Je crois qu’on ne présente plus cette autrice dépeinte comme l’une des nouvelles références en matière de fantasy féminine. En l’occurrence, j’étais bien curieuse et pressée de découvrir son nouveau roman et ce nouvel univers qui m’intriguait et m’appelait de toutes ses forces.

Son résumé :
Mon avis :
Bon. J’ai lu ce roman en deux temps… plutôt espacé d’ailleurs. Pourquoi ?
Eh bien… déjà, j’ai eu du mal avec l’héroïne, Galadriel, dite El. Tout le roman est de son point de vue et… bon sang le début était une succession de pensées interminables. Pour nous présenter le contexte, nous présenter qui elle est, ses camarades, Orion sa némésis, et enfin, son école de magie bien peu conventionnelle (et très flippante).
Au début, le fait qu’elle porte le même prénom que l’Elfe Noldo dans l’univers de Tolkien m’a interpellée et bien plu (je suis faible que voulez-vous)… ensuite, l’idée de l’école de magie dans laquelle les élèves ont le droit de s’entretuer… Pourquoi pas ! Allons-y gaiement et voyons ce que ça donne.
Mon souci, c’est que El est infernale et son caractère… J’ai vraiment eu du mal avec elle sur les premiers chapitres. Si la plume de Naomi Novik reste agréable, je suis navrée, peut-être n’étais-je pas dans le bon « mood », mais… j’ai décroché assez rapidement, car ça manquait, à mon goût, d’action et d’interaction.
Arrivée à la page 100, j’ai reposé le livre parce que je n’arrivais pas à rentrer dedans. Finalement, j’ai mis un bon mois à pouvoir me replonger entre ses pages et cette fois, j’ai réussi à le lire jusqu’au bout.
Dans l’ensemble, je reste mitigée. Parce que je trouve le style voulu un peu lourdingue. Galadriel passe le plus clair de son temps à penser et expliquer comment fonctionne son école de magie. Le Lore est mis en avant au détriment du reste et… soyons honnête, il n’y a rien de tel pour décrocher (enfin dans mon cas). L’intrigue est donc mise en retrait au profit de l’univers.
Concernant les personnages, heureusement qu’ils sont là et j’ai commencé à bien apprécier Galadriel après une présentation d’elle assez « rock’n roll ». Une héroïne qui n’hésite pas à prendre les lecteurs à parti d’ailleurs. J’ai aimé suivre ses interactions avec ses camarades, et bien sûr sa relation avec Orion, un jeune homme qu’elle n’aime pas plus que ça, mais qui a quand même un grand rôle à jouer. Que ce soit dans sa tête ou ailleurs.
Le côté « école de magie » à la Battle Royale m’a bien plu, et même si je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Harry Potter, Naomi Novik a su réinventer un univers complet (même si je n’ai pas encore tout capté), avec sa définition de la magie et tout le reste.
Pour le moment, je ne sais pas si je lirais la suite malgré la fin des plus intrigantes (enfin la dernière phrase surtout). J’avoue que je reste dubitative parce que j’ai quand même dû me forcer pour terminer ce titre et ça me désole vu que j’adore l’autrice. Enfin, je verrais. Peut-être retenterai-je cette lecture plus tard en espérant qu’elle passe mieux. Si c’est le cas, je reviendrai vous en parler ici.
Je te rejoins sur ton avis, même si je n’ai pas eu le courage de le reprendre et de le terminer. Le personnage principal m’a rebuté. J’ai aussi trouvé que les premiers chapitres étaient construits de la même manière, donc sans surprise.
Oui, tu as l’impression d’avoir une mise en place qui ne finit jamais… Et je me suis souvent demandé « mais c’est quand que ça commence, vraiment ? »
C’est la première fois que ça me fait ça avec cette autrice :/
Pareil. J’avais vraiment envie de que ça démarre, réellement, que l’auteur abandonne un peu la description de l’univers pour entrer dans le vif du sujet. Elle aurait dû moins s’attarder sur l’univers dès le départ et donner des informations progressivement.
Exactement, c’est d’ailleurs un chose que j’ai appris avec des éditeurs, savoir distiller le lore sans en faire une sorte de catalogue Ikea ou bible indigeste. C’est vraiment dommage :/
Le fait que vous soyez autant parmi ceux que je suis à avoir eu du mal, à avoir dû vous forcer, à ne pas avoir trop accroché à l’héroïne, me fait peur. Ce sont les mêmes critiques qui reviennent en général… Après je trouve que l’autrice a toujours eu une gestion particulière de son rythme et ses thématiques déjà sur ses précédentes oeuvres, alors ça reste à voir. Mais puisque c’est une série je vais au moins attendre les retours sur le prochain tome 😅
Oui, Naomi Novik aime prendre son temps, c’est pour cela que j’avais bon espoir, mais je trouve que le soucis ici, réside que le roman est à la première personne… et puis il faut supporter les débuts avec l’héroïne. Tu me diras si tu le lis ? Je suis curieuse d’avoir ton ressenti dessus 🙂
Pas l’instant c’est très mal parti lol
On verra si l’envie me revient d’ici la sortie poche >< lol
Même ressenti que toi… et ça me désole parce que j’aime beaucoup l’auteure… Mais je me dis que peut-être je ne suis pas faite pour ses séries plus young adult (je trouve ses one-shots plus adultes). Il y a des auteurs avec qui je ne choisis que leurs romans avec une certaine cible. Par exemple Adrien Tomas, je ne lis que ses Young Adult, je n’arrive pas rentrer dans ses autres romans. Enfin… ça reste dommage pour Education Meurtrière parce que l’idée était là.
Je crois que ce qui gêne ici, peut venir de la première personne qui est employée durant tout le roman (oui, j’essaie de comprendre ce qui a pu faire que je n’ai pas accroché ^^)
Une amie me l’a récemment offert, alors que je ne l’avais pas spécialement ajouté à ma WL. Du coup, je me renseigne un peu ^^.
Ton avis me rassure autant qu’il m’effraie lol. Le roman a l’air original malgré quelques éléments déjà vus (mais qu’on apprécie tout de même), mais s’il est aussi difficile de rentrer dedans… Trop de descriptions, ce n’est pas trop pour moi d’habitude.
Enfin, on verra bien ;).
Oh, Naomi Novik est également une de mes autrices préférées de ces dernières années et je dois dire que, lorsque ma pal aura un peu réduit, j’ai prévu de sauter sur ce livre ci. J’espère que les descriptions m’assommeront moins alors !
Avais-tu lu la saga Téméraire ?
Belle journée !