Tout comme pour le manga Magic Knight Rayearth, je prends un très grand plaisir à relire Sailor Moon. Je vous propose aujourd’hui mon avis sur les tomes 6 et 7 de cette magnifique et prestigieuse édition qui met en valeur cette histoire mythique de l’animation japonaise.


Mon avis des tomes 6 et 7 :
Dans le sixième tome, Usagi, Mamoru et toutes les autres Sailor mettent tout en œuvre pour sauver Chibi Usa. Mais Usagi ne se résout pas à sacrifier Hotaru pour autant. Depuis le début de cette histoire, nous voyons Usagi évoluer, grandir et petit à petit prendre plus d’assurance. Même si Mamoru dit souvent que Chibi Usa est plus mature qu’elle, je pense qu’il est un peu dur avec sa chérie. J’aime bien la dynamique du trio même si parfois j’ai du mal à me dire qu’ils sont en fait les parents de Chibi Usa.
Si l’histoire suit son cours avec des aventures hautes en couleur et nos Sailors qui passent leur temps à sauver la terre des méchants, j’ai été agréablement surprise par le dernier chapitre qui est consacré à Luna : le fiancé de la princesse Kaguya. Une très jolie histoire d’amour et d’espoir que j’avais oublié avec le temps. Cela sert de pause salutaire à un récit qui enchaine les possibles fins du monde encore plus rapidement qu’un Marvel !

Et d’ailleurs dans le tome 7 nos ami. e. s vont être confronté. e. s à de nouveau méchants. À croire que le mal n’en a jamais fini avec eux.
Alors que Chibi Usa est sur le point de repartir dans son futur, de mystérieux évènements, plus ou moins inquiétants, surviennent. C’est aussi dans ce volume qu’Helios la licorne fait son apparition. Mamoru, quant à lui, souffre d’un mal étrange. Bref, il n’y a pas de répit pour les guerrières en uniforme qui vont devoir gérer une nouvelle crise. Si chaque Sailor est confrontée à ses désirs et peurs les plus intimes, elles vont devoir plus que jamais se serrer les coudes et c’est loin d’être évident.
Si je prends un grand plaisir de relecture, je ne peux m’empêcher de trouver pas mal de redondance dans le scénario depuis le premier tome. Comme dans un jeu vidéo, plus nos héroïnes affrontent de monstres plus elles évoluent et plus les méchants deviennent difficiles à vaincre. Malgré tout, la mythologie revisitée par Naoko Takeuchi si elle reste simpliste dans sa globalité — parfois tirée par les cheveux — est agréable à découvrir et nos Sailors restent toutes attachantes.
Et puis… en plus de lire une histoire emplie d’une belle nostalgie (enfin dans mon cas) comment ne pas s’extasier devant le papier glacé des ouvrages et ses pages couleurs.
Bref, j’ai passé un excellent moment avec ces tomes six et sept et je serai, vous vous en doutez, au rendez-vous du huitième. Pas de repos pour les Sailors !