Ce manga est un titre que je suis avec plaisir et beaucoup de curiosité. Nous suivons le parcours d’un jeune éditeur dans la prestigieuse maison d’édition, shônen. Kenzaki prend de l’assurance dans son job et n’hésite pas à coacher ses différents poulains pour qu’ils accèdent toutes et tous à la première marche du podium (et du classement) et ce qui est certain, c’est que c’est loin d’être évident.

Son résumé :
Mon avis :
Bon, je préviens, j’ai ressenti plein d’émotions contradictoires avec ce nouveau volume et je risque de partir un peu dans tous les sens.
Ce huitième tome ne m’a pas laissée indifférente. Loin de là.
Déjà parce que beaucoup de choses ont évolué depuis le début et que Kenzaki arrive à un premier palier dans sa carrière. Le jeune homme doit combiner avec les caractères et volontés des mangakas qu’il a sous son aile. Sa relation avec Takanashi qui a pris un sacré tournant depuis le tome sept, et ces deux-là me laisse pour le moment mitigée. Cela montre, bien sûr, la différence que les deux jeunes gens adoptent tant du côté professionnel que personnel. On ne mélange pas vie perso et pro.
Et donc, Kenzaki doit également s’occuper d’un autre mangaka qui est loin d’être malléable. À vrai dire, j’ai aimé apercevoir cette face des deux métiers. Kasuga a ses raisons de se méfier des éditeurs (c’est même bien montré) mais on comprend également le point de vue de Kenzaki. Son but est de coacher ses mangakas pour que leur série cartonne avec plus ou moins de réussite. Le lecteur voit donc bien que c’est loin d’être évident !
Et d’ailleurs, j’en profite pour parler d’une chose qui m’a dérangée ici : la place des femmes dans le milieu. C’est ultra sexiste et bien misogyne sur certains « gros » points. Par exemple, l’assistante de Kenzaki qui retire son chemisier devant lui pour le déstresser tout ça parce que certains hommes vont dans des « bars à poitrines » pour se détendre. Ce genre de situation me met très mal à l’aise. Alors certes, il y a la volonté de montrer ce qui ne va pas dans le milieu, je le comprends bien. Et il y a un autre point avec le dernier chapitre de ce tome qui a failli m’achever !
Et sinon, j’ai aimé découvrir l’envers du décor quand un manga est en passe de devenir une série animée ! Entre le projet discuté en table ronde et la partie plus concrète avec le recrutement des voix de doublage, j’ai trouvé cet aspect super passionnant.
En bref, Hitman – Les coulisses du manga est toujours passionnant à lire pour ce que son mangaka nous dépeint, c’est-à-dire l’envers du décor, le quotidien romancé d’une maison d’édition japonaise, avec ses qualités et ses défauts. Ce huitième tome cependant m’a mise bien souvent mal à l’aise en mettant en évidence ce qu’aujourd’hui nous tentons de vaincre : le sexisme et la violence sexuelle qu’elle soit à l’encontre des femmes ou des hommes d’ailleurs.
Ce fut une bonne lecture, quoiqu’il en soit.
Dessins et Mise en pages - 85%
L'histoire - 80%
Les personnages - 80%
Le genre de l'histoire (Romance, Suspense, Aventure, Thriller, Fantasy...) - 82%
L'intérêt des lecteurs - 82%
82%
Bon
Un 8e tome qui ne m’a pas laissée indifférente tant par ses thématiques abordées que pour son intrigue principale. Quoiqu’il en soit, ça reste une série que j’aime lire !