À force d’en entendre parler, j’avais de plus en plus envie de découvrir cette série shônen de chez Kazé Manga. Je me suis donc jetée à l’eau avec les trois premiers tomes, histoire de voir si ça allait vraiment me plaire ou pas.
Résumé sur premier tome pour ne pas vous divulgâcher la suite :
Pour rembourser ses dettes, Denji, jeune homme dans la dèche la plus totale, est exploité en tant que Devil Hunter avec son chien-démon-tronçonneuse, Pochita. Mais suite à une cruelle trahison, il voit enfin une possibilité de se tirer des bas-fonds où il croupit ! Devenu surpuissant après sa fusion avec Pochita, Denji est recruté par une organisation de Devil Hunters et part à la chasse aux démons…
Mon avis global sur les trois tomes :
D’entrée, je me suis retrouvée happée par l’histoire quand même assez pathétique de notre héros (ou antihéros, c’est selon). Denji doit rembourser les dettes contractées par son père qui s’est suicidé. On va dire que j’ai eu mal pour le pauvre Denji qui me semble bien innocent et naïf. Trop. Et cela va lui jouer bien souvent des tours ! Mais, Denji n’est pas seul, il a son chien-démon-tronçonneuse, Pochita qui est trop mignon en fait !
Bon, c’est dit dans le résumé (et ce n’est pas un vrai spoiler), mais Denji et Pochita vont fusionner et Denji va être recruté par l’organisation des Devil Hunters, des chasseurs de démons assez particuliers. Denji n’a qu’un but dans la vie, avoir une petite copine et son premier baiser, plus que l’argent c’est ça qui le motive à intégrer l’organisation.
Il y a autant d’humour que de moment plus triste ou violent dans le premier volume, mais clairement, j’ai accroché et ça m’a donné envie de lire la suite !
Le second tome est plus « planplan » à mon goût, même si les premières pages donnent dans l’action (et la violence). Les nouveaux collègues de Denji sont loin d’être sympathiques avec notre pauvre garçon qui se donne pourtant du mal pour essayer de plaire. À travers les déconvenues de Denji on sent rapidement que l’organisation n’est pas si clean que ça !
Lors d’une nouvelle mission, notre héros, va devoir faire ses preuves, mais c’est loin d’être gagné pour eux, ce qui nous amène assez rapidement vers la suite et le troisième tome qui m’a bien plus passionnée.
Dedans, Denji et ses collègues sont bien mal en point avec un démon pas commode qui en a après notre héros. Là encore les Devil’s Hunter vont faire preuve d’un manque de solidarité assez effrayante vis-à-vis de Denji. Mais cela ne semble pas le perturber plus que ça.
Dans cette suite deux choses m’ont interpelée. Déjà, une scène assez dégoutante… Rien que d’y penser… Mon Dieu ! J’ai eu du mal… beurk. Pauvre, pauvre Denji !! Celles et ceux qui ont lu doivent savoir de quoi je parle. Ensuite, il y a le dernier quart du tome 3 qui m’a laissée comme deux ronds de flan ! Et ça me donne vraiment, mais vraiment envie de savoir ce qui va arriver après ! Bien joué !
Dans l’ensemble, Chainsaw Man possède tous les ingrédients pour plaire à un large public même si les thématiques, très shônen, surfent aisément sur la plage seinen. Concernant le graphisme, j’aime bien le coup de crayon du mangaka Tatsuki Fujimoto même si parfois j’ai repéré quelques inégalités dans le trait. Cependant, avouons, c’est du pinaillage. Les scènes de combat sont fortes et bien représentées, l’humour omniprésent allège considérablement l’atmosphère parfois lourde et glauque. Denji est un héros atypique, à sa façon, qui se montre assez attachant.
Je ne regrette pas cette découverte même si mon banquier va une nouvelle fois m’en vouloir, car il est évident que je continuerai cette série manga ! À lire !
Dessins et Mise en pages - 80%
L'histoire - 82%
Les personnages - 85%
Le genre de l'histoire (Romance, Suspense, Aventure, Thriller, Fantasy...) - 85%
L'intérêt des lecteurs - 89%
84%
Une bonne découverte
Un univers qui mélange brillamment action, humour et violence ! Denji est un antihéros que l'on trouve attachant malgré tous ses défauts. Je ne regrette pas ma découverte !