Tôgen Anki — La légende du sang maudit T1 et T2 de Yura Urushibara

Les dessins des deux couvertures, le titres et le résumé du tome 1 m’ont carrément décidé à me lancer dans la lecture de cette nouvelle série seinen qui mélange le bien et le mal (et la légende de Momo Tarô, le garçon super fort né d’une pêche) à coup de bastons sanglantes (si ! si !)

En le feuilletant brièvement, j’ai tout de suite eu un crush pour le style graphique et j’espérais bien à ce moment là être happée par le scénario.

Alors ? Alors ?

Une légende raconte qu’un enfant extrêmement fort serait né d’une pêche et baptisé Momotarô. Lorsqu’il devint assez grand et puissant, ce valeureux guerrier aurait chassé les Oni qui pillaient les villages. Ce héros n’est pas une légende… Tout comme les Oni… Leurs descendants sont encore parmi nous et la bataille opposant le clan Momotarô au clan des Oni fait rage ! Shiki est un jeune garçon au sang chaud. Alors qu’il vient de se faire renvoyer de l’école, il prend conscience qu’il possède du sang de Oni. Le clan Momotarô le cherche et veut l’éliminer. La quête de liberté de Shiki et des autres Oni commence !

Mon avis :

En vrai ?

Je ressors de ma lecture de ces deux premiers tomes contente, mais pas subjuguée pour autant…

On ne va pas se mentir, le scénario de Tôgen Anki reste des plus classiques ! Après, il y a l’humour, le style graphique et la mise en page qui donnent du mouvement et qui nous scotchent dans l’histoire malgré tout.

De quoi ça parle ? Nous faisons la connaissance d’un adolescent, un peu naïf qui rêvait de sauver le monde quand il était petit. Sauf que Shiki va découvrir qu’il est un Oni, un « supposé » méchant par le sang qui coule dans ses veines. Il a été recueilli bébé par un homme du clan de Momotarô qui l’a élevé comme son fils sans lui dire ce qu’il était vraiment.

Du jour au lendemain, notre héros va se retrouver propulsé dans un monde sombre (et obscur), et après quelques péripéties périlleuses, il va intégrer l’académie des méchants… mais…

Il ne faut pas se fier à ce que l’on croit savoir et si les gentils n’étaient pas si sympas que ça ?

On peut dire que pour l’instant j’ai ressenti plus d’empathie pour les Oni que pour les membres du clan de Momotarô supposés être les gentils. On va dire qu’ils ont une manière bien a eu de représenter l’ordre et la justice qui pourrait se résumer en un mot : carnage (ou boucherie, au choix).

Tout est bon pour exterminer les Oni. Mais vraiment tout !

Alors oui, le coup de l’académie où chaque nouvelle recrue Oni apprend les rouages pour se battre, c’est du vu et revu… tout comme la guerre qui les oppose au clan Momotarô. Toutefois, les dessins, la mise en pages de ce nouveau manga me plaisent vraiment beaucoup et me donnent envie de persévérer. Et puis, il y a des questions qui se posent sur l’éthique des actions entreprises par le clan ennemi des Oni… Plus on en apprend sur ce que subissent les Oni plus on se demande s’ils sont vraiment les pires ordures du monde comme les dépeignent les « bouchers » du clan Momotarô.

Enfin bref, dans l’ensemble, même si je n’ai pas été super happée par le titre, je lui reconnais, malgré ses faiblesses, de l’intérêt et puis j’aime bien le personnage de Shiki. Pas la série du siècle, enfin pour l’instant, mais ça se laisse lire tout de même et j’aime beaucoup les dessins, forcément, ça aide un peu.

Dessins et Mise en pages
L'histoire
Les personnages
Le genre de l'histoire (Romance, Suspense, Aventure, Thriller, Fantasy...)
L'intérêt des lecteurs

Sympa, mais pas innovant 🙂

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Julie F. / Artemissia Gold

🦋 Julie / Artemissia 🦋 Lectrice compulsive et blogueuse à mes heures perdues. Depuis peu, j'écris des romans publiés aux éditions Elixyria sous le nom de plume de Julianna Hartcourt.

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