfaits des aristocrates qui se pensent intouchables.
Pourquoi pas ? En effet, le côté « me-too » peut sembler anachronique mais justement, c’est assez « jouissif » de transposer cela dans une période où il y avait aussi énormément à redire. Je note en tout cas le titre, merci pour la découverte.