La couverture et le résumé ont tout de suite attiré, autant mon œil que ma curiosité. Une histoire fantastique et intrigante, il ne m’en fallait pas plus pour vouloir le lire. Je me suis donc lancée avec plaisir me disant que j’allais passer un bon moment de lecture.

Son résumé :
Lorsque David bouscule un parfait inconnu à New York, il entend quatre mots qui vont changer sa vie pour toujours : Souviens-toi de moi. Depuis, des phénomènes étranges et inexplicables se produisent autour de lui, et David a l’impression que quelqu’un l’observe.
NOUS AVONS PASSÉ NOTRE VIE À VOS CÔTÉS.
À New York comme ailleurs, d’autres personnes se sentent suivies, épiées par des silhouettes aux contours de plus en plus nets. Il existe des êtres cachés dans le noir, qui nous regardent, à l’afût.
Qui sont-ils, que veulent-ils… et pourquoi nous semblent-ils parfois si familiers ?
NOUS SAVONS QUI VOUS ÊTES.
NOUS SAVONS OÙ VOUS VIVEZ.
VOUS NE POUVEZ PAS NOUS VOIR,
MAIS SOYEZ-EN SURS : NOUS SOMMES LÀ.
Mon avis :
Dans l’ensemble, je ressors de cette lecture, satisfaite. C’est une bonne histoire si on aime que les éléments d’intrigue prennent tout leur temps.
Allez, je vais commencer par ce qui m’a dérangé : la lenteur et le fait que l’auteur mette trois plombes pour dénouer le mystère entourant ces êtres que seules quelques personnes arrivent à voir. Sont-ils des fantômes, autre chose ? Ah, ça ! On peut dire que Michael Marshall m’a bien fait languir et parfois ça devenait quand même lassant et ennuyeux.
Malgré tout, la narration, les différentes intrigues, les personnages et le dernier quart du roman m’ont fait oublier ces petits désagréments. La fin est carrément haletante et le final à la hauteur de mes attentes.
Alors, vous l’avez compris, et le résumé est assez explicite pour ça, mais des personnes voient des gens que d’autres ne remarquent pas. Bon dit comme ça… on se croirait dans un remake de Sixième Sens de Night Shyamalan, mais ce n’est pas pareil.
La première chose qui m’a surprise et plu, c’est la volonté de l’auteur d’avoir mis plusieurs narrations différentes dans son récit. Ainsi, on commence avec David à la troisième personne, on continue avec les « invisibles » toujours à la troisième et, ô surprise, il y a même de la narration à la première personne avec John qui s’invite et nous donne ainsi une vision plus détaillée de l’histoire. J’aime ce procédé (et moi-même je l’utilise), car je trouve qu’il permet de garder un bon rythme et c’est le cas ici. Surtout que l’histoire met quand même un certain à démarrer.
La seconde chose, et avec laquelle je ne m’attendais pas, ce sont les personnages de David et John avec lesquels j’ai eu beaucoup d’empathie. David vient de signer un contrat d’édition et va sortir son premier roman. John a refait sa vie après le décès de son fils. Bref, comment ne pas vouloir les suivre ? Dans mon cas, j’admets que ça a redoublé mon intérêt.
Concernant l’histoire en elle-même, elle est dense et parfois un peu alambiquée. On comprend dès la moitié que tout va finir par se recouper à un moment donné. Nos deux héros n’ont qu’un but : découvrir la vérité sur ses êtres qu’eux seuls sont capables de voir. D’ailleurs pourquoi les voient-ils et pas les autres ? C’est un mystère qu’il faudra démêler tout comme les problèmes de leur vie liés à leur passé respectif.
Sous couvert d’élément fantastique, nous avons là un roman qui fait la part belle à la psychologie et la psychanalyse de ses personnages même si j’ai trouvé que c’était amené plutôt grossièrement. Cela dit, j’ai aimé cet aspect.
Le roman comporte des thématiques intéressantes avec lesquelles je me suis souvent sentie concernée et du coup, ça m’a permis de rester accrochée jusqu’au bout. Nous sommes là est une bonne histoire malgré ses défauts.